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Saint-Ay (prononcer Saint-I [sɛ̃ti]) est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.
Située en bordure de la Loire, la commune est incluse dans le périmètre de la région naturelle du Val de Loire inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Saint-Ay se trouve en rive droite de la Loire (au nord du fleuve), à 15 km par la route (12 km à vol d’oiseau) de l’extrémité ouest du département du Loiret et du département de Loir-et-Cher. La commune est dans la région agricole et naturelle du Val de Loire, dans l’aire urbaine d’Orléans et le bassin de vie de cette dernière[4].
À vol d’oiseau Saint-Ay se situe à 12,4 km à l’ouest d’Orléans, préfecture du département, et à 5,8 km à l’est de Meung-sur-Loire, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant mars 2015[4].
Les communes les plus proches sont : Chaingy (3 km), Mareau-aux-Prés (3,7 km), Cléry-Saint-André (4,3 km), Huisseau-sur-Mauves (5,2 km), Saint-Hilaire-Saint-Mesmin (5,6 km), Meung-sur-Loire (5,8 km), Mézières-lez-Cléry (5,9 km), La Chapelle-Saint-Mesmin (6,9 km), Dry (7,3 km) et Le Bardon (7,9 km).
Les lieux-dits suivis d’une astérisque sont situés à l’écart de la route indiquée.
La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l’ère géologique la plus récente sur l’échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d’années. La formation la plus ancienne est du calcaire de Pithiviers remontant à l’époque Miocène de la période Néogène. La formation la plus récente est des alluvions récentes des lits mineurs remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « n°362 – Patay » et « n°397 – Beaugency » de la carte géologique au 1/50 000 du département du Loiret[8][9] et leurs notices associées,.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 10,07 km[12][Note 1]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l’IGN, est quant à elle de 10,33 km[9]. Son relief est relativement plat puisque la dénivelée maximale atteint 26 mètres. L’altitude du territoire varie entre 82 m et 108 m.
La ville est située en bordure de la Loire, ce qui a bien sûr eu une grande influence sur sa vie au fil des siècles.
Elle est traversée par une rivière : la Mauve de Saint-Ay, bref cours d’eau venant du nord et se jetant dans la Loire à quelque 220 m en aval de la limite de commune.
La commune est traversée par la RD 2152 longeant la Loire et, en limite nord-ouest de commune, par l’autoroute A10. L’aire de repos de Chauvry se situe sur la commune.
La ligne 9 du réseau d’autocars Ulys dessert Orléans, Chaingy, Meung-sur-Loire, Beaugency et Cravant, avec trois arrêts sur la commune.
La ligne ferroviaire du Transport express régional Centre-Val de Loire Orléans-Tours passe à Saint-Ay, où plusieurs trains font un arrêt.
La réserve naturelle nationale de Saint-Mesmin est une aire protégée faisant partie des réserves naturelles de France et dont le statut est défini par la loi relative à la démocratie de proximité du . Elle a été créée par décret du 14 décembre 2006. Elle comprend la partie de la vallée de la Loire située dans le domaine public fluvial s’étendant de Saint-Pryvé-Saint-Mesmin et Mareau-aux-Prés en rive gauche, à La Chapelle-Saint-Mesmin, Chaingy et Saint-Ay en rive droite ainsi que certaines parcelles cadastrées de la commune de Saint-Pryvé-Saint-Mesmin. Elle s’étend sur 263 ha, auxquels s’ajoute un périmètre de protection de 90 ha, et englobe la pointe de Courpain (boisement alluvial situé au confluent de la Loire et du Loiret) et les îles de Mareau. La zone se superpose pour partie à la zone de protection spéciale vallée de la Loire du Loiret du réseau Natura 2000 et à la zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique de type 2 « Île de Saint-Pryvé-Saint-Mesmin et abords ». La variété des milieux a permis le développement d’une flore très riche et diversifiée, avec 558 espèces de plantes supérieures recensées dont 3 protégées au niveau national (pulicaire vulgaire, gagée des prés, tulipe sauvage) et 5 au niveau régional (limoselle aquatique, pigamon jaune, corydale à bulbe plein, laîche de Loire, scille d’automne). Le castor d’Europe a fait son apparition sur la réserve en 1983, à la suite de sa réintroduction en amont de Blois. Nocturne, il se laisse difficilement observer mais les traces de son activité sont nombreuses[19].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s’engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d’habitats et d’espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L’objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État Membre. les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés,. Les sites Natura 2000 présents sur le territoire communal de Saint-Ay sont au nombre de deux[INPN 1].
L’inventaire des zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Saint-Ay comprend deux ZNIEFF.
Saint Agylus ou Saint Ay était un vicomte d’Orléans, converti lors d’une poursuite d’esclave. Il meurt le et est enterré dans le chœur de l’église, alors cœur d’un petit village de pêcheurs. Le village subit par la suite les vicissitudes des invasions normandes et de la guerre de Cent Ans.
