Comment trouver une fuite d’eau sur un toit dans le Loiret ?
Lorsque vous avez une fuite d’eau sur votre toit, il est important de trouver l’origine et de la réparer rapidement afin d’éviter des dégâts plus
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Beaulieu-sur-Loire est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.
Beaulieu vient du latin « bellus locus », « lieu beau », endroit agréable à habiter.
De nombreuses communes portent ce nom unique. Pour éviter les confusions , on indique le département entre parenthèses: ce sont Beaulieu (Ardèche), Beaulieu (Cantal), Beaulieu (Côte-d’Or), Beaulieu (Hérault), Beaulieu (Indre), Beaulieu (Isère), Beaulieu (Haute-Loire), Beaulieu (Nièvre), Beaulieu (Orne), Beaulieu (Puy-de-Dôme). Certaines communes ont adjoint, pour se différencier, un mot indiquant leur situation: Beaulieu-sur-Loire, Beaulieu-sur-Mer, Beaulieu-sur-Dordogne, Beaulieu-sur-Layon, Beaulieu-sous-la-Roche, Beaulieu-les-Fontaines, Beaulieu-sur-Sonnette, Beaulieu-sur-Oudon, Beaulieu-en-Argonne, Beaulieu-lès-Loches, Beaulieu-sous-Parthenay.
La gentilé des habitants de Beaulieu est très variée: Beaulieusard, Beaulieurois, Bellilocien, Bellieurain, Bellilocois, Belliloquois, Belliloqueteux, Belliquière, Berlugan, Beloudonien.
L’actuelle dénomination officielle a été instaurée le , remplaçant Beaulieu, appellation encore fréquemment utilisée dans le langage courant.
La commune de Beaulieu-sur-Loire se trouve dans le quadrant sud-est du département du Loiret, dans la région agricole du Berry. À vol d’oiseau, elle se situe à 78,9 km d’Orléans[2], préfecture du département, à 50,9 km de Montargis, sous-préfecture, et à 7,2 km de Châtillon-sur-Loire, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant mars 2015. La commune fait partie du bassin de vie de Briare[4] dont elle est éloignée de 12,3 km.
Les communes les plus proches sont : Bonny-sur-Loire (2,6 km), Belleville-sur-Loire (4,8 km, dans le Cher), Neuvy-sur-Loire (5,6 km, dans la Nièvre), Ousson-sur-Loire (5,6 km), Santranges (5,9 km, dans le Cher), Châtillon-sur-Loire (7,2 km), Sury-près-Léré (7,6 km, dans le Cher), Thou (8,1 km), Pierrefitte-ès-Bois (8,4 km) et Annay (8,8 km).
Assay, l’Étang, les Doucets, le Puits d’Havenat, les Gauvins, Chenevières, Maimbray, Les Rousseaux, Les Perdreaux, Les Crottets, Le Rozoir
La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l’ère géologique la plus récente sur l’échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d’années, et du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s’étend de −252,2 à −66,0 Ma. La formation la plus ancienne est de la craie blanche à silex remontant à la période Crétacé. La formation la plus récentes est des dépôts anthropiques remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « n°432 – Gien » et « n°463 – Saint-Fargeau » de la carte géologique au 1/50 000 du département du Loiret[8][9] et leurs notices associées,.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 48,83 km[12][Note 1]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l’IGN, est quant à elle de 49,55 km[9]. L’altitude du territoire varie entre 130 m et 260 m.
La commune est longée sur sa limite nord-est par la Loire, qui traverse le département du Loiret d’est en ouest. Ce fleuve est à l’origine des dégâts les plus importants sur la commune en cas de crue importante. Mais le réseau hydrographique comprend également quatre cours d’eau notables.
Le riot Bougonnois qui descend des bois et des terres des Crottets, traverse le hameau de Chenevière, passe sous la Route départementale 951, longe le hameau des Papillons et va se jeter dans la rivière de la Balance, dans le val de Loire vers le hameau des Butteaux.
