Pose et nettoyage de gouttière Montargis (45200)

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À propos de Montargis

Montargis (/mɔ̃.taʁ.ʒi/ ) est une commune française située dans le département du Loiret, en région Centre-Val de Loire.

Montargis est l’une des deux sous-préfectures du Loiret. Son unité urbaine comprenait 56 866 habitants en 2020, ce qui en faisait la septième aire urbaine de la région Centre-Val de Loire et la deuxième du Loiret (derrière celle d’Orléans).

Montargis est située dans la région naturelle du Gâtinais à 33 km au sud de Nemours, à 38 km au nord de Gien, à 53 km au sud-ouest de Sens, à 68 km à l’est de la préfecture Orléans, à 76 km au nord-ouest de la préfecture de l’Yonne, Auxerre et à 109 km au sud de Paris.

La superficie de la commune est de 446 hectares ; son altitude varie de 82 à 112 mètres.

Le réseau hydrographique, d’une longueur totale de 10,5 km, est particulièrement compliqué et dense. Il se trouve être traversé du sud au nord par le Loing (2,01 km) et le Canal de Briare (2,24 km) ainsi que par le Vernisson et le Puiseaux qui confluent avant de se jeter dans le canal de Briare. De multiples canaux sont, d’autre part, à dénombrer dans le centre-ville de Montargis, qui ont contribué avec en particulier ses 131 ponts et passerelles au surnom de la « Venise du Gâtinais »[4].

Le canal de Briare permet à la navigation de relier les fleuves de Loire et de Seine et est un des plus anciens canaux de France et le premier de type canal à bief de partage, prototype de tous les canaux modernes. Avec les 54 km de son parcours et ses 38 écluses, en suivant principalement les vallées du Loing côté Seine et de la Trézée côté Loire, il relie le canal du Loing, depuis le hameau de Buges dans le Loiret, à la Loire et au canal latéral à la Loire à Briare. Le canal est géré par VNF.

Le Loing, d’une longueur totale de 142,7 km, prend sa source à Sainte-Colombe-sur-Loing, arrose la Puisaye et le Gâtinais et se jette dans la Seine à Moret-Loing-et-Orvanne. La station hydrométrique la plus proche de la commune est celle de Montargis, pont de Tivoli. La hauteur maximale, avant la crue de 2016, a été atteinte le avec 3,16 m[7].

Le Puiseaux, d’une longueur totale de 37,1 km, prend sa source dans la commune des Choux et se jette dans le Loing à Montargis, après avoir traversé 12 communes. Sur le plan piscicole, le Puiseaux est classé en deuxième catégorie piscicole. L’espèce biologique dominante est constituée essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[9].

Le Vernisson, d’une longueur totale de 37,1 km, prend sa source dans la commune de La Bussière et se jette dans le Canal 01 des Bonnins à Montargis, après avoir traversé 11 communes. Sur le plan piscicole, le Vernisson est également classé en deuxième catégorie piscicole[9].

Le lac des Closiers, de 12 hectares, a été créé en 1961 et est alimenté par le Loing. Flanqué d’une piscine, certaines de ses parties sont ouvertes à la baignade, d’autres à divers sports aquatiques (kayak, etc.). Un skate park complète son équipement.

L’inventaire des zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Montargis comprend une ZNIEFF.

