Comment trouver une fuite d’eau sur un toit dans le Loiret ?
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Lailly-en-Val est une commune française, située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.
La commune est située dans le périmètre du Val de Loire inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO et constitue à elle seule l’unité urbaine de Lailly-en-Val[2].
Ses habitants sont appelés les Laillylois.
La commune de Lailly-en-Val se trouve dans le quadrant sud-ouest du département du Loiret, dans la région agricole de la Sologne et l’aire urbaine d’Orléans[5]. À vol d’oiseau, elle se situe à 21,7 km d’Orléans, préfecture du département, et à 4,8 km de Beaugency, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant . La commune fait partie du bassin de vie de Beaugency[5].
Les communes les plus proches sont : Dry (3,4 km), Baule (4,6 km), Beaugency (4,8 km), Messas (6 km), Tavers (6,1 km), Meung-sur-Loire (6,1 km), Cléry-Saint-André (7,2 km), Villorceau (7,8 km), Le Bardon (8,6 km) et Saint-Laurent-Nouan (8,6 km).
La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l’ère géologique la plus récente sur l’échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d’années. La formation la plus ancienne est du calcaire de Pithiviers remontant à l’époque Miocène de la période Néogène. La formation la plus récente est des alluvions récentes des lits mineurs remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « n°397 – Beaugency » et « n°429 – Bracieux » de la carte géologique au 1/50 000 du département du Loiret[9][10] et leurs notices associées,.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 45,61 km[13][Note 1]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l’IGN, est quant à elle de 46,11 km[10]. Son relief est relativement plat puisque la dénivelée maximale atteint 37 mètres. L’altitude du territoire varie entre 78 m et 115 m.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s’engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d’habitats et d’espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L’objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés,.
Les sites Natura 2000 présents sur le territoire communal de Lailly-en-Val sont au nombre de quatre.
Le site de la « Vallée de la Loire de Tavers à Belleville-sur-Loire », d’une superficie de 7 120 ha, concerne 51 communes. La délimitation de ce site Natura 2000 est très proche de celle correspondant à la Directive Oiseaux. L’intérêt majeur du site repose sur les milieux ligériens liés à la dynamique du fleuve, qui hébergent de nombreuses espèces citées en annexe II de la directive Habitats.
La ZSC « Nord-ouest Sologne », d’une superficie totale de 1 337 ha, concerne trois communes : Dry, Lailly-en-Val et Jouy-le-Potier. Le site regroupe un ensemble d’habitats typiques de la Sologne du nord et de l’ouest. On observe des boisements à chêne tauzin dont les stations sont en limite nord-est de répartition, des mares nombreuses pour partie oligotrophes, pour partie eutrophes, y compris des dépressions tourbeuses à hottonie des marais (protégée sur le plan régional), divers types de landes sèches dont des formations à lichens sur sables secs, des landes humides en particulier à bruyère quaternée et des boisements à chêne pédonculé sur molinie.
La ZSC « Sologne », d’une superficie totale de 346 184 ha, constitue une vaste étendue émaillée d’étangs, située en totalité sur les formations sédimentaires du burdigalien. L’agriculture est en recul et on observe une fermeture des milieux naturels (landes). Plusieurs ensembles naturels de caractère différent se distinguent sur ce site :
Le site de la « Vallée de la Loire du Loiret » s’étend sur 7 684 ha et concerne la vallée de la Loire dans le Loiret. Cette ZPS se poursuit en amont et en aval sur les départements voisins. L’intérêt majeur du site repose sur les milieux et les espèces ligériens liés à la dynamique du fleuve. Ces milieux hébergent de nombreuses espèces citées en annexe I de la directive Oiseaux. Le site est caractérisé par la présence de colonies nicheuses de sternes naine et pierregarin et de mouette mélanocéphale. Des sites de pêche du Balbuzard pêcheur sont également présents. Le site est également lieu de reproduction du bihoreau gris, de l’aigrette garzette, de la bondrée apivore, du milan noir, de l’œdicnème criard, du martin-pêcheur, du pic noir, de la pie-grièche écorcheur.
