Comment trouver une fuite d’eau sur un toit dans le Loiret ?
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Châtillon-sur-Loire est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.
La commune constitue à elle seule l’unité urbaine de Châtillon-sur-Loire.
La commune de Châtillon-sur-Loire se trouve dans le quadrant sud-est du département du Loiret, dans la région agricole du Berry. À vol d’oiseau, elle se situe à 72,1 km d’Orléans[3], préfecture du département et à 45,1 km de Montargis, sous-préfecture. La commune fait partie du bassin de vie de Briare[5] dont elle est éloignée de 5,3 km.
Les communes les plus proches sont : Ousson-sur-Loire (2,6 km), Saint-Firmin-sur-Loire (4,1 km), Briare (5,4 km), Beaulieu-sur-Loire (7,2 km), Bonny-sur-Loire (7,4 km), Saint-Brisson-sur-Loire (8,1 km), Cernoy-en-Berry (9,1 km), Dammarie-en-Puisaye (9,7 km), Ouzouer-sur-Trézée (9,8 km) et Pierrefitte-ès-Bois (9,8 km).
Le canal latéral à la Loire ainsi que les routes départementales 49, 50, 51 et 951 traversent le territoire de la commune.
La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l’ère géologique la plus récente sur l’échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d’années, et du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s’étend de −252,2 à −66,0 Ma. La formation la plus ancienne est de la craie blanche à silex remontant à la période Crétacé. La formation la plus récente est des alluvions récentes des lits mineurs remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « n°432 – Gien » de la carte géologique au 1/50 000 du département du Loiret[9][10] et sa notice associée.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 40,67 km[12][Note 1]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l’IGN, est quant à elle de 40,03 km[10]. L’altitude du territoire varie entre 126 m et 246 m.
La commune est traversée par le Canal latéral à la Loire (5,913 km) et la Loire (1,576 km). Le réseau hydrographique communal, d’une longueur totale de 40,38 km, comprend également dix petits cours d’eau dont le Courcelles (4,835 km), l’Ethelin (8,864 km) et l’embranchement de châtillon (2,828 km).
Le cours de la Loire s’insère dans une large vallée qu’elle a façonnée peu à peu depuis des milliers d’années. Elle traverse le sud du département du Loiret depuis Beaulieu-sur-Loire jusqu’à Beaugency, avec un cours large et lent. La Loire présente des fluctuations saisonnières de débit assez marquées. Son débit est régulé par des barrages amont (Naussac en amont sur l’Allier et Villerest). Ces barrages interviennent pour le soutien d’étiage (débit minimum de 60 m3/s en étiage à Gien) et Villerest permet également d’écrêter les crues. La Loire est un cours d’eau domanial classé en deuxième catégorie piscicole. L’espèce biologique dominante est constituée essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche). La station hydrométrique la plus proche située en amont de la commune et servant de référence en cas de crue est celle de Cours-les-Barres [Givry]. Le débit mensuel moyen (calculé sur 51 ans pour cette station) varie de 99 m/s au mois d’août à 549 m3/s au mois de février. La Loire connaît toutefois en cas d’intempéries exceptionnelles des pics de débits très importants, le maximum ayant été atteint sur cette station le avec 3 400 m/s, la hauteur maximum a également été atteinte ce jour-là avec 4,90 m[18][19], le débit maximum de la Loire ayant été atteint lors des crues de 1856 ou 1866 avec une valeur de l’ordre de 7 000 m/s. La hauteur maximale a été atteinte en juin 1856 avec 5,88 m[20].
Chanoy, Ménigaults, Villiers, les Quétins, le Chalonge, les Merlins, le Petit Tréquoi, le Grand Tréquoi, la Censuère, la Chavanière, le Coral, les Marnes.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s’engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d’habitats et d’espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L’objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés,. Les sites Natura 2000 présents sur le territoire communal de Châtillon-sur-Loire sont au nombre de deux[INPN 1].
L’inventaire des zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Châtillon-sur-Loire comprend trois ZNIEFF.
Le nom de la ville vient de Castellio, petite forteresse. La commune porte le nom de Châtillon puis de Châtillon-sur-Loire. La dénomination double est attestée au moins depuis le milieu du XVI siècle.
La première mention de la ville parle d’une fortification au X siècle.[réf. nécessaire]
Au XVI siècle, les protestants sont majoritaires à Châtillon et disposent d’un temple édifié en 1596. De ce fait, son histoire est aussi marquée par les guerres de religion car Catherine de Médicis, soutenue par les nobles catholiques locaux, envoie des troupes pour contrôler la région. Au XVIIe siècle, Châtillon a la plus importante communauté protestante du Giennois.