Le Balance, d’une longueur totale de 12,7 km, qui vient du Cher (Belleville) traverse l’extrémité est de la commune pour aller se jeter dans la Loire vers le hameau des Butteaux ;
La Venelle (ou l’Avenelle) qui traverse la commune de part en part depuis le Cher, suit la Coulée des Moulins mouillant les pieds de nombreux hameaux sur son trajet. Elle traverse l’important hameau de Maimbray puis serpente plus calmement dans le Val pour aller se jeter en Loire au-delà de Beaulieu-sur-Loire. C’est à ce jour la rivière qui a causé le plus de dégâts, avec deux importantes crues en 2001 qui ont fait l’objet d’une procédure de catastrophe naturelle.
Le ruisseau des Trappes dont le débit très variable se gonfle, par son passage à travers les prairies des Trappes, de la Boulaye, de la route de Pierrefitte, des multiples sources et des eaux de drainage et de ruissellement pour arriver au bourg. La traversée du bourg se fait dans un lit étroit, encombré de ponts, ponceaux, lavoir et busages qui, en cas de crue, viennent ralentir l’écoulement des eaux et menacer ainsi les habitations riveraines. Il s’écoule ensuite, tel un torrent, quasiment à sec l’été plus bouillonnant l’hiver, en direction du hameau de l’Étang situé à 2 km dans une sorte de cuvette et coincé contre le canal qui forme digue ; là, un passage étroit sous le canal lui permet de rejoindre le val et la Loire.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s’engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d’habitats et d’espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L’objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État Membre. les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés,. Les sites Natura 2000 présents sur le territoire communal de Beaulieu-sur-Loire sont au nombre de deux[INPN 1].
L’inventaire des zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Beaulieu-sur-Loire comprend quatre ZNIEFF.
La commune de Beaulieu-sur-Loire est située dans l’aire de l’appellation d’origine protégée (AOP) ou appellation d’origine contrôlée (AOC)[Note 5] du Chavignol, un fromage au lait cru fabriqué à base de lait de chèvre entier, à pâte molle à croûte fleurie, de forme cylindrique très légèrement bombé à la périphérie.
Le territoire de Beaulieu-sur-Loire est également intégré aux aires de productions de 24 produits bénéficiant d’une indication géographique protégée (IGP) : volailles du Berry, volailles de l’Orléanais, vins du Val de Loire, de l’Allier, du Cher, du Loir-et-Cher, de l’Indre, du Pays de Retz et primeur.
Beaulieu-sur-Loire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l’Insee,,,.
Par ailleurs la commune fait partie de l’aire d’attraction de Gien, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[27][28].
L’occupation des sols de la commune, telle qu’elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l’importance des territoires agricoles (80,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,9 %), prairies (21,5 %), forêts (12 %), zones agricoles hétérogènes (10,6 %), eaux continentales (3,7 %), zones urbanisées (3 %), cultures permanentes (0,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[29].
L’évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIII siècle), la carte d’état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l’IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd’hui)[Carte 1].
Le centre ancien de Beaulieu-sur-Loire (ville forte au Moyen Âge) a conservé son empreinte du passé avec une urbanisation concentrique dense à l’alignement et des voies de faibles emprises. Les extensions récentes ne suivent plus la même logique et s’effectuent généralement le long des voies existantes.
Le conseil municipal prescrit l’élaboration d’un plan local d’urbanisme le 29 août 2008, en application de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains, dite loi SRU, et afin de remplacer le plan d’occupation des sols qui avait été approuvé en 1980 et révisé plusieurs fois jusqu’en 1997. Après l’enquête publique qui s’est déroulée du 24 juillet au 11 septembre 2014, le document est approuvé le 20 mars 2014.