L’inventaire des zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Lailly-en-Val comprend une ZNIEFF : La Loire orléanaise. Cette zone, d’une superficie de 35 hectares, s’étend sur 37 communes, dont Ouzouer-sur-Loire, et se superpose pour la commune à la zone Natura 2000 de nom similaire. Elle correspond à la boucle septentrionale du fleuve[DREAL 1]. Son altitude varie entre 80 et 135 m. Elle se caractérise par un lit mineur largement occupé par des îles et grèves sableuses. Ces milieux soumis au marnage annuel recèlent de multiples habitats plus ou moins temporaires. C’est pratiquement la seule section qui présente des méandres. On observe, sur les basses terrasses, quelques formations sablo-calcaires[INPN 7].
Le hameau de Monçay était une baronnie importante. L’église Saint-Nicolas y a été détruite à la Révolution française.
Le village de Lailly fut brûlé par les troupes prussiennes en 1870, ainsi que le rapporte Léon Bloy dans Sueurs de sang.
Lailly-en-Val est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l’Insee,,,. Elle appartient à l’unité urbaine de Lailly-en-Val, une unité urbaine monocommunale[28] de 3 112 habitants en 2017, constituant une ville isolée,.
Par ailleurs la commune fait partie de l’aire d’attraction d’Orléans, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[31][32].
L’occupation des sols de la commune, telle qu’elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l’importance des forêts et milieux semi-naturels (51,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (49,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,1 %), terres arables (20,9 %), zones agricoles hétérogènes (13,6 %), prairies (9,3 %), zones urbanisées (4,5 %), eaux continentales (0,5 %)[33].
L’évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIII siècle), la carte d’état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l’IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd’hui)[Carte 1].
L’élaboration d’un plan local d’urbanisme est prescrite par le conseil municipal en 2002. Après enquête publique qui se déroule du au , le document est approuvé le . Une demande de modification est ensuite instruite et approuvée en .
La commune est membre du Pays Loire Beauce, qui regroupe 38 communes. En 2012 les Pays Forêt d’Orléans Val de Loire, Loire Beauce et Sologne Val-sud sont les seuls territoires du département du Loiret ne disposant pas de schéma de cohérence territoriale (SCoT). Compte tenu de l’intérêt de cet outil pour l’avenir des territoires, les élus de ces pays décident d’engager une démarche commune d’élaboration de SCOT. Le comité syndical du Pays Loire Beauce se prononce majoritairement en pour prendre la compétence « Elaboration, gestion et suivi du Schéma de Cohérence Territoriale » dans ses statuts. Le périmètre de SCoT à l’échelle des 38 communes composant le Pays Loire Beauce est arrêté par le Comité Syndical le [36]. Les trois SCoT sont lancés officiellement et simultanément à La Ferté-Saint-Aubin le , l’assistance à maîtrise d’ouvrage étant confiée à un seul bureau d’études[38]. Après étude et concertation de 2014 à 2017, le document doit être approuvé en 2018.
La commune est traversée par trois routes départementales : trois sections à trafic modéré (la RD951, la RD 103 et la RD 19 au nord du bourg) et deux sections de route à faible trafic (la RD 19 au sud du bourg).
La RD 951 est l’ancienne route nationale 751, qui avait été créée en 1933 et était définie comme la route de Cosne-sur-Loire à la pointe de Saint-Gildas par la rive gauche de la Loire. La section traversant le Loiret, reliant Beaulieu-sur-Loire à Lailly-en-Val, a été transférée au département du Loiret par arrêté du [41]. En 2014, elle supporte sur le territoire communal un trafic de 2 869 véhicules/jour dont 301 poids-lourds (7 % du trafic total). La RD 103 (2 052 véhicules/jour) relie Lailly-en-Val à Jouy-le-Potier[42] et la RD 19 (583 véhicules/jour) relie Beaugency à Ligny-le-Ribault.
En 2016, la commune est desservie par deux lignes de transports par autocar du Conseil départemental du Loiret : la ligne 8 du réseau Ulys, qui relie Cravant à Orléans, et la ligne 8 Saint-Laurent-Nouan – Lailly-en-Val à Orléans via Cléry-Saint-André. Ces lignes proposent un nombre de dessertes variable en fonction des jours ouvrables de la semaine,. Des correspondances SNCF sont assurées à la gare d’Orléans et TAO et Transbeauce à la Gare routière d’Orléans. À compter du , la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du . Dans ce cadre, le Réseau de mobilité interurbaine « Rémi » remplace chacun des réseaux de transports interurbains départementaux et en particulier le réseau Ulys dans le Loiret et entre en service à compter de la rentrée scolaire du [46].
