Couvreur Saint-Jean-de-Braye (45800)

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Compagnie de couverture dans la ville de Saint-Jean-de-Braye, 45800

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Pose d'une couverture de toit à Saint-Jean-de-Braye

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la toiture est effectivement la surface extérieure. Autrement dit, c’est la pièce qui va permettre à votre résidence d’être couverte des intempéries, par exemple. De nombreuses couvertures sont proposées pour une installation de toiture à Saint-Jean-de-Braye:

  • La couverture ordinaire : cela peut être l’ardoise, les tuiles voire la terre cuite par rapport à ce que vous avez voulu utiliser pour votre toiture à Saint-Jean-de-Braye. Ces matériaux peuvent être considérés comme écologiques seulement s’ils sont employés et fabriqués localement.
  • La chaume : ce n’est pas partout que l’on peut avoir des toits en chaume. En effet, il faut fournir le milieu approprié pour que ce dernier arrive à garder son état parfaitement au fil du temps.
  • Le bardeau produit en bois : ressemble à de mini-tuiles, mais ces bardeaux sont, étymologiquement, manufacturés en bois. Demander nous pour plus d’information pour ce type de revêtement de toiture à Saint-Jean-de-Braye.
  • Le toit conçu à partir d’un végétal : dans le cas où vous avez une affection pour les matériaux plus respectueux de l’environnement, c’est la couverture qui ira parfaitement. Notons également que ce modèle de toitures participe activement à l’écologie.

Comme vous pouvez l’observer , les toits pourront peuvent être diversifiés à Saint-Jean-de-Braye ou dans la région Centre-Val de Loire. En revanche, il important d’en occuper pour éviter tous risques.

Afin en prendre soin, nous vous recommandons vraiment de faire effectuer un Saint-Jean-de-Braye pour de vérifier s’il n’y a aucun problème sur celle-ci par la même occasion.

Dépannage de toit sur Saint-Jean-de-Braye

dépannage et réparation de toiture à Saint-Jean-de-Braye 45800

La remise en état de votre toiture est notre raison d’être ! Vous avez découvert que votre toiture est usée et a besoin d’une Saint-Jean-de-Braye ? Vous ne connaissez pas comment résoudre ce problème ? Vous prévoyez des prestations de recouvrement ? Pas de panique, notre entreprise est le couvreur à Saint-Jean-de-Braye, 45800 qu’il vous faudra !

Avec notre établissement, vous saurez tout en avance : nous proposons des devis, en fonction de vos recommandations !
Nous déployons tous nos efforts de manière que vous puissiez vous réjouir d’un toit approprié dans un court délai.

Fixation de Tuile, Ardoise & Zinc Saint-Jean-de-Braye

réparation de tuiles sur toit et pose à Saint-Jean-de-Braye

L’eau reste le point vulnérable d’un édifice quel qu’il soit à Saint-Jean-de-Braye. Une fois qu’elle s’est installée, elle va s’étendre dans chaque matériau, bois, béton ciment ainsi que les dommages et les briques. Pas toujours très visibles au début peuvent quelquefois se révéler très importants à terme.
En outre détenir une couverture toujours en parfait état est très important. Une installation de tuile, fabriquée en zinc ou ardoise, et leur remplacement au cas où elles se détériorent est en effet indispensable. L’Art du Toit propose aussi des services de Saint-Jean-de-Braye car celle-ci sont toutes aussi importante à entretenir.

L’importance de se pencher vers nos offres de couvreur à Saint-Jean-de-Braye?

nettoyage et démoussage de toiture à Saint-Jean-de-Braye

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À propos de Saint-Jean-de-Braye

Saint-Jean-de-Braye est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

La commune fait partie du périmètre du Val de Loire inscrit depuis 2000 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en tant que paysage culturel exceptionnel. Longtemps restée commune rurale avec ses vergers et ses vignes, c’est aujourd’hui une ville industrielle de près de 21 396 habitants (en 2020 en augmentation de 8,04 % par rapport à 2014), faisant partie de la Métropole d’Orléans, qui participe aux pôles de compétitivité orléanais axés sur la chimie et l’électronique. Il y existe un dynamisme associatif avec près de cent-trente associations culturelles et sportives[2].

Le nom de la commune est dérivé directement de celui de l’église paroissiale Saint-Jean-Baptiste, située dans l’ancien village sur un promontoire en bord de Loire.

Braye, du gaulois braga, qui signifie « lieu marécageux » ou « lieu humide », semble faire référence à la position de l’église à proximité immédiate de la Loire. Lors de la fixation du toponyme, le cours du fleuve laissait probablement un espace marécageux ou une grève au pied de l’édifice[réf. nécessaire] .
Braye vient d’un mot gaulois braca ou braga, qui a donné Braie ou Braye en français et qui signifie barrage pour prendre le poisson; le village est nommé ainsi à cause des pêcheries dans la Loire .

Saint-Jean-de-Braye aurait été nommé également « Saint Jean de Bionne » avant 1150. Bionne est un ancien fief actuellement situé sur la commune de Chécy. Il a donné son nom à la rivière qui le jouxte, ainsi qu’à la commune de Boigny-sur-Bionne. Ce Saint-Jean évoque Saint Jean Baptiste et non l’Évangéliste.
La raison du choix de saint Jean-Baptiste comme patron de l’église locale n’est pas connue. Cependant son patronage est fréquent dans la région, ainsi que le montre le cas de paroisses proches : Saint-Jean-de-la-Ruelle et Saint-Jean-le-Blanc. On évoque aussi la coutume orléanaise des feux de la Saint-Jean le 24 juin comme étant l’origine du choix du patron.