Néanmoins, la politique religieuse de Louis XIV ordonne l’envoi de prêtres catholiques combattifs qui ont pour objectif de réduire l’influence des protestants châtillonnais. C’est en 1684 que la religion protestante est interdite à Châtillon et que le temple est détruit sur l’ordre du roi et par arrêt du parlement de Paris.
Avant la création du pont-canal de Briare, le canal latéral à la Loire traverse la Loire à travers deux écluses, dites de Mantelot et des Combles.
Entre le 29 janvier et le , plus de 2 800 réfugiés espagnols fuyant l’effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent dans le Loiret. Devant l’insuffisance des structures d’accueil d’Orléans, 46 centres d’accueil ruraux sont ouverts, dont un à Châtillon-sur-Loire[28]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le Sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, et le ravitaillement, s’il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, ceux préférant rester sont regroupés au camp de la verrerie des Aydes, à Fleury-les-Aubrais[28].
Un pont suspendu traverse la Loire dans cette commune. Il devait être inauguré en 1951 par Pierre Chevallier, maire d’Orléans, mais ce dernier fut abattu par sa femme.
Châtillon-sur-Loire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l’Insee,,,. Elle appartient à l’unité urbaine de Châtillon-sur-Loire, une unité urbaine monocommunale[34] de 3 144 habitants en 2017, constituant une ville isolée,.
Par ailleurs la commune fait partie de l’aire d’attraction de Gien, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[37][38].
L’occupation des sols de la commune, telle qu’elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l’importance des territoires agricoles (76,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,4 %), forêts (15,7 %), prairies (12,4 %), zones agricoles hétérogènes (11,6 %), zones urbanisées (5,1 %), eaux continentales (2,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[39].
L’évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIII siècle), la carte d’état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l’IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd’hui)[Carte 1].
Le conseil municipal prescrit l’élaboration d’un plan local d’urbanisme le 26 février 2008, en application de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains, dite loi SRU, et afin de remplacer le plan d’occupation des sols qui avait été approuvé en 1982 et révisé plusieurs fois jusqu’en 2001. Après l’enquête publique qui s’est déroulée du 20 août 2013 au 19 septembre 2013, le document est approuvé le 17 décembre 2013.
Le plan local d’urbanisme intercommunal (PLUI) est la traduction d’une vision politique commune d’un territoire intercommunal en matière d’aménagement pour les 10 à 15 ans à venir. Il vise notamment à définir les zones constructibles, les zones de protection des milieux agricoles et naturels et à encadrer les modalités de construction. Le , un PLU intercommunal est prescrit à l’échelle du territoire de la communauté de communes du canton de Châtillon-sur-Loire. Le 1er janvier 2017 cette structure fusionne avec la communauté de communes du canton de Briare pour former la communauté de communes du Berry Loire Puisaye. Le territoire du PLI devient dès lors celui de la nouvelle intercommunalité, qui regroupe 20 communes[42][43].
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, et ce sous peine de ne plus pouvoir ouvrir à l’urbanisation de nouveaux espaces. En effet, dans certaines conditions, en l’absence de SCoT approuvé, les zones naturelles (N) et les zones d’urbanisation future (AU) ne peuvent plus, sauf dérogation, être ouvertes à l’urbanisation. Tel est le principe posé par l’article L.122-2 du Code de l’urbanisme. En application des dispositions de l’article L.122-18 du Code de l’urbanisme, le Schéma Directeur de la Région de Gien approuvé le avait été maintenu avec valeur de Schéma de Cohérence Territoriale. Le Schéma regroupait les communes de Coullons, Gien, Nevoy, Poilly-lez-Gien, Saint-Brisson-sur-Loire, Saint-Gondon, Saint-Martin-sur-Ocre. En l’absence de délibération de la communauté des communes giennoises, dont fait partie Châtillon-sur-Loire, sur son évolution à l’échéance du délai de 10 ans à compter du 13 décembre 2000, ce SCot est devenu caduc à compter du 13 décembre 2010.
Le schéma de cohérence territoriale du pays giennois, qui regroupe 31 communes dont Châtillon-sur-Loire, a ainsi été prescrit le 4 novembre 2010. Le projet de schéma a été arrêté le 30 juin 2015 puis soumis à l’enquête en octobre 2015 et approuvé le 29 mars 2016.
La commune est traversée par quatre routes départementales : la RD 951, la RD 48 la RD 51, la RD 51.
La RD 951 est l’ancienne route nationale 751, qui avait été créée en 1933 et était définie comme la route de Cosne-sur-Loire à la pointe de Saint-Gildas par la rive gauche de la Loire. La section traversant le Loiret, reliant Beaulieu-sur-Loire à Lailly-en-Val, a été transférée au département du Loiret par arrêté du 22 décembre 1972[46]. En 2014, elle supporte sur le territoire communal un trafic de 2 461 véhicules/jour.
Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.
Châtillon-sur-Loire est desservie par une ligne régulière du réseau d’autocars interurbains Ulys : la ligne 7B qui relie Pierrefitte-ès-Bois à Sully-sur-Loire.
Depuis le , la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du 7 août 2015[49].
La commune est traversée par le canal latéral à la Loire, ouvert en 1838, un ouvrage hydraulique qui va de Digoin à Briare où il rejoint le canal de Briare. Il permet avec d’autres ouvrages la liaison du Rhône à la Seine.
La commune de Châtillon-sur-Loire est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de la Loire ou de ruisseaux), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique.
Entre 1983 et 2005, la commune a fait l’objet de sept arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle pour les motifs suivants (les années mentionnées sont celles des événements ayant abouti à la reconnaissance de la catastrophe naturelle) : en 1999, après des mouvements de terrains et en 1988, 1999, et 2003 pour des inondations par ruissellement et Coulée de boue ou par débordement de la Loire.
La Loire est à l’origine des dégâts les plus importants sur la commune en cas de crue majeure. Les crues historiques sont celles de 1846, 1856, 1866 et 1907. Aucune crue n’a atteint depuis 1907 les hauteurs atteintes lors de ces événements catastrophiques.
Le val de Châtillon-sur-Loire s’étend en rive gauche de la Loire sur une longueur totale de 2,2 km à l’amont et au droit de Châtillon-sur-Loire. L’écluse des Mantelots divise en deux parties ce val, d’une superficie totale d’environ 74 ha. Le réseau hydrographique de ce val est constitué des ruisseaux de l’Ethelin et de Courcelles qui confluent à Châtillon-sur-Loire avant de se jeter dans la Loire. L’occupation du sol est essentiellement agricole. Le canal latéral à la Loire longe le val en pied de coteau ; ce canal est double sur 4 km environ entre le village de l’Étang et l’écluse des Mantelots. Le val protège environ 260 personnes. Il est constitué de deux sous-systèmes d’endiguement :
Le niveau de protection de ce système est supérieur à la crue décamillénale. Par contre le risque de rupture de la digue domaniale n’est plus négligeable dès une crue biennale (environ 3,3 m à l’échelle de Gien). Ce risque est principalement dû à la présence de végétation et à une charge hydraulique forte liée à la topographie du val.
Les crues moyennes de la Loire inondent le val des Rabuteloires et buttent sur les portes de garde de l’Ethelin, lesquelles empêchent l’inondation du centre-ville. Le pont de Châtillon-sur-Loire constitue le seul accès routier à l’autre rive dès l’occurrence d’une crue de type décembre 2003. En cas de crue très forte, la Loire atteint le sommet de la digue de Châtillon-sur-Loire et peut ouvrir une brèche. Le val est alors inondé de façon soudaine avec des hauteurs d’eau de plus de 2,50 m et des durées de submersion peuvent être supérieures à 6 jours.
Le risque d’inondation est pris en compte dans l’aménagement du territoire de la commune par le biais de deux Plans de prévention du risque d’inondation (PPRI) : le PPRI du val de Briare.
Deux documents permettent de définir les modalités de gestion de crise et d’organisation des secours : au niveau départemental, le Dispositif ORSEC départemental spécialisé déclenché en cas d’inondation de la Loire, le plan ORSIL, et au niveau communal le plan communal de sauvegarde[57].
Le risque de mouvements de terrain consécutifs à la sécheresse est dû à des phases successives de retrait-gonflement des argiles pouvant fragiliser les fondations des bâtiments. La majorité du territoire de la commune est soumis à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l’échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), particulièrement dans la partie sud (les Quentins d’en-haut, les Quentins d’en-bas), le reste de la commune étant classé en aléa « faible »[59].
La totalité du département est classée en zone de sismicité « très faible ». À ce titre aucune réglementation spécifique ne s’applique aux constructions dites « à risque normal »[61].
La paroisse de Chatillon acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l’Assemblée Nationale puis celui de « commune », au sens de l’administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[63]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l’organisation municipale pour qu’un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central. La commune prend le nom de Châtillon-sur-Loire en 1801. Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n’a affecté la commune depuis sa création[65].
La commune est membre de la communauté de communes du canton de Châtillon-sur-Loire depuis sa création le jusqu’au 1 janvier 2017, une intercommunalité issue de la transformation en communauté de communes du SIVOM du canton de Châtillon-sur-Loire, créé en décembre 1971[66]. Le 1 janvier 2017 cette structure fusionne avec la communauté de communes du canton de Briare pour former la communauté de communes du Berry Loire Puisaye[67].