La commune de Lailly-en-Val est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de la Loire), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Elle est également exposée à un risque technologique : le risque nucléaire . Entre 1989 et 2019, quatre arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune : deux pour des inondations et coulées de boues et deux pour des mouvements de terrains[48].
La zone inondable de la commune fait partie du val d’Ardoux et s’étend sur une partie assez large de la commune jusqu’à la limite du bourg. Quelques fermes isolées se situent dans cette zone, ainsi qu’une partie du bourg le long de la route départementale. Elle est traversée par un fossé juré et trois cours d’eau : le Grand et le Petit Ardoux ainsi qu’un affluent du Grand Ardoux. Les biens situés en zone inondable sont environ 150 maisons d’habitation (dont 26 en aléa fort, les autres en aléa moyen ou faible), une quinzaine de fermes et une quarantaine de hangars agricoles dont environ le tiers est en aléa fort, le reste en aléa moyen ou faible, la station d’épuration (en aléa fort), une maison de retraite (en aléa fort), une partie du bourg tout le long de la route en zone inondable (en aléa moyen), l’église, divers commerces, la poste, la salle des fêtes (en aléa moyen). Le risque d’inondation est pris en compte dans l’aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du val d’Ardoux, approuvé le [50].
Le territoire de la commune peut également être concerné par un risque d’effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l’inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités.
Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l’objet de mouvements de terrain liés à la sècheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d’un changement d’humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l’eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sècheresse. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l’été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est exposée à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l’échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[53].
Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[48].
Dans le domaine des risques technologiques, une partie du territoire de la commune peut être concernée par le risque nucléaire. En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont en effet susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. Or la commune se situe en totalité à l’intérieur du périmètre de 20 km du Plan particulier d’intervention de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de 20 km de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d’une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif. En cas d’incident ou d’accident nucléaire, des consignes de confinement ou d’évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[56].
La paroisse de Lailli acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l’Assemblée Nationale puis celui de « commune », au sens de l’administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[58]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l’organisation municipale pour qu’un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central. La commune est orthographiée Lailly et Moncay dans l’arrêté de 1801. Elle change de dénomination en 1918 et prend le nom de Lailly-en-Val. Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n’a affecté la commune depuis sa création[60].
La commune est membre de la communauté de communes du canton de Beaugency depuis sa création le .
Sous l’Ancien Régime, à la veille des États généraux de 1789, la paroisse de Lailli était rattachée sur le plan ecclésiastique à l’archidiaconé de Beaugency, sur le plan judiciaire au bailliage royal de Beaugency, sur le plan militaire au gouvernement d’Orléans et sur le plan administratif à la généralité d’Orléans[63].
La loi du divise le pays en 83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Lailly-en-Val est alors incluse dans le canton de Lailli, le district de Beaugency et le département du Loiret.
La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l’action de l’État. La régionalisation fonctionnelle des services de l’État (1945-1971) aboutit à la création de régions[66]. L’acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l’autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes. L’acte II intervient en 2003-2006[68], puis l’acte III en 2012-2015.
Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Lailly-en-Val aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l’historique de l’évolution de leurs territoires.
La commune de Lailly-en-Val est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire, à la fois circonscriptions administratives de l’État et collectivités territoriales.
Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Lailly-en-Val, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste), pour un mandat de six ans renouvelable[82]. Il est composé de 23 membres. L’exécutif communal, est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c’est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.
Au , la commune est membre du syndicat mixte intercommunal pour le ramassage et le traitement des ordures ménagères (SMIRTOM) de la région de Beaugency, créé en 1971. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles en porte à porte, des emballages ménagers recyclables en porte à porte ou en points d’apport volontaire, du verre en points d’apport volontaire et des papiers en points d’apport volontaire [86]. Un réseau de sept déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche de la commune est celle de Ligny-le-Ribault. L’élimination et la valorisation énergétique des déchets est effectuée dans l’UIOM de Saran depuis 1996, exploitée par la société Orvade, filiale du groupe Véolia, par délégation de service de la communauté urbaine Orléans-Métropole[87].