La ville est située dans la région naturelle du Val de Loire, au point le plus septentrional de la Loire, dans l’aire urbaine et l’unité urbaine d’Orléans. Le site de bord de Loire sur un promontoire offre une vaste vue sur le paysage ligérien et sur la cathédrale d’Orléans. Les centres-ville d’Orléans et Saint-Jean-de-Braye sont distants de 5 km environ. L’autoroute A10 est à une distance de 15 km et la RN 20 à 11 km. On peut ainsi rejoindre Paris, distant de 137 km par l’A10 et 126 km par la RN 20. Les deux ponts les plus proches sont le pont René Thinat à Orléans (à 4,5 km), et le pont de Jargeau (à 14 km).

La région d’Orléans se situe dans le sud du Bassin parisien, vaste cuvette composée d’un empilement de couches sédimentaires d’origines essentiellement détritiques (issus de l’érosion d’anciennes chaînes de montagnes) et carbonatées (précipitation de carbonate de calcium). Ces dépôts s’étagent du Trias (- 250 millions d’années) au Pliocène (- 23 millions d’années) et se font surtout en contexte marin, mais aussi en milieu lacustre. Les successions de périodes glaciaires et interglaciaires au Quaternaire aboutissent à la configuration géomorphologique actuelle : altération plus ou moins profonde des roches en place, terrasses alluviales anciennes perchées sur les plateaux et incision de la vallée actuelle de la Loire,.

Les calcaires de Beauce, qui constituent le socle du territoire communal, se forment à l’Aquitanien (de – 23 à – 20,5 millions d’années). Leur partie supérieure, les calcaires de Pithiviers (m1CPi), les marnes et calcaires de l’Orléanais (m2MCO) et les marnes de Blamont (m1MBI), affleure sur les flancs des vallées de la Bionne, de l’Oussance et de l’Égoutier,. Les calcaires de Beauce sont recouverts par les sables de l’orléanais ( m2MSO), premiers dépôts burdigaliens (de – 20,44 à – 15,97 millions d’années), englobant le bourg. Les sables sont essentiellement composés de grains de quartz émoussés, accompagnés de feldspaths kaolinisés et friables, de silex à patine noire et de graviers calcaires particulièrement fréquents à la base de la formation[6][7]. Cette formation est elle-même surmontée par les sables et argiles de Sologne (m3-p1SASO), datés du Langhien supérieur au Pliocène inférieur, une formation composée de sables (quartz gneissique ou granitique) argileux très grossiers à fins et de lentilles d’argile verte, pure ou sableuse, occupant une partie est de la commune. Divers alluvions complètent cette stratigraphie géologique : des alluvions fluviatiles anciennes, les hautes terrasses de la Loire, comprises entre 10 et 30 m (Fw) et affleurant dans le sud du territoire communal, et des alluvions plus récentes, datant de l’Holocène (Fz), situées dans le fond de la vallée de l’Oussance et dans le lit majeur de la Loire.

Fragmentés et fissurés, les calcaires peuvent être le siège de phénomènes karstiques. Les circulations préférentielles d’eaux souterraines érodent ces calcaires en profondeur et entraînent la formation de dépressions, gouffre ou dolines. Les manifestations en surface de ces fragilités ne sont pas rares dans la région orléanaise. Des cavités ont été inventoriées par le service régional Centre du BRGM, en octobre 2003. 40 ont été dénombrées sur l’ensemble de la commune, dont un gouffre et des dolines (dépressions circulaires ou elliptiques liées à l’activité karstique).

Le territoire communal est relativement plat puisque la dénivelée maximale est de 32 mètres. L’altitude du territoire varie en effet de 95 mètres à 127 mètres,.

Le site est marqué par le lit de la Loire. La commune est en partie inondable, et a fait face à plusieurs crues exceptionnelles, notamment dans certaines parties du vieux bourg, en 1846, 1856 et 1866. En période d’étiage l’été, de larges bancs de sable occupent le lit mineur. En période de crues, les bords de Loire sont inondés, les îles sont submergées et les arbres ont souvent un ou deux mètres de tronc sous l’eau. Le débit de la Loire augmente, elle charrie des végétaux. Enfin, à une échelle plus grande, il a existé des variations du lit de la Loire dans le passé : le tracé des îles, notamment, change.

La commune est inscrite au plan de prévention des risques d’inondations (PPRI) de la vallée de la Loire, dans la section « agglomération d’Orléans », approuvée le 2 février 2001.

Le canal d’Orléans longe la Loire sur sa partie nord.

La Bionne est une petite rivière qui constitue la limite est de la commune. Elle se jette dans la Loire lorsqu’elle pénètre en limite ouest de Combleux. Le Ruet, petit ruisseau qui provient d’étangs de Marigny-les-Usages, forme un étang à l’extrémité nord de la commune, dans le parc de Charbonnières. C’est un affluent de la Bionne. Deux autres ruisseaux sont présents sur le territoire, ils sont busés : l’Égoutier, à l’ouest, en provenance de Semoy, et la Corne, au centre, qui prend sa source à la Borde.

La commune bénéficie d’un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes du Loiret. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l’ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l’encadré ci-contre. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Orléans-Bricy, qui se trouve à 17,10 km à vol d’oiseau[14], où la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000, à 11,2 °C pour 1981-2010[16], puis à 11,7 °C pour 1991-2020.

Les habitants de l’agglomération apprécient les richesses écologiques et paysagères du territoire et fréquentent assidûment les différents milieux naturels.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s’engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d’habitats et d’espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L’objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État Membre. les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés,. Les sites Natura 2000 présents sur le territoire communal de Saint-Jean-de-Braye sont au nombre de trois[INPN 1].