Le plan local d’urbanisme intercommunal (PLUI) est la traduction d’une vision politique commune d’un territoire intercommunal en matière d’aménagement pour les 10 à 15 ans à venir. Il vise notamment à définir les zones constructibles, les zones de protection des milieux agricoles et naturels et à encadrer les modalités de construction. Le , un PLU intercommunal eest prescrit à l’échelle du territoire de la communauté de communes du canton de Châtillon-sur-Loire. Le 1er janvier 2017 cette structure fusionne avec la communauté de communes du canton de Briare pour former la communauté de communes du Berry Loire Puisaye. Le territoire du PLI devient dès lors celui de la nouvelle intercommunalité, qui regroupe 20 communes[33][34].
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, et ce sous peine de ne plus pouvoir ouvrir à l’urbanisation de nouveaux espaces. En effet, dans certaines conditions, en l’absence de SCoT approuvé, les zones naturelles (N) et les zones d’urbanisation future (AU) ne peuvent plus, sauf dérogation, être ouvertes à l’urbanisation. Tel est le principe posé par l’article L.122-2 du Code de l’urbanisme. En application des dispositions de l’article L.122-18 du Code de l’urbanisme, le Schéma Directeur de la Région de Gien approuvé le avait été maintenu avec valeur de Schéma de Cohérence Territoriale. Le Schéma regroupait les communes de Coullons, Gien, Nevoy, Poilly-lez-Gien, Saint-Brisson-sur-Loire, Saint-Gondon, Saint-Martin-sur-Ocre. En l’absence de délibération de la communauté des communes giennoises, sur son évolution à l’échéance du délai de 10 ans à compter du , ce SCot est devenu caduc à compter du 13 décembre 2010.
En se dotant de la compétence « élaboration, gestion et suivi d’un Schéma de Cohérence Territoriale à l’échelle du Pays du Giennois » par arrêté préfectoral du 11 mars 2010, le Syndicat mixte du Pays du Giennois s’engage en faveur d’un projet global d’aménagement et de développement durable du territoire du pays du Giennois. Le schéma de cohérence territoriale du pays giennois, qui regroupe 31 communes dont Beaulieu-sur-Loire, a ainsi été prescrit le . Le projet de schéma a été arrêté le 30 juin 2015 puis soumis à l’enquête en octobre 2015 et approuvé le et est opposable depuis le ,.
La commune est traversée par deux routes départementales : la RD 926 et la RD 951. La RD 926 (371 véhicules/jour) relie Bonny-sur-Loire à Beaulieu-sur-Loire puis Santranges dans le département du Cher. Elle permet de franchir la Loire et supporte en 2014, sur le territoire communal, un trafic de 3 214 véhicules/jour puis 1 198 véhicules/jour jusqu’à la limite départementale.
La RD 951 est l’ancienne route nationale 751, qui avait été créée en 1933 et était définie comme la route de Cosne-sur-Loire à la pointe de Saint-Gildas par la rive gauche de la Loire. La section traversant le Loiret, reliant Beaulieu-sur-Loire à Lailly-en-Val, a été transférée au département du Loiret par arrêté du 22 décembre 1972[39]. En 2014, elle supporte sur le territoire communal un trafic de véhicules/jour.
Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.
Beaulieu-sur-Loire est desservie par une ligne régulière du réseau d’autocars interurbains Ulys : la ligne 3, Châtillon-sur-Loire – Orléans, correspondances SNCF à la gare d’Orléans et TAO et Transbeauce à la Gare routière d’Orléans;
Depuis le , la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du 7 août 2015[41]. Dans ce cadre, le Réseau de mobilité interurbaine « Rémi » remplace chacun des réseaux de transports interurbains départementaux et en particulier le réseau Ulys dans le Loiret et entre en service à compter de la rentrée scolaire du .
La commune est traversée par le canal latéral à la Loire, ouvert en 1838, un ouvrage hydraulique qui va de Digoin à Briare où il rejoint le canal de Briare. Il permet avec d’autres ouvrages la liaison du Rhône à la Seine.
La commune de Beaulieu-sur-Loire est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de la Loire ou de ruisseaux), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique. Elle est également exposée à un risque technologique : le risque nucléaire avec la proximité de la centrale nucléaire de Belleville.