La ZNIEFF, de deuxième génération et de type 2, dénommée forêt de Montargis, d’une superficie de 4 598 hectares, est répertoriée depuis 1985-86 pour ses intérêts écologiques et faunistiques. Elle s’étend sur 9 communes, dont Montargis pour la frange extrême sud-ouest de la ZNIEFF correspondant à une patite partie nord-est de la commune[12]. Son altitude varie entre 88 et 133 m. Le chêne est l’essence la plus représentée, toutefois, la chênaie-hêtraie est présente sous forme de stations de faible superficie. La flore se caractérise par la présence de végétaux associés aux sols acides comme la callune (Calluna vulgaris), la violette des chiens (Viola canina) ou la myrtille (vaccinium myrtillus), et aux sols neutres à légèrement alcalins sur calcaire ou marne (Rosa micrantha, la scille à deux feuilles (Scilla bifolia), le céphalanthère à longues feuilles (Cephalanthera longifolia), le gaillet odorant (Galium odoratum)[14]. Un réseau complexe de mares (toutes ne sont pas en eau la même année) conduit à de notables déplacements d’amphibiens en période de reproduction. Le nord-est du massif est ainsi directement concerné. Le nord du massif, nettement relié à la vallée de la Clairis correspond également à un secteur de mouvements importants de mammifères grands et petits ainsi que pour l’avifaune. L’ intérêt pour les chiroptères semble s’être déplacé durant les années vers la vallée de la Clairis. La forêt de Montargis est gérée par l’Office national des forêts[15].

Montargis est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l’Insee,,,. Elle appartient à l’unité urbaine de Montargis, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[19] et 56 866 habitants en 2020, dont elle est ville-centre,.

Par ailleurs la commune fait partie de l’aire d’attraction de Montargis, dont elle est la commune-centre. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22][23].

Montargis est composé de plusieurs cités : la Chaussée, Kennedy et Chautemps.

L’unité urbaine de Montargis regroupe les dix communes de la communauté d’agglomération de l’agglomération montargoise et rives du Loing et environ 56 023 habitants : Montargis (16 701 hab.), Châlette-sur-Loing (13 969 hab.), Amilly (11 497 hab.), Villemandeur (5 650 hab.), Pannes (2 913 hab.), Corquilleroy (2 395 hab.), Cepoy (2 292 hab.), Vimory (1 081 hab.), Paucourt (860 hab.) et Conflans-sur-Loing (356 hab.).

L’aire urbaine de Montargis est l’une des quatre aires urbaines du Loiret, elle regroupe 32 communes sur 454 km pour environ 68 000 habitants.

L’occupation des sols de la commune, telle qu’elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l’importance des territoires artificialisés (96,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (92,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (76,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (17,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,6 %), forêts (2 %), prairies (1,7 %).

L’évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIII siècle), la carte d’état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l’IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd’hui)[Carte 1].

La gare de Montargis a été ouverte en 1860, permettant de relier la ville à Paris. En parallèle ont eu lieu des liaisons avec Orléans, Sens (vers Châlons-en-Champagne), ainsi que Pithiviers (vers Étampes).

Montargis et son agglomération sont desservies par le réseau Amelys (réseau urbain). Le réseau est exploité par la filiale de la SNCF Keolis Montargis, il comporte cinq lignes de bus.

La ville est également desservie par le réseau interurbain du Loiret via les lignes 4 6 10 11 12 13 14 15.

Par la route, la ville est accessible via les sorties 18 de l’autoroute A77 et 5 de l’A19. La route départementale 2007 — ex-route nationale 7 — traverse le territoire de la commune tandis que route départementale 2060 — ex-route nationale 60 — contourne la ville par le sud.

Montargis est desservie par une gare ferroviaire (SNCF) située sur la ligne de Moret – Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache.

La commune de Montargis est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Loing), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité faible). Elle est également exposée à un risque technologique : le risque de transport de matières dangereuses . Entre 1999 et 2019, six arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune de Montargis : trois pour des inondations et coulées de boues et trois pour des mouvements de terrains[26].