Le site de la « forêt d’Orléans et périphérie », d’une superficie totale de 2 226,40 ha, est morcelé en 38 entités. Celles-ci, de tailles variables (de 0,9 à 347 ha), sont disséminées sur les 3 massifs et leurs périphéries. Au cours de la réalisation du document d’objectifs, à la suite des inventaires de terrain, l’absence d’habitat ou habitat d’espèce d’intérêt communautaire dans certaines entités a conduit à la proposition de leur suppression (13 entités concernées, pour une surface totale de 207,90 ha). L’intérêt du site réside dans la qualité des zones humides (étangs, tourbières, marais, mares), la grande richesse floristique, avec un intérêt élevé pour les bryophytes, les lichens et les champignons. 17 habitats naturels d’intérêt communautaire sont répertoriés sur le site qui présente aussi un intérêt faunistique, notamment l’avifaune, les chiroptères, les amphibiens et les insectes. Ce site présente une faible vulnérabilité dans les conditions actuelles de gestion ; il s’agit en effet de parcelles de forêt domaniale dont la gestion actuelle n’induit pas de contraintes particulières pour les espèces citées. Certaines comme le balbuzard pêcheur font l’objet d’une surveillance. D’autres espèces justifieraient un suivi, comme le sonneur à ventre jaune, l’aigle botté, la pie-grièche écorcheur.

Le site de la « Vallée de la Loire de Tavers à Belleville-sur-Loire », d’une superficie de 7 120 ha, concerne 51 communes. La délimitation de ce site Natura 2000 est très proche de celle correspondant à la Directive Oiseaux. L’intérêt majeur du site repose sur les milieux ligériens liés à la dynamique du fleuve, qui hébergent de nombreuses espèces citées en annexe II de la directive Habitats.

Le site de la « Vallée de la Loire du Loiret » s’étend sur 7 684 ha et concerne la vallée de la Loire dans le Loiret. Cette ZPS se poursuit en amont et en aval sur les départements voisins. L’intérêt majeur du site repose sur les milieux et les espèces ligériens liés à la dynamique du fleuve. Ces milieux hébergent de nombreuses espèces citées en annexe I de la directive Oiseaux. Le site est caractérisé par la présence de colonies nicheuses de sternes naine et pierregarin et de mouette mélanocéphale. Des sites de pêche du Balbuzard pêcheur sont également présents. Le site est également lieu de reproduction du bihoreau gris, de l’aigrette garzette, de la bondrée apivore, du milan noir, de l’œdicnème criard, du martin-pêcheur, du pic noir, de la pie-grièche écorcheur.

L’inventaire des zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Saint-Jean-de-Braye comprend trois ZNIEFF.

La Loire est marquée dans cette région par la migration d’oiseaux (sternes naines, pierregarains, etc.) qui s’y reproduisent, et de poissons (saumons, anguilles, aloses…) qui remontent le courant pour se reproduire dans les eaux claires de la haute Loire. Le lit de la Loire est aussi riche en végétaux : l’étiage permet le développement de plantes annuelles (carex, roseaux). Les bords de Loire sont également un lieu de développement privilégié d’arbres tels que saules, peupliers, ormes, frênes, chênes. Le canal contribue à cette richesse écologique.

La Loire est protégée ou inscrite dans différents classements et réglementations à Saint-Jean-de-Braye. Le site est situé dans le périmètre du « Val de Loire de Chalonnes à Sully-sur-Loire » (85 394 ha), classé au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture) en 2000. Il est doublement classé au niveau européen, il appartient d’une part depuis 2002 à la zone spéciale de conservation « vallée de la Loire de Tavers à Belleville-sur-Loire », d’une surface de 7 120 hectares, dans la directive Habitat de Natura 2000, pour les espèces et milieux liés à la dynamique du fleuve[26] et est d’autre part classé zone de protection spéciale en directive oiseaux de Natura 2000 depuis 2003 au sein d’une zone géographique assez similaire. Cette zone, de 7 684 ha, s’intitule « Vallée de la Loire et du Loiret ». Enfin, le site est classé au niveau national par un arrêté de 1988 au titre de la loi du 2 mai 1930 au sein du « site de Combleux », d’une superficie de 285 hectares, pour la qualité de ses paysages[28].

Le parc de Charbonnière (180 ha) constitue le deuxième lieu de richesses écologiques, avec la présence de nombreux animaux. Plus de 80 espèces d’oiseaux ont été recensées dans ce parc : pics, mésanges, fauvettes, chouettes, bondrées… Les grands mammifères sont également présents : cerfs, sangliers. Dans la forêt ou la grande prairie du parc, de nombreux végétaux se développent : Orchidées protégées, charmes, chênes, châtaigniers, noisetiers, pins sylvestres, lierre, millepertuis, muguet… Des végétaux plus spécifiques à la Sologne sont également présents : fougères, bruyères, callunes. La mise en valeur du patrimoine naturel du parc de Charbonnière est, de même que pour la Loire, une préoccupation des pouvoirs publics. Elle se traduit par une exploitation du bois qui privilégie la diversité et par une réglementation de la localisation des entreprises : les entreprises les plus importantes doivent se localiser dans les clairières, avec un renforcement des lisières de bois. De plus, les pouvoirs publics ont replanté 10 ha de chênes et veillent à ne pas empêcher le passage des grands animaux,.

Le conservatoire national du chrysanthème Paul-Lemaire se situe à Saint-Jean-de-Braye. Il a été fondé en 1990. Le Conservatoire a pour mission de collecter des variétés rares et anciennes, et d’assurer la préservation et la valorisation de ce patrimoine végétal rarissime. Il est spécialisé dans les chrysanthèmes uniflores, dont la collection compte plus de 400 espèces.

Saint-Jean-de-Braye est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l’Insee,,,. Elle appartient à l’unité urbaine d’Orléans, une agglomération intra-départementale regroupant 19 communes[35] et 282 269 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue,.