Entre 1989 et 2003, la commune a fait l’objet de onze arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle pour les motifs suivants (les années mentionnées sont celles des événements ayant abouti à la reconnaissance de la catastrophe naturelle) : en 1989, 1999 et 2003, après des mouvements de terrains et en 1999, 2001 et 2003 pour des inondations par ruissellement et Coulée de boue ou par débordement de la Loire.
La Loire est à l’origine des dégâts les plus importants sur la commune en cas de crue majeure. Les crues historiques sont celles de 1846, 1856, 1866 et 1907. Aucune crue n’a atteint depuis 1907 les hauteurs atteintes lors de ces événements catastrophiques.
Le territoire de la commune n’est pas endigué et est donc soumis à une inondation directe par débordement de la Loire. Il présente par ailleurs deux zones de remous au niveau de deux ruisseaux affluents de la Loire : l’Avenelle et le ruisseau des Trappes. Selon le débit transitant en Loire, deux zones de surverse sont également observées en rive droite au-dessus de la RN 7. L’accès au pont de Bonny-sur-Loire (D926) est coupé avant une crue de période de retour 20 ans. L’accès par la RD926 est inondé en rive gauche pour un débit en Loire de 1 680 m/s, soit une hauteur l’échelle de Gien de 3,03 m[46]. L’étude des vals du Giennois réalisée en 2014 dans le cadre du plan Loire a permis de déterminer les zones les plus vulnérables de la commune. Six zones homogènes vulnérables ont été identifiées : Les Butteaux, Chenevière, Maimbray, le Centre bourg, la station de pompage, l’Etang et la Canardière.
Le risque d’inondation est pris en compte dans l’aménagement du territoire de la commune par le biais de deux Plans de prévention du risque d’inondation (PPRI) : le PPRI du val de Briare. et le PPR inondations et coulées de boue dans le Sancerrois[49].
Deux documents permettent de définir les modalités de gestion de crise et d’organisation des secours : au niveau départemental, le Dispositif ORSEC départemental spécialisé déclenché en cas d’inondation de la Loire, le plan ORSIL, et au niveau communal le plan communal de sauvegarde[50].
Le risque de mouvements de terrain consécutifs à la sécheresse est dû à des phases successives de retrait-gonflement des argiles pouvant fragiliser les fondations des bâtiments. La majorité du territoire de la commune est soumis à un aléa faible face à ce risque, selon l’échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), hormis certaines zones qui sont classées en aléa « moyen », comme le centre-bourg, les coulées le long du ruisseau des Trappes ou le long de la route du puits d’Havenat ou le hameau de Courcelles-le-Roi[52].
La totalité du département est classée en zone de sismicité « très faible ». À ce titre aucune réglementation spécifique ne s’applique aux constructions dites « à risque normal »[54].
En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. C’est en particulier le cas de la centrale nucléaire de Belleville (Cher) qui se situe à 5 km du centre bourg. La commune de Beaulieu-sur-Loire est donc incluse dans le Plan particulier d’intervention en matière nucléaire mis en place au niveau interdépartemental. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de 10 km de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d’une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif. En cas d’incident ou d’accident nucléaire, la commune peut être considérée, en tout ou partie, comme zone de confinement ou comme zone d’évacuation et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession.
La commune se trouve également à une trentaine de kilomètres de la centrale nucléaire de Dampierre. En cas d’accident, elle pourrait devenir commune d’accueil pour les populations à évacuer,.
La paroisse de Beaulieu acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l’Assemblée Nationale puis celui de « commune », au sens de l’administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[58]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l’organisation municipale pour qu’un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central.
La commune prend le nom de Beaulieu-sur-Loire par décret du 10 mars 1988.
La commune est membre de la communauté de communes du canton de Châtillon-sur-Loire depuis sa création le jusqu’au 1 janvier 2017, une intercommunalité issue de la transformation en communauté de communes du SIVOM du canton de Châtillon-sur-Loire, créé en décembre 1971[61]. Le 1 janvier 2017 cette structure fusionne avec la communauté de communes du canton de Briare pour former la communauté de communes du Berry Loire Puisaye[32].