Du fait de l’important réseau hydrographique et de la densité de population, le nombre de constructions vulnérables au risque d’inondation est important. Avant la crue de 2016, le Plan de prévention du risque inondation (PPRI) établi en 2007 estimait, pour une crue centennale, le nombre de logements touchés à près de 600, et le nombre de personnes exposées à 1700. L’habitat individuel en zone inondable est situé Rue du Prieuré, chemin de la Baignade, bd. Durzy, bd. Du Rempart, rue Dom Pèdre, av. Adolphe Cochery, rue Julien Bailly, rue du Président Franklin D. Roosevelt, rue de la Quintaine, rue Charles Gollier, rue Longeard, rue Lazard Carnot et chemin de St. Denis et l’habitat collectif : Bd. Durzy, bd. du Rempart, rue Dom Pèdre, av. Adolphe Cochery, rue Julien Bailly, rue de la Quintaine, rue Charles Gollier, rue Longeard, rue Lazard Carnot, bd. du Chinchon. Les crues ont essentiellement lieu aux mois de décembre, janvier et février, qui concentrent l’ensemble des crues majeures, plus rarement en automne (), et au printemps (). Les deux crues de référence sont celles de (3,16 m à Montargis) et désormais aussi de mai- (3,36 m à la même station)[28][29]. Le risque d’inondation est pris en compte dans l’aménagement du territoire de la commune par le biais du PPRI Agglomération montargoise et Loing Aval approuvé le par arrêté préfectoral et modifié en 2013 pour la commune de Dordives.

Le territoire de la commune peut également être concerné par un risque d’effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l’inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités.

Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l’objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d’un changement d’humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l’eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l’été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumis à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l’échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[33].

Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[26].

La commune est concernée par le risque de transport de matières dangereuses, en raison du passage sur son territoire d’une ligne de transport ferroviaire et d’itinéraires routiers structurants supportant un fort trafic (les routes départementales D2007 et D2060),.

Bas latin Mons Aridiaci. Mons = hauteur, et Aridiacus, gentilice Aridius et suffixe acus : la hauteur sise dans le domaine appelé Aridiacus ; Aridiacus = le domaine d’Aridius. Aridius aboutit régulièrement à Aregius par consonnification du i. La forme française la plus ancienne est Montargi, dérivée de Montem Aredjacum, puis Montargis où -is = -y. Le s final est parasite et muet.

Jules César, dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules, lui donne le nom de Morita Regulo d’après un petit roi local appelé Moritas. Plusieurs érudits soulignent que Clovis I a remarqué l’importance de la butte de Monte Regis dans sa lutte contre les Wisigoths ariens lorsqu’il a amené la frontière sud de son royaume jusqu’à la Loire[36][37][38].

Montargis a été appelée, à diverses époques mais de manière très marginale, Montargis-le-Franc du fait de (puis en référence à) la franchise accordée par le roi Charles VII en 1430, ainsi qu’en référence à ses armoiries. On désigne parfois la ville sous le nom de « Venise du Gâtinais», en raison de ses canaux et de ses 131 ponts et passerelles.

Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Mont-Coulounies.

Quatre hameaux en France portent le nom de Montargis, à Bretteville-du-Grand-Caux (Seine-Maritime, Montargis 1953. Il s’agit sans doute d’un transfert de toponyme), Javerdat (Haute-Vienne), Montauban (Tarn-et-Garonne) et Savigné-l’Évêque (Sarthe).

La ville de Montargis acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l’Assemblée Nationale puis celui de « commune », au sens de l’administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[41]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l’organisation municipale pour qu’un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central.

Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n’a affecté la commune depuis sa création.

Initialement constitué par arrêté préfectoral le , le district urbain de l’agglomération Montargoise, le plus ancien district de France, regroupait huit communes dont la commune de Montargis. Celui-ci avait des compétences réduites : ordures ménagères, transports, service départemental d’incendie et de secours (SDIS) et assainissement. La communauté d’agglomération a été créée dans l’optique d’avoir une mutualisation des moyens. En application des dispositions de la loi n°99-586 du relative au renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale, le district s’est transformé en communauté d’agglomération qui a pris le nom de « Agglomération Montargoise et Rives du Loing » par arrêté préfectoral du . Les statuts dont été adoptés le . La commune appartient à d’autres établissements publics de coopération intercommunale, de type syndicats ou autres regroupements intercommunaux. Le découpage territorial de ces structures est en constante évolution dans une perspective de rationalisation et d’efficience des services[Note 4].