Par ailleurs la commune fait partie de l’aire d’attraction d’Orléans, dont elle est une commune du pôle principal. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[38][39].

L’occupation des sols de la commune, telle qu’elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l’importance des territoires artificialisés (57,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (43,9 %).

La répartition détaillée en 2018 est la suivante :

L’évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIII siècle), la carte d’état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l’IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd’hui)[Carte 1].

Le schéma de cohérence territoriale (SCOT) de l’agglomération orléanaise a été approuvé en décembre 2008. C’est un document avec lequel le PLU, et donc la politique de la ville, devront être en cohérence. Ses objectifs concernant Saint-Jean-de-Braye pour les années à venir sont principalement les suivants (extraits) :

La commune possède un plan local d’urbanisme (PLU) approuvé.

La ville est bordée au sud par la Loire, avec 4,5 km de berges. Le bief de Saint-Jean-de-Braye du canal d’Orléans traverse la commune en longeant le fleuve. Deux anciens ports mariniers subsistent : celui du bourg et celui de Saint-Loup.

À l’Ouest, elle est au contact d’Orléans. Le vieux bourg, avec son église, est situé dans la partie sud du territoire communal, à proximité immédiate de la Loire et en hauteur par rapport au niveau de l’eau. Le nouveau centre, qui a connu un essor au début des années 1990 avec la création du centre-bus, du lycée Jacques Monod, de la médiathèque, se situe plus au centre du territoire.

La partie nord, plus agricole, est coupée par la tangentielle, voie périphérique de l’agglomération orléanaise. Une zone industrielle est implantée au nord-ouest de la commune. elle comprend notamment un dépôt d’hydrocarbures. La partie la plus au nord de la commune est marquée par la forêt de Charbonnière, qui appartient à la ville d’Orléans, et la limite est par la petite rivière de la Bionne. Le parc technologique de Charbonnière, situé en lisière de la forêt, constitue la deuxième zone industrielle.

Le slogan de Saint-Jean-de-Braye, « la ville qui bouge entre Loire et forêt », résume donc cette situation.

Les premiers services de transports urbains datent de 1973. Le point bus Léon-Blum a été inauguré en 1989, mais détruit en 2010 pour laisser place aux travaux de la ligne B du tramway. Un nouveau point de correspondance bus/tram/cars a été construit à quelques mètres de là. Saint-Jean-de-Braye est desservie par les transports de l’agglomération orléanaise (TAO) avec la ligne B du tramway d’Orléans et les lignes de bus 2, 8, 12, 15, 34 et 37 et par le réseau de départemental Ulys (lignes 3, 6, 16, 17 et 99).

La ville compte de nombreuses venelles qui maillent les différents quartiers. La forêt de Charbonnière compte de nombreux chemins piétons et cyclistes, ainsi qu’un parcours de santé. Le chemin piéton (GR 32) longeant la Loire et le canal d’Orléans est très fréquenté par les piétons et les cyclistes. Il fait partie du projet national de la Loire à vélo, et participe à la valorisation du site du Val de Loire classé patrimoine mondial.

La densité de la commune est de 1 296 habitants/km, 1 364 en 2006. Elle compte 7 579 logements, dont 94 % de résidences principales, 4,5 % de logements vacants et 1,5 % de logements secondaires ou occasionnels ; 50,5 % des logements sont individuels, et 49,5 % collectifs[43] ; 54 % des habitants sont propriétaires, et 21,5 % des logements sont en HLM conformément à la loi SRU.

Les proportions de logements selon l’époque d’achèvement montrent bien le fait que la ville s’est développée récemment, à partir de la Seconde Guerre mondiale. Seuls 9,5 % des logements datent d’avant 1945, 38 % ont été construits de 1949 à 1974, et 36 % de 1975 à 1989. 16,5 % datent de 1990 à 1999.

L’urbanisation est relativement continue entre Orléans et Saint-Jean-de-Braye, avec des hauteurs de construction modestes. Elle est plutôt résidentielle au Sud. Le vieux bourg, les bords de Loire et les Hauts de Saint-Loup sont constitués de maisons individuelles groupées ou isolées, plutôt anciennes, ainsi que du vieux cimetière et du parc public des Longues-Allées. On peut observer plusieurs belles demeures avec de grands terrains à proximité de la Loire. Le Pont Bordeau, quartier sud-ouest, regroupe une partie de lotissements et une partie d’immeubles. Le centre-ville et le quartier Mondésir (juste au sud du centre-ville), construits pour l’essentiel dans les années 1980 – 1990, comportent des maisons en majorité groupées et des immeubles collectifs (jusqu’à huit étages), et regroupent la plupart des commerces.

Au nord (quartiers Croix de Pierre, Clocheton, Vomimbert et Godde) et à l’est, l’urbanisation est moins dense, et principalement résidentielle. Les maisons individuelles isolées sont regroupées en lotissements. Le petit Bois et le nouveau cimetière, paysager, constituent des coupures vertes entre le centre-ville et les lotissements à l’est (quartier Picardière, Belle Allée, Frédeville, Roche, Richaudière / Diderot ou quartier de la Gare).

La salle des fêtes, datant de 1937, a été rénovée durant le mandat de l’ancien maire, Jacques Chevalier. La rue de la mairie a été requalifiée au cours de ce projet, avec un aménagement paysager évoquant les anciens vergers de la commune.

Une halle a été construite face à la médiathèque, avec une estrade et un carillon réalisé par la fonderie de cloches Bollée.

Plusieurs aménagements sont réalisés progressivement au bord de la Loire, notamment un amphithéâtre végétal, une pierre marquant le point septentrional de la Loire, plusieurs belvédères.