La loi NOTRe du rend obligatoire l’exercice de la compétence « gestion des déchets ménagers » pour les communautés de communes à partir du [88], qui ne fait donc désormais plus partie des compétences de la commune mais de celle de la communauté de communes des Terres du Val de Loire. Dans ce cadre, le préfet du Loiret indique dans un courrier du aux présidents des communautés de communes concernées que le SMIRTOM de la région de Beaugency sera dissout le .
Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques. Au , la production et la distribution de l’eau potable sur le territoire communal sont assurées par le syndicat intercommunal d’assainissement et d’alimentation en eau potable de Lailly-Dry. La commune est alimentée par un forage profond de 79 m pour lequel des périmètres de protection de captage, immédiate, rapprochée et éloignée ont été institués en [91].
La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du . Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l’exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[92][93].
La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte, est assurée par la commune elle-même, qui est membre du syndicat intercommunal d’assainissement et d’alimentation en eau potable de Lailly-Dry[95]. La commune est raccordée à une station d’épuration située sur le territoire communal, mise en service le et dont la capacité nominale de traitement est de 3 600 EH, soit 1 000 m3/jour. Cet équipement utilise un procédé d’épuration biologique dit « à boues activées ». Son exploitation est assurée en 2017 par Nantaise des Eaux,.
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel. Depuis le , la Communauté de communes des Terres du Val de Loire assure le service public d’assainissement non collectif (SPANC), après la fusion des communautés de communes du Val des Mauves, du Canton de Beaugency, du Val d’Ardoux et de la Beauce oratorienne située dans le Loir-et-Cher qui l’assuraient auparavant. Celui-ci a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations.
Le « prix de l’eau » doit permettre de financer l’ensemble des investissements (mise en place de nouveaux ouvrages, mise aux normes du patrimoine existant, renouvellement du patrimoine…) mais aussi les frais de fonctionnement du service (frais de personnel du service, électricité, produits de traitement, renouvellement du matériel, analyses, élimination des déchets…). L’observatoire national des services d’eau et d’assainissement publie la description actualisée des services publics d’eau potable et d’assainissement, qu’il s’agisse de leur organisation, de leur tarif ou de leur performance[101]. Le prix au m est calculé pour une consommation annuelle de 120 m3 (référence INSEE).
Une maison de retraite (FHP) et des services médicaux et paramédicaux sont implantés sur le territoire de la commune.
L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l’Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d’information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d’une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[114].
En 2020, la commune comptait 3 101 habitants, en augmentation de 4,34 % par rapport à 2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Le patrimoine économique de la commune regroupe huit sièges d’exploitations agricoles dont six pratiquent l’élevage. La cynégétique et la sylviculture sont des activités connexes dans la partie solognote de la commune ; une dizaine d’entreprises commerciales ; une quarantaine d’artisans et de petites et moyennes entreprises.
Une zone d’activité de sept hectares dont l’aménagement a été terminé en 2001 est entièrement occupée. La zone d’activité de la communauté de communes du Val d’Ardoux la complète.
La commune étant classée zone de développement prioritaire, les nouvelles entreprises qui s’y installent bénéficient allègements fiscaux.
Par ailleurs, dans le cadre d’une « opération de redynamisation de l’artisanat et du commerce » (ORAC) du syndicat mixte du pays Loire Beauce, certains artisans et commerçants peuvent bénéficier d’aides pour rénover et mettre aux normes leur outil professionnel.
L’église Saint-Sulpice est de style roman. Elle reposerait sur des fondations anciennes (le pape Innocent II l’ayant citée en 1139). La nef centrale, le bas-côté sud ainsi que le clocher à contreforts ont été reconstruits au début du XVI siècle, le bas-côté nord en 1828 et le chœur vers 1841, tout comme le presbytère attenant, aujourd’hui propriété privée.
Les cloches, dont une de 750 kilos, ont été fondues sur place par la maison « Bollée ». Les boiseries de la chapelle dite de « Semaine », proviennent du château de Pully.
Les vitraux portant des armoiries ont été offerts par des châtelains locaux. Trois vitraux des ateliers Lorin de Chartres sont signés et figurent à l’Inventaire général du patrimoine culturel : sainte Cécile (1882), saint-Vincent (1913) et saint Joseph,,.
Le Chemin de Croix et plusieurs pièces du mobilier sont répertoriés dans la base Palissy.
L’espace international de sculptures et beaux-arts était une galerie privée ouverte le et qui a été clos en décembre 2005.
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