La loi du portant nouvelle organisation territoriale de la République (dite loi NOTRe), visant une réduction du nombre d’intercommunalités en France, fait passer de 5 000 à 15 000 habitants, sauf exceptions, le seuil démographique minimal pour constituer une intercommunalité et a un impact sur les périmètres des intercommunalités du département du Loiret dont le nombre passe de 28 à 16. Mais la communauté d’agglomération Agglomération Montargoise et Rives du Loing, dont la population totale dépasse le nouveau seuil minimal, ne voit pas son périmètre changer et la commune de Montargis en reste donc membre. Cette loi a toutefois un impact sur ses compétences avec l’attribution de nouvelles compténces comme de la gestion des milieux aquatiques et de la prévention des inondations à partir du .

Sous l’Ancien Régime, à la veille des États généraux de 1789, la ville de Montargis était rattachée sur le plan ecclésiastique à l’ancien diocèse de Sens et sur le plan judiciaire au bailliage de Montargis[48].

La loi du divise le pays en 83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Montargis est alors incluse dans le canton de Montargis, dont elle est le chef-lieu, le district de Montargis et le département du Loiret.

Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Montargis aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l’historique de l’évolution de leurs territoires.

La commune de Montargis est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire, à la fois circonscriptions administratives de l’État et collectivités territoriales.

Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Montargis, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste), pour un mandat de six ans renouvelable[63]. Il est composé de 33 membres. L’exécutif communal, est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c’est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.

Depuis 1944, neuf maires se sont succédé :

Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué quatre fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris.

Au , Montargis est jumelée avec :

Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques. Au , la production et la distribution de l’eau potable sur le territoire communal sont assurées par la Communauté de l’Agglomération Montargoise Et des Rives du Loing (A.M.E.)[72][73][74]. L’eau brute est pompée par le biais de six forages : trois à Amilly (la Chise 1, la Chise 2 et la Chise 3) et trois à Pannes (la Justice-Aunois, la Rivière-Aunois et la Grand Aunois). En 2015, 3 410 022 m d’eaux brutes ont été prélevés en nappe pour desservir les 21 102 abonnés de l’agglomération montargoise (soit 52 092 habitants raccordés)[75].

La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte, est également assurée par l’A.M.E.[77][78][79] qui dispose ainsi en 2015 d’un réseau de 384,8 km, de 11 737 regards de visite et de 145 postes de relevage et de trois stations d’épuration principales situées à Chalette-sur-Loing, à Amilly et à Vimory. La commune est raccordée à une station d’épuration située sur le territoire de la commune de Châlette-sur-Loing, mise en service le et dont la capacité nominale de traitement est de 85 000 EH, soit 16 700 m/jour. Cet équipement utilise un procédé d’épuration biologique dit « à boues activées ». Son exploitation est assurée en 2017 par Lyonnaise des Eaux Amilly[81][82].

Certaines rues de la commune ne sont pas desservies par le réseau d’eaux usées (réseau d’assainissement collectif) de l’Agglomération montargoise et les habitations doivent dès lors être pourvues d’un système d’assainissement individuel. L’assainissement non collectif (ANC) désigne ces installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel. L’agglomération montargoise assure le service public d’assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[84][80].

Le « prix de l’eau » doit permettre de financer l’ensemble des investissements (mise en place de nouveaux ouvrages, mise aux normes du patrimoine existant, renouvellement du patrimoine, etc.) mais aussi les frais de fonctionnement du service (frais de personnel du service, électricité, produits de traitement, renouvellement du matériel, analyses, élimination des déchets, etc.). L’observatoire national des services d’eau et d’assainissement publie la description actualisée des services publics d’eau potable et d’assainissement, qu’il s’agisse de leur organisation, de leur tarif ou de leur performance[86]. Le prix au m est calculé pour une consommation annuelle de 120 m3 (référence INSEE).