La ville souhaite réaliser un « écoquartier » (quartier supposé particulièrement respectueux de l’environnement) au clos de Malvoisine, situé entre la Loire et le centre-ville. Elle a voté l’acquisition de ce terrain de six hectares.

Elle va également réaliser un terrain d’accueil de vingt emplacements pour les gens du voyage sur le terrain dit des « Dépendances de la Borde ».

La commune de Saint-Jean-de-Braye est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de la Loire ou de ruisseaux), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique. Elle est également exposée à un risque technologique : le transport de matières dangereuses. Entre 1985 et 2021, quatorze arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune de Saint-Jean-de-Braye dont cinq pour des inondations et coulées de boue et neuf pour des mouvements de terrain[47].

La Loire est à l’origine des dégâts les plus importants sur la commune en cas de crue majeure. Les crues historiques sont celles de 1846, 1856, 1866 et 1907. Aucune crue n’a atteint depuis 1907 les hauteurs atteintes lors de ces événements catastrophiques.

La zone inondable de la commune de Saint-Jean-de-Braye couvre une surface de 81 hectares, soit 6 % du territoire communal. Cette zone se répartit en 0 ha en espaces agricoles, 47 ha en eau, 16 ha en espaces naturels, 0 ha en serres et 18 ha en surfaces urbanisées. 532 personnes résident dons cette zone[50]. Elle fait partie du val d’Orléans qui s’étend sur 33 km de longueur, du hameau de Bouteille à l’amont au confluent du Loiret à l’aval, et couvre une partie du territoire de la commune. Ce val est protégé par une levée en terre, la levée d’Orléans, de 45 km de longueur, interrompue à 3,5 km environ en amont du confluent du Loiret. Il est inondé par le remous de la Loire dans la confluence du Loiret dès les premières crues simulées[52]. Cette levée a été renforcée sur toute sa longueur. Le niveau de protection historique est celui visé par la construction du déversoir de Jargeau, aménagé à la fin du XIX siècle à l’emplacement des brèches qui s’étaient produites en 1846, 1856 et 1866 et conçu initialement pour fonctionner au-delà de la cote de Loire à l’échelle d’Orléans proche de 6 m (crue de 1825, n’ayant pas occasionné de brèches). Les lignes d’eau en crue ont toutefois beaucoup changé depuis du fait de l’évolution morphologique du lit de la Loire, conséquence des ouvrages de navigation qui ont été réalisés au XIXe siècle et de l’extraction massive de matériaux en deuxième partie du XX siècle. Le déversoir ne remplit donc plus sa fonction de protéger la levée d’Orléans des surverses et il ne permet plus de définir l’objectif de protection du système d’endiguement[53].

L’analyse menée dans le cadre de l’étude de danger des digues, montre qu’aujourd’hui, le niveau de protection apparent de la levée est associé à une crue de période de retour d’environ 200 ans, soit une hauteur d’eau à l’échelle d’Orléans estimée à 5,75 m. Les zones de surverses probables mises en évidence se situent de l’amont vers l’aval, à Guilly, Tigy et Saint-Denis-en-Val (lieu-dit de Château Lumina)[54]. Par ailleurs, ces études montrent aussi que des défaillances avant dépassement des ouvrages sont probables, en particulier à Guilly, Tigy et Saint-Pryvé-Saint-Mesmin. Pour le secteur de Guilly, la probabilité de rupture n’est plus négligeable dès la crue de période de retour de 70 ans, soit une cote d’environ 4,60 m à l’échelle d’Orléans. Cette cote définit le niveau de sûreté actuel de la digue d’Orléans et correspond au seuil de déclenchement du plan d’évacuation massive de l’agglomération d’Orléans en cas de crue.

Le risque d’inondation est pris en compte dans l’aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du val d’Orléans – val amont, approuvé le . Deux nouveaux types de zones sont apparues par rapport au précédent PPRI, plus restrictives pour une meilleure protection des usagers : la zone de dissipation d’énergie (ZDE) et la zone d’expansion de crue (ZEC). Dans la ZDE, située immédiatement à l’arrière des levées, qui serait fortement affectée en cas de brèche ou de rupture de digue, toute construction nouvelle est interdite. La ZEC quant à elle correspond aux secteurs naturels ou agricoles qu’il convient de préserver pour l’étalement des eaux en cas d’inondation et éviter l’accroissement des risques[56]. La ZDE de Saint-Jean-de-Braye, d’une superficie de 172 ha, concerne principalement des terres agricoles ou naturelles, mais elle touche également plusieurs secteurs urbanisés à caractère résidentiel (Le Rondeau, Bonnevaux, La Fromentée et Domaine de Melleray). Une ou plusieurs exploitations agricoles, Rue des Mautaudins, présentant de nombreuses serres sont concernées par la ZDE. La station de pompage des eaux se situe dans le périmètre de la ZDE.

Deux documents permettent de définir les modalités de gestion de crise et d’organisation des secours : au niveau départemental, le Dispositif ORSEC départemental spécialisé déclenché en cas d’inondation de la Loire, le plan ORSIL, et au niveau communal le plan communal de sauvegarde[58].

Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d’effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l’inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités.

Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l’objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d’un changement d’humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l’eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l’été 2003. La totalité du territoire de la commune est soumis à un aléa « faible » face à ce risque, selon l’échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[61].

L’habitation de la région orléanaise commence dès l’époque gallo-romaine.

Deux voies romaines sont attestées sur la commune : Orléans (Cenabum) – Sens (Agedincum) et Orléans (Cenabum) – Autun (Augustodunum). Ces deux voies confluent à Saint-Loup. Les Romains plantent les premières vignes, à proximité de la Loire ; cette activité perdurera jusqu’au XX siècle[12].