La loi du divise le pays en 83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Chatillon est alors incluse dans le canton de Chatillon (sur Loire), le district de Gien et le département du Loiret.
La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l’action de l’État. La régionalisation fonctionnelle des services de l’État (1945-1971) aboutit à la création de régions[70]. L’acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l’autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes. L’acte II intervient en 2003-2006[72], puis l’acte III en 2012-2015.
Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Châtillon-sur-Loire aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l’historique de l’évolution de leurs territoires.
La commune de Châtillon-sur-Loire est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire, à la fois circonscriptions administratives de l’État et collectivités territoriales.
Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Châtillon-sur-Loire, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste), pour un mandat de six ans renouvelable[90]. Il est composé de 23 membres. L’exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c’est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.
Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques. Au , la production et la distribution de l’eau potable sur le territoire communal sont assurées par le la commune elle-même[96]. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du 1 janvier 2020. Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l’exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[97][98].
La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte, est assurée par la commune elle-même[100]. La commune est raccordée à une station d’épuration située sur le territoire communal mise en service le et dont la capacité nominale de traitement est de 3 500 EH, soit 525 m3/jour. Cet équipement utilise un procédé d’épuration biologique dit « à boues activées ». Son exploitation est assurée par Lyonnaise des Eaux Amilly,.
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel. En 2016, c’est la communauté de communes du canton de Châtillon-sur-Loire qui assure le service public d’assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[104].
Le « prix de l’eau » doit permettre de financer l’ensemble des investissements (mise en place de nouveaux ouvrages, mise aux normes du patrimoine existant, renouvellement du patrimoine…) mais aussi les frais de fonctionnement du service (frais de personnel du service, électricité, produits de traitement, renouvellement du matériel, analyses, élimination des déchets…). L’observatoire national des services d’eau et d’assainissement publie la description actualisée des services publics d’eau potable et d’assainissement, qu’il s’agisse de leur organisation, de leur tarif ou de leur performance[106]. Le prix au m est calculé pour une consommation annuelle de 120 m3 (référence INSEE).
En 2016, la commune est membre du syndicat mixte de collecte et de traitement des ordures ménagères des cantons de Gien, Châtillon Coligny, Briare et Châtillon-sur-Loire (SMICTOM). Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles en porte à porte, des emballages ménagers recyclables, des encombrants et du verre en points d’apport volontaire[118]. Un réseau de sept déchèteries, dont une est située sur le territoire communal, accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…),. L’élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective sont effectuées par le SYCTOM de Gien-Châteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de déchets ménagers et un centre de stockage de déchets ultimes (CSDU) de classe II à Saint-Aignan-des-Gués ainsi qu’une usine d’incinération des ordures ménagères à Gien-Arrabloy[121]
Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes du Berry Loire Puisaye en application de la loi NOTRe du [122].
L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l’Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d’information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d’une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[124].
En 2020, la commune comptait 3 122 habitants, en diminution de 0,98 % par rapport à 2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
La majeure partie de l’économie de Châtillon-sur-Loire est basée sur l’agriculture (tournesol, blé…) et sur les commerces : 3 boulangeries, 4 coiffeurs, 2 boucheries, 2 supérettes, 2 bureaux de tabac, 2 restaurants et un port.
La commune de Châtillon-sur-Loire est située dans l’aire de l’appellation d’origine protégée (AOP) ou appellation d’origine contrôlée (AOC)[Note 11] du Chavignol, un fromage au lait cru fabriqué à base de lait de chèvre entier, à pâte molle à croûte fleurie, de forme cylindrique très légèrement bombé à la périphérie.
Le territoire de Chatillon sur Loire est également intégré aux aires de productions de 24 produits bénéficiant d’une indication géographique protégée (IGP) : volailles du Berry, volailles de l’Orléanais, vins du Val de Loire, de l’Allier, du Cher, du Loir-et-Cher, de l’Indre, du Pays de Retz et primeur.
L’histoire de la commune est liée à plusieurs personnalités, notamment :
Comté d’Eacham (Australie) depuis 2003
Lorsque vous avez une fuite d’eau sur votre toit, il est important de trouver l’origine et de la réparer rapidement afin d’éviter des dégâts plus
L’entretien régulier de la toiture est essentiel pour maintenir sa durabilité et sa performance à long terme. Pour les habitants d’Orléans, la question se pose
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De nos jours, devenir charpentier est une profession très recherchée. Mais quel diplôme faut-il pour exercer ce métier ? Dans cet article nous allons vous
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