En 2016, la commune est membre du syndicat mixte de ramassage et de traitement des ordures ménagères (SMIRTOM) de Montargis, créé en 1968. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles, des emballages ménagers recyclables et des encombrants en porte à porte et du verre en points d’apport volontaire[98]. Un réseau de trois déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche est située sur la commune d’Amilly.

Le SMIRTOM de Montargis procède également à l’élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective dans l’unité d’Amilly, construite en 1969. Une convention de délégation du service public de traitement a été conclue en 2013 avec la société Novergie Centre, filiale énergie du Groupe Suez pour la valorisation énergétique des déchets.

Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté d’agglomération Agglomération montargoise et rives du Loing en application de la loi NOTRe du [101].

La commune est située dans l’académie d’Orléans-Tours et possède les établissements scolaires suivants :

Le Centre Hospitalier de l’Agglomération Montargoise (CHAM), situé sur la commune limitrophe d’Amilly est le principal hôpital de l’est du Loiret. Il dispose de 895 lits en 2019, dont :

La ville dispose aussi de la Clinique de Montargis située 46 Rue de la Quintaine.

Montargis relève du conseil de prud’hommes de Montargis, de la Cour administrative d’appel de Nantes, de la Cour d’appel d’Orléans, de la Cour d’assises du Loiret, du tribunal administratif d’Orléans, du tribunal d’instance de Montargis, du tribunal de commerce d’Orléans, du tribunal de grande instance de Montargis, du tribunal paritaire des baux ruraux de Montargis et du tribunal pour enfants de Montargis.

L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l’Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d’information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d’une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d’une enquête par sondage auprès d’un échantillon d’adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans,.

En 2020, la commune comptait 14 738 habitants, en augmentation de 5,29 % par rapport à 2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 19 175 , ce qui plaçait Montargis au 31 305 rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[112].

Montargis héberge une antenne de la chambre de commerce et d’industrie du Loiret.

Le , le ministère de l’Intérieur a annoncé la fermeture de l’école de la gendarmerie nationale qui assurait la formation des gendarmes adjoints volontaires.

Communément appelée église de la Madeleine ou église Sainte-Madeleine et parfois église Sainte-Marie,, cette église date des XIIe, XV et XVIe siècles et seconde moitié du XVII siècle. Elle a été restaurée et complétée sous la direction d’Eugène Viollet-le-Duc à partir de 1863. Elle est classée au titre des monuments historiques par arrêtés des (ensemble sauf la tour-clocher) et 10 juillet 2000 (tour-clocher)[116].

La nef, construite à la fin du XII siècle, est le reste de la première église paroissiale indépendante du château, probablement fondée par Philippe Auguste. Les chapelles du flanc gauche ont été ajoutées à la fin du XVe siècle ou au début du XVI siècle.

Le chœur est la partie la plus remarquable. Il a été construit après l’incendie du , qui détruisit presque toute la ville. L’aide financière du roi arrive dès 1526. La voûte de la dernière chapelle à droite porte la date de 1545. Les travaux durent être interrompus dans la période trouble de 1562-1567, où la Madeleine est pillée par les huguenots. Les chapelles du flanc gauche sont voûtées en 1571-1572. Une fois achevé l’étage des chapelles, on passe à la construction des piliers. Le marché de construction d’un pilier est signé le . La voûte du déambulatoire derrière le maître-autel est datée de 1586. Les travaux auraient été achevés en 1608 : la dédicace a lieu le . Les voûtes du vaisseau central, en brique et en plâtre, datent de 1860. Il semble que le vaisseau central soit resté couvert d’une charpente jusqu’à cette date. La construction de chœur a été attribuée, sans preuve mais non sans vraisemblance, à Jacques Androuet du Cerceau, le célèbre architecte de Renée de France.