Au Moyen Âge, l’agriculture progresse aux dépens de la forêt, la vigne se développe et l’Orléanais est au cœur du domaine royal. Les villages s’organisent autour des églises et la navigation sur le fleuve se développe. L’église date du XII siècle, ainsi que le couvent de Saint-Loup, fondé en 1249 et devenu abbaye en 1640. Le 4 mai 1429, Jeanne d’Arc prend d’assaut la bastille Saint-Loup, ouvrant ainsi la voie pour la libération d’Orléans.

Aux XVII et XVIIIe siècles, les vignerons représentent les deux tiers des métiers exercés. Au XVII siècle, le canal d’Orléans est construit. Sous la Révolution et l’Empire, le canal est la voie la plus fréquentée de France, et il en résulte des embouteillages aux écluses et une vie foisonnante sur ses berges. Entre 1790 et 1794, Saint-Jean-de-Braye s’agrandit en sa partie ouest, en absorbant Saint-Loup-lez-Orléans[62].

Le décret de l’Assemblée Nationale du décrète « il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne ». En 1790, dans le cadre de la création des départements, le Loiret compte alors 367 municipalités, rattachées à 59 cantons et 7 districts[64]. La municipalité de Saint Jean de Braye est rattachée au canton de Saint Jean de Braye et au district d’Orléans. Le terme « commune », au sens de l’administration territoriale actuelle, est imposé par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () : « La Convention nationale, sur la proposition d’un membre, décrète que toutes les dénominations de ville, bourg ou village sont supprimées et que celle de commune leur est substituée »[65]. Ainsi la municipalité de Saint Jean de Braye devient formellement « commune de Saint Jean de Braye » en 1793.

Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu’un rôle électoral, permettant l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés,. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d’importance en retrouvant une fonction administrative[66]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 58 à 31,. Saint-Jean-de-Braye est alors rattachée au canton Chécy et à l’Arrondissement d’Orléans par arrêté du 9 vendémiaire an X (),,. En 1806, la commune est rattachée au canton d’Orléans-Nord-Est, un canton nouveau formé d’une commune de l’ancien canton d’Ingré, supprimé, de sept communes issues du canton de Neuville et de trois issues du canton de Patay[71]. Cette organisation va rester inchangée jusqu’en 1973, la commune est rattachée au canton de Saint-Jean-de-Braye.

En 1843, l’arrivée du chemin de fer à Orléans marque la fin de l’activité fluviale sur la Loire. De 1908 à 1921, le canal est prolongé par le canal de Loire à Saint-Jean-de-Braye, mais il servira très peu aux transports de marchandises, au profit du train. Au début du XXe siècle, le canal n’est plus rentable et il est abandonné.

En 1893, la mairie actuelle est construite. Elle est alors au milieu des champs. En 1912, la crise du phylloxéra entraîne la destruction de deux tiers des parcelles de vigne. Le début du XXe siècle constitue une période de crise (crise économique, guerres mondiales…) et de profond changement : la vigne est remplacée par du maraîchage, l’eau et l’électricité se développent,.

Après 1950, l’agriculture se modernise, les parcelles sont remembrées, les vignes et le maraîchage laissent place à l’arboriculture (pommiers, poiriers, cerisiers) puis à des lotissements. Le village devient ville. Ceci est d’autant plus marqué à Saint-Jean-de-Braye où l’ancien bourg (avec l’église) et le nouveau centre-ville sont séparés.

Aujourd’hui, il ne reste que 200 hectares d’arboriculture (poiriers, pommiers et 1 ha de vigne). Quelques champs de céréales marquent encore le paysage mais l’industrie et le tertiaire prédominent désormais.

Le centre-ville se construit à partir de 1980, avec d’abord des maisons groupées, puis des immeubles, et divers équipements publics en 1988-1989.

Bien que Saint-Jean-de-Braye appartienne à un espace à l’est d’Orléans occupé depuis 2 000 ans, l’évolution des dernières décennies l’ont profondément modifié. L’impact paysager est fort, les vignes jadis présentes partout sur le territoire ont disparu, et les cultures fruitières et le maraîchage n’occupent plus qu’un espace restreint.

— Orléans, 1995

La ligne B du tramway est inaugurée en 2012.

Beau-Séjour, Beauvois, Bellevue, Bionne, Charbonnière, Coquille, Feularde, Frédeville (ou Fretteville), Genouilly, Gradoux (ou Gradou), Guignegault, la Bédinière, la Belle-Allée, la Binoche, la Bissonnerie, la Borde, la Bouillère, la Bussière, la Camardière, la Fausse-Belaude (ou Fosse-Belaude), la Gerberie, la Godde, la Grand-Maison, la Grenouillère, la Haute-Croix, la Motte-Saint-Euverte (château), la Picardière, la Pointe, la Poudrerie, la Providence, la Vallée, Laveau, le Barreau-Vert, le Bignon, le Bourg, le Carré (ou le Grand-Carré), le Célériau, le Coin-Buffet, le Larry, l Pavillon, le Petit-Bignon, le Petit-Bois, le Petit-Pavillon, le Petit-Vomimbert (ou le Petit-Vaumimbert), le Poirier-Bonneau, le Port, le Quiard, les Bas-Avaux, les Bons-Enfants, les Châtaigniers, les Coutures, les Fourchettes, les Longues-Allées, les Maisons-Neuves, les Noues (ou Noué), les Quatre-Vents, les Tilleuls, les Venelles, l’Orbette, l’Orme-aux-Loups, l’Orme-du-Martroi, Ormeteau, Miramion, Montdésir (château des Longues-Allées), Roche (ou la Roche), Rochefort, Sainte-Marie, Saint-Loup (ou Carré Saint-Loup), Vomimbert (ou Vauminbert),.