La loi du divise le pays en 83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Beaulieu est alors incluse dans le canton de Chatillon, le district de Gien et le département du Loiret.
La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l’action de l’État. La régionalisation fonctionnelle des services de l’État (1945-1971) aboutit à la création de régions[64]. L’acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l’autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes. L’acte II intervient en 2003-2006[66], puis l’acte III en 2012-2015.
Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Beaulieu-sur-Loire aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l’historique de l’évolution de leurs territoires.
La commune de Beaulieu-sur-Loire est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire, à la fois circonscriptions administratives de l’État et collectivités territoriales.
Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Beaulieu-sur-Loire, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste), pour un mandat de six ans renouvelable[85]. Il est composé de 19 membres. L’exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c’est-à-dire pour la durée du mandat du conseil. Patrick Desbois est maire depuis 2014.
Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques. Au , la production et la distribution de l’eau potable sur le territoire communal sont assurées par le la commune elle-même[90]. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du 1 janvier 2020. Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l’exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[91][92].
La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte, est également assurée par la commune[94]. La commune dispose de deux stations d’épuration. La principale située au lieu-dit l’Etang a été mise en service le et a une capacité nominale de traitement de 1 800 EH, soit 270 m3/jour. La seconde est située au lieu-dit Maimbray a été mise en service le et a une capacité de 270 EH, soit 45 m3/jour. Les deux utilisent un procédé d’épuration biologique dit « à boues activées ». Les deux sont exploitéese par la Lyonnaise des Eaux.
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel. En 2016, c’est la communauté de communes du canton de Châtillon-sur-Loire qui assure le service public d’assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[97].
Le « prix de l’eau » doit permettre de financer l’ensemble des investissements (mise en place de nouveaux ouvrages, mise aux normes du patrimoine existant, renouvellement du patrimoine…) mais aussi les frais de fonctionnement du service (frais de personnel du service, électricité, produits de traitement, renouvellement du matériel, analyses, élimination des déchets…). L’observatoire national des services d’eau et d’assainissement publie la description actualisée des services publics d’eau potable et d’assainissement, qu’il s’agisse de leur organisation, de leur tarif ou de leur performance[99]. Le prix au m est calculé pour une consommation annuelle de 120 m3 (référence INSEE).
En 2016, la commune est membre du syndicat mixte de collecte et de traitement des ordures ménagères des cantons de Gien, Châtillon Coligny, Briare et Châtillon-sur-Loire (SMICTOM). Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles en porte à porte, des emballages ménagers recyclables, des encombrants et du verre en points d’apport volontaire[111]. Un réseau de sept déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche est située sur la commune de Bonny-sur-Loire,. L’élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective sont effectuées par le SYCTOM de Gien-Châteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de déchets ménagers et un centre de stockage de déchets ultimes (CSDU) de classe II à Saint-Aignan-des-Gués ainsi qu’une usine d’incinération des ordures ménagères à Gien-Arrabloy[114]
Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes du Berry Loire Puisaye en application de la loi NOTRe du [115].
L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l’Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d’information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d’une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[117].
En 2020, la commune comptait 1 779 habitants, en diminution de 2,09 % par rapport à 2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Beaulieu-sur-Loire se situe dans l’Académie d’Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Gien.
L’école primaire accueille les élèves de la commune.
Activité agricole céréalière et d’élevage.
La commune fait partie de la zone viticole d’appellation d’origine contrôlée (AOC) « coteaux du giennois » et propose des vins blancs (sauvignon), rouges et rosés (gamay beaujolais et pinot noir).
Quelques PME et entreprises artisanales (TP, plasturgie, etc.) complètent les activités économiques.
Plusieurs monuments sont inscrits à l’inventaire des monuments historiques :
Par ailleurs, on peut citer :
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