Du Cerceau vient à Montargis et travaille pour Renée de France dès 1560. En 1581, il habite en permanence à Montargis. L’on admet généralement que si Du Cerceau est intervenu sur le chantier de la Madeleine, ce ne pourrait être que trop tardivement pour participer à la définition du parti. Rien n’est moins sûr. Car ce qui fait l’originalité du chœur de Montargis, ce n’est pas son plan, assez banal, mais le traitement des vaisseaux en église-halle : le vaisseau central, les collatéraux et le déambulatoire, très élancés, ont la même hauteur. Ce parti rappelle certaines églises italiennes, les églises gothiques du Sud-Ouest de la France ou les Hallen-Kirche du gothique tardif de l’Allemagne du Sud. Or le choix de ce parti, que l’on ne peut attribuer qu’à un maître, a bien pu n’intervenir que tardivement puisque l’implantation des piliers ne date que des années 1570. La première allusion à Jacques Androuet Du Cerceau comme architecte du chœur de la Madeleine remonte à 1630.

Les voûtes de la nef ont souffert de l’effondrement du clocher en 1656. Sans doute ont-elles été refaites, au moins partiellement, à cette occasion.

Les derniers grands travaux datent de 1860 et ont été menés par Viollet-le-Duc et Anatole de Baudot : construction des parties hautes et de la flèche de la tour-clocher, des chapelles droites de la nef, du portail du bras droit, des voûtes du vaisseau central du chœur ; peinture polychrome pour l’ensemble.

La plupart des vitraux datent des années 1860, sortis des ateliers Lobin de Tours. Ils incluent le seul vitrail de France représentant des Japonais convertis,. Un autre de ces vitraux représente le combat du célèbre chien de Montargis dans son duel avec Macaire, l’assassin de son maître Aubry de Montdidier[119]. Celui représentant la Cène a été restauré en 1995,. Une verrière de la nef, Baptême du Christ, est de l’atelier Gaspard Gsell de Paris[121] ; elle est signée GL (Gsell Laurent) et date de 1878.

Elle est caractérisée par ses nombreuses voies d’eau sillonnant la ville, avec un nombre de ponts assorti dont certains des plus remarquables se trouvent sur le trajet du « circuit des ponts » mis sur pied par l’office de tourisme. Le canal de Briare et le Loing ceignent l’est et le nord de la vieille ville, le Puiseaux la traverse du sud au nord, et plusieurs canaux la sillonnent d’est en ouest en reliant ces deux voies d’eau.

On peut noter la passerelle Victor Hugo sur le canal de Briare, construite dans le style Eiffel en 1891 et moins connue sous le nom de passerelle de la Marolle, qui relie le boulevard Durzy et le boulevard des Belles-Manières : confluence d’un bras du Loing avec le canal de Briare, c’était le point de relâche des coches d’eau, que le boulevard des Belles-Manières reliait au relais des diligences à l’hôtel de la Poste sur la place Victor-Hugo (extrémité sud de la rue Dorée). Le boulevard des Belles-Manières est ainsi nommé car il était la promenade favorite du  » beau monde  » de l’époque.
Le pont Saint-Nicolas, ou pont de la Société Générale, toujours sur le canal de Briare, était le pont de l’une des cinq anciennes portes de la ville ; achevé en 1855, il a remplacé un autre pont situé 29 mètres plus loin : le but de cette nouvelle construction était d’aligner la rue Dorée et la gare,. La passerelle Saint-Nicolas, 128e pont de Montargis, a été construite en 2006 à l’emplacement de l’ancien pont Saint-Nicolas.
Le Pont Neuf, du début du XVII siècle, relie la rue de la Poterne et l’ancienne place des Halles (actuellement place de la République). Il est constitué de deux ouvrages maçonnés dont l’un enjambe le bras d’eau de l’Étoile (à droite sur la photo ci-dessous) et celui du moulin de la Pêcherie (à gauche sur la photo).