La commune de Saint-Jean-de-Braye est membre de l’intercommunalité Orléans Métropole, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Orléans. Ce dernier est par ailleurs membre d’autres groupements intercommunaux. En 2020, il s’agit du Syndicat mixte aménagement desserte aérienne de l’Ouest du Loiret (SMAEDAOL), du Syndicat mixte des bassins versants de la Bionne et du Cens et du Syndicat mixte d’aménagement hydraulique (SMAH) du bassin de la Retrêve et de son affluent le ruisseau du Renard.

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l’arrondissement d’Orléans, au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Jean-de-Braye pour l’élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[78], et de la sixième circonscription du Loiret pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010.

Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Saint-Jean-de-Braye, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste), pour un mandat de six ans renouvelable[82]. Il est composé de 33 membres. L’exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c’est-à-dire pour la durée du mandat du conseil. Vanessa Slimani est maire depuis 2018.

Alors que l’Orléanais est plutôt de droite, la ville est plutôt ancrée à gauche, hormis un passage à droite de la municipalité de 2001 à 2008.

Six comités de quartier sont constitués depuis novembre 2008. Ils fonctionnent selon un régime associatif établi dans une charte, avec un bureau élu pour deux ans. Il existe également des ateliers de travail urbain et des États généraux sur des questions thématiques (par exemple l’éducation, États généraux achevés en janvier 2009). Les citoyens sont par ailleurs autorisés à assister à toutes les réunions du conseil municipal.

Créée en 1985, l’association Amitiés abraysiennes sans frontières coordonne les échanges entre Saint-Jean-de-Braye et les villes étrangères ayant établi des liens d’amitié (Roumanie, Québec, Maroc) ou de jumelage.

Saint-Jean-de-Braye est située dans l’académie d’Orléans-Tours et dans la circonscription d’Orléans-Est. La commune possède huit écoles maternelles, six écoles primaires, deux collèges et deux lycées.

Un centre aéré ou centre de loisir sans hébergement (CLSH), la Godde, construit en 1969, ainsi que plusieurs centres sociaux, proposent des activités péri-scolaires. Une crèche est présente depuis 1972 en ce qui concerne la petite enfance.

La commune a accueilli de 1986 à 2013 la polyclinique des Longues-Allées, notamment spécialisée dans la chirurgie de la main. Celle-ci a fusionné avec d’autres structures pour former l’hôpital privé Oréliance sur la commune de Saran.

Plusieurs pharmacies et cabinets médicaux sont également implantés, ainsi qu’un centre de planification (planning familial). Une maison de retraite a été ouverte en 1983. Un centre pour handicapés trisomiques accueille notamment des personnes en fin de vie.

Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques. La commune assurait jusqu’au , la production et la distribution de l’eau potable sur le territoire communal. La gestion de l’eau étant une compétence obligatoire des communautés urbaines[97] et des métropoles, la communauté urbaine Orléans Métropole s’est substituée à la commune pour la mise en œuvre du service public d’eau potable lors de la transformation de la communauté d’agglomération Val de Loire en communauté urbaine le , puis c’est la métropole Orléans Métropole le qui a pris cette compétence. La ville de Saint-Jean-de-Braye est alimentée en eau potable par trois forages pompant l’eau dans la nappe souterraine des calcaires de Beauce : le forage Gradoux – rue de la République – F1, mis en service en 1963, le forage du Stade – F2, mis en service en 1971, et le forage Rue de la fosse Belaude – F3, mis en service en 1980[99].

La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte, est assurée depuis le par la Communauté de l’Agglomération Orléans Val de Loire, puis le par la communauté urbaine et enfin depuis le par Orléans Métropole.

Depuis le , la CAO puis la métropole exploite en régie directe les réseaux et ouvrages d’assainissement de 10 communes du territoire métropolitain dont Saint-Jean-de-Braye et d’une partie d’Orléans[102]. Le réseau comprend un réseau unitaire (eaux usées + eaux pluviales) de 5 475 ml, un réseau séparatif eaux usées de 63 742 ml et un réseau d’eaux pluviales de 61 472 ml. Sur la commune, on compte 19 stations de relevage pour les eaux usées. Ces stations peuvent contenir de une à quatre pompes dont les puissances peuvent varier de 1,3 kW à 140 kW (soit de 3 l/s à 450 l/s)[103].

Un zonage d’assainissement, qui délimite les zones d’assainissement collectif, les zones d’assainissement non collectif et le zonage pluvial a été réalisé par l’AgglO et a été approuvé par délibération du conseil de communauté du [105]. La commune est raccordée à la station d’épuration de La Chapelle-Saint-Mesmin. Cet équipement, dont la capacité est de 350 000 EH, le plus important sur le territoire d’Orléans Métropole, a été mis en service le et son exploitation est assurée depuis mai 2016 par Véolia[102].

La collecte, le traitement et la valorisation des déchets est une compétence exclusive de la communauté urbaine Orléans Métropole depuis 2000 (l’intercommunalité était alors communauté de communes). La collecte des déchets ménagers (résiduels et multimatériaux) est effectuée en porte-à-porte sur toutes les communes de la communauté urbaine. Un réseau de six déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, cartons…)[108].

Une unité de traitement permettant la valorisation énergétique (l’incinération des déchets ménagers résiduels) et la valorisation matière des autres déchets (corps creux, corps plats et multimatériaux) est en service sur la commune de Saran depuis 1996. Elle est exploitée par la société ORVADE, filiale du groupe Veolia.

L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l’Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d’information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d’une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d’une enquête par sondage auprès d’un échantillon d’adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans,.

En 2020, la commune comptait 21 396 habitants, en augmentation de 8,04 % par rapport à 2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %). En 2009, Saint-Jean-de-Braye était la quatrième commune la plus peuplée du département.

Saint-Jean-de-Braye a vu régulièrement des sportifs monter au niveau national en judo, gymnastique, badminton ou volley-ball. En gymnastique artistique féminine, l’AS Tamaris a été le premier club de région Centre-Val de Loire à atteindre l’élite nationale (Division Nationale 1). L’Orléans Loiret Basket, club de basket-ball professionnel créé en 1993, réunit les villes de Saint-Jean-de-Braye, Fleury-les-Aubrais et Orléans, et évolue depuis plusieurs années au plus haut niveau national. La commune dispose d’une halle des sports, de trois complexes sportifs associés aux deux collèges et au lycée, d’un terrain de football, terrain de rugby, d’une piscine, de courts de tennis et de terrains de pétanque. Par ailleurs, plusieurs écoles sont également associées à des équipements sportifs (dojo, terrain extérieur multisport, complexe sportif avec mur d’escalade et salle de boxe). La ville compte de nombreuses associations sportives, notamment la société municipale omnisports culturelle (SMOC), créée en 1972, qui compte 4 100 adhérents répartis en 23 sections et associations (gymnastique volontaire, football, judo, randonnée pédestre, natation, wushu…)[113].

Il existe sur la commune un temple protestant, l’église Saint-Jean-Baptiste, une aumônerie catholique et une mosquée.

Anciennement viticole, puis maraîchère, son économie est désormais essentiellement tertiaire. Saint-Jean-de-Braye compte environ 10 000 employés.

Les industries sont réparties en deux parcs d’activité et zones industrielles :

Itinérante à sa création en 1715 puis installée sur la commune, la fonderie Bollée exporte ses cloches et carillons dans le monde entier.

Par ailleurs, le centre-ville comporte de nombreux commerces et services de proximité (notamment plusieurs banques). Plusieurs hôtels sont implantés en centre-ville et dans le parc technologique de Charbonnière.

Le taux de chômage était de 8,7 % en 1999, contre 12,8 % en France à la même date[117]. L’arche abraysienne (maison de l’économie, de l’emploi et de la formation) offre un accompagnement aux demandeurs d’emploi et travaille également avec les entreprises.

On recensait, en 1999, 8 321 actifs ayant un emploi, dont 4 236 hommes et 4 085 femmes. Parmi eux, 2 629 travaillaient dans Saint-Jean-de-Braye même (soit 31,6 %), 4 593 dans la même aire urbaine, 5 326 ailleurs dans le département et 366 dans des départements différents.

La ville est Ville fleurie avec deux fleurs, attribuées par le Concours des villes et villages fleuris en 2007. En plus de ses espaces naturels (Loire et forêt de Charbonière), différents parcs, jardins publics et aires de jeux verdissent la ville pour une surface totale d’espaces verts d’environ 65 hectares[125]. En 2010, une gestion différenciée de ces espaces est mise en place progressivement.

Le parc des Longues-Allées, associé au château des Longues-Allées, a été ouvert au public en 1978. Il est composé de massifs horticoles et d’allées sableuses à l’avant du château, dans un environnement forestier. Cela constitue la première entrée. La deuxième entrée se fait par l’école de musique, et permet d’accéder à une aire de jeux pour enfant et à des zones semi-naturelles à l’arrière. Sur le côté de l’aire de jeu, un grand arbre, qui devait être abattu, a été sculpté par un sculpteur burkinabé, pour symboliser l’amitié liée au jumelage avec Boussouma.

Le jardin de la mairie relie la Médiathèque, la mairie, et les commerces du centre-ville. Il se compose de plusieurs bassins d’eau, d’une pelouse et d’une promenade sous les rosiers. Il est agrémenté par plusieurs œuvres d’art (mur de céramiques égyptiennes, sculpture de vitraux…) réalisées par les écoles de Saint-Jean-de-Braye avec l’association l’Atelier.

Le nouveau cimetière, nommé cimetière de Frédeville, est paysager. On y retrouve des ambiances forestières ainsi qu’un jardin asiatique pour la dispersion des cendres.

Parmi les plantations d’arbres d’alignement, on peut noter la présence d’une dizaine de Ginkgo Biloba sur la place du Marché.

Le , le Val de Loire, dans son cours moyen de Sully-sur-Loire (Loiret) à Chalonnes-sur-Loire (Maine-et-Loire), est inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) comme « paysage culturel ». Cette inscription reconnaît au site une « valeur universelle exceptionnelle » fondée sur la densité de son patrimoine monumental, architectural et urbain, l’intérêt du paysage fluvial et la qualité exceptionnelle d’expressions paysagères héritées de la Renaissance et du Siècle des Lumières. Toute altération de la V.U.E. est considérée comme une perte pour la mémoire de l’Humanité.

Le préfet de la région Centre, préfet coordonnateur, approuve le plan de gestion pour le Val de Loire patrimoine mondial par arrêté en date du 15 novembre 2012. Trente-cinq communes du Loiret sont concernées[DREAL 4], dont Saint-Jean-de-Braye qui a une frange de son territoire inscrite et le reste en zone tampon.

Le site dénommé « site de Combleux » » est classé au titre de la loi du 2 mai 1930 depuis un arrêté du 14 octobre 1988[DREAL 6]. D’une superficie totale de 285 hectares, il concerne les communes de Combleux, Saint-Jean-de-Braye, Chécy, Saint-Denis-en-Val, Saint-Jean-le-Blanc et Orléans. Il est considéré comme le plus riche sur le plan paysager de l’agglomération orléanaise, au cœur de la coulée verte qui traverse d’est en ouest l’aire du schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme d’Orléans.

Sa gare a été, en 2009, le lieu de tournage de plusieurs scènes du film Elle s’appelait Sarah de Gilles Paquet-Brenner.

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