Le pont du Loing n’enjambe pas le Loing mais le canal de Briare.

Il existe de nombreux autres ponts et passerelles dans Montargis (131) d’où le surnom  » Venise du Gâtinais « .

Les beaux platanes qui bordent le canal de Briare sur pratiquement toute la traversée de la ville ont été plantés en 1790 sur ordre de François Bizot, directeur des canaux de cette époque.

Une chanson de l’artiste David TMX s’intitule Voir Montargis et mourir.

Les pralines : amandes grillées et caramélisées selon une recette due à Clément Jaluzot, officier de bouche du duc de Praslin sous Louis XIII. Cette recette a été reprise à la fin du XIXe siècle par la maison Mazet, maison de confiserie fondée à Montargis par Clément Jaluzot, et s’est perpétuée jusqu’à nos jours.

Les crottes du Chien, célébrant le chien de Montargis, sont un praliné noisette dans une coque de nougatine entourée de chocolat noir.

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FAQ

Notre établissement peut travailler partout pour effectuer la pose de toiture, la maintenance ou la rénovation, le nettoyage, la fixation de système de canalisation, le système d’isolation de vos combles ainsi que l’installation de fenêtre dans la ville de Montargis et au alentour. Vous pouvez nous joindre dans le problème. Nous ferons un plaisir de vous conseiller en tant que couvreur qualifié au sein de la ville de Montargis.

Il est nécessaire d’effectuer des services de nettoyage à vos {gouttières} au moins deux fois par an, à savoir, durant l’automne et le printemps. Les défeuillaisons en automne pourront causer le bouchage de votre gouttière. Au printemps ou au début de la période estivale, vos gouttières pourront être aussi obstruées par les pollens, les pétales de fleur et les graines. Un décrassage s’avère alors essentiel durant ces périodes afin que vos gouttières soient prêtes à recevoir les fortes pluies en été. La société se met à votre disposition pour vous apporter des services à la hauteur de vos demandes.
  • Nous fournissons des devis sur-mesure et non payants
  • Nous disposons de tous les documents d’assurances nécessaires
  • Notre société est attestée et labellisée
  • Nous nous servons que des produits de qualité en tant que couvreur à Montargis.
  • Nous garantissons toutes nos prestations dans le respect du délai d’exécution
  • Nous proposerons une assurance décennale
  • Nous faisons notre intervention dans le respect des normes de la sécurité
  • Nous garantissons l’hygiène de nos chantiers
  • Nous accompagnons nos clients tout au long des travaux
  • Un personnel toujours disponible
  • Une équipe formée, chaque couvreur dispose d’un parfait niveau de compétence.
L’entretien de sa toiture de résidence vous aide à vous prémunir des intempéries, mais également de préserver la valeur de votre habitation. En principe, un revêtement en excellent état est gage de sagesse pour le bonheur de sa famille. Les points qu’il faut examiner fréquemment à Montargis sont l’herméticité et le vieillissement de l’ossature. Pour vous assurer du parfait état de votre toit, dépoussiérez la couverture du toit en contactant un agent couvreur qualifié pour faire disparaitre du toit et de gouttières les mousses et autres végétaux qui peuvent le dégrader. De même, il est important d’examiner l’encastrement et la lubrification du mécanisme des volets de toit. Le contrôle de la fixation des ardoises ou tuiles sur la toiture est aussi un point qui requiert une attention particulière, spécialement à la suite des mauvais temps. L’ossature de la charpente ne doit pas s’exposer aux infiltrations et une recherche de l’existence d’insectes xylophages (termites, capricornes) devrait être effectué constamment par un couvreur-zingueur. Bénéficiez des travaux de modernisation de votre couverture pour envisager une autre isolation convenable et gagner en confort, en période d’été comme en période d’hiver.

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