Au début du XIII siècle, le hameau de Voisins appartenait au seigneur Hugues II le Bouteiller et faisait partie des bois de Montpipeau[26] (maintenant réduits essentiellement au nord-est de Huisseau et nord-ouest de Chaingy). C’est là que s’installèrent en 1214 une abbaye pour femmes originellement située 5 km plus au nord, au milieu du bois actuel de Montpipeau, sur l’emplacement d’une abbaye pour hommes, à l’Ermitage de Bucy Saint Liphard. Cette abbaye de femmes, établie en 1212 par Manassès de Seignelay, évêque d’Orléans, déménagèa à ce nouvel emplacement pour y bénéficier d’un accès à l’eau plus aisé, car situé sur le cours du Meauve, mais toujours dans le bois de Montpipeau, qui à l’époque s’étendait jusque là. Ses nonnes furent appelées « les Bernardines de l’Ordre de Cîteaux ». Ce fut peut-être la première abbaye réservée aux femmes en Orléanais et elle a perduré de 1214 à 1778[26]. Dès sa création elle a reçu des donations importantes, dont l’accumulation en fit rapidement un riche établissement ; par exemple Agnès dame d’Herbrault lui donna avant sa mort en 1218 la grosse et la petite dime qu’elle possédait à Bonneville (paroisse de Coulmiers), à Rozières et à Huisseau, ou encore la donation en 1216 confirmée par Manassès, de toute la terre se trouvant en dehors des fortifications de Voisins – et bien d’autres, car les rois, qui venaient régulièrement chasser dans les environs, ajoutèrent renommée et richesses à l’abbaye[27].
Deux sceaux en cire de l’abbaye sont mentionnés : l’un du couvent au XIV siècle, l’autre de Florence de Boissy, abbesse en 1424. Un autre sceau de l’abbaye, en argent, se trouvait en 1892 au musée historique d’Orléans[28][Note 4] (maintenant appelé musée historique et archéologique de l’Orléanais).
Étienne Lorenz, propriétaire du château de Saint-Ay (près de la Loire, et non le château de Voisins) au XVI siècle, y accueillit souvent son ami François Rabelais, qui y écrivit le « Tiers Livre de Pantagruel ». La tradition veut que ce faisant Rabelais se fût assis au bord d’une fontaine, près de la grève de la Loire ; cette fontaine, appelée depuis « fontaine de Rabelais », se trouve sur le GR 3, qui longe la rive gauche de la Loire[29]. Elle a été classée monument historique en 1935. Elle porte une plaque commémorative, posée en 1952 pour le quatrième centenaire de la mort de Rabelais (1552).
Geoffroy Payen, sire de Montpipeau, fonda ensuite une chapellenie à l’Abbaye de Voisins pour la sépulture de son épouse Héloïse, afin de faire dire des messes en l’église de Voisins et il entendit y avoir lui aussi sa sépulture.
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom d’Ay-sur-Loire.
Elle devient, au XIX siècle et au début du XXe siècle, une commune essentiellement vinicole.
Saint-Ay est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l’Insee,,,. Elle appartient à l’unité urbaine de Chaingy, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[37] et 7 117 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue,.
Par ailleurs la commune fait partie de l’aire d’attraction d’Orléans dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[40][41].
L’occupation des sols de la commune, telle qu’elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l’importance des territoires agricoles (74,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,3 %), zones urbanisées (22,2 %), zones agricoles hétérogènes (9,9 %), eaux continentales (2,9 %), forêts (0,7 %)[42].
L’évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIII siècle), la carte d’état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l’IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd’hui)[Carte 1].
La commune prescrit l’élaboration d’un plan d’occupation des sols en octobre 1972. Le document est approuvé en juillet 1980 et révisé en juin 1987 et mars 1990.
La loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains du 13 décembre 2000, dite loi SRU, complétée par la loi urbanisme et habitat du 2 juillet 2003, marque une évolution de la planification urbaine en créant notamment les plans locaux d’urbanisme (PLU), vecteurs de projets de territoire, appelés à se substituer progressivement aux plans d’occupation des sols. Le PLU contient deux éléments nouveaux par rapport au POS : le plan d’aménagement et de développement durable (PADD), qui exprime le projet de la ville par des orientations générales en matière d’urbanisme, de développement, d’équipement et de préservation de l’environnement et les orientations d’aménagement et de programmation (OAP) qui correspondent à des zooms qui peuvent porter sur des quartiers ou secteurs à mettre en valeur, réhabiliter, restructurer ou aménager, ou sur l’aménagement d’un espace public, etc. Dans ce cadre le conseil municipal prescrit l’élaboration d’un plan local d’urbanisme le 10 février 2003. Après l’enquête publique qui s’est déroulée en mai 2006, le document est approuvé le 11 décembre 2006. Une révision simplifiée est approuvée en février 2008,.
La commune est membre du Pays Loire Beauce, qui regroupe 38 communes. En 2012 les Pays Forêt d’Orléans Val de Loire, Loire Beauce et Pays Sologne Val-sud sont les seuls territoires du département du Loiret ne disposant pas de schéma de cohérence territoriale (SCoT). Compte tenu de l’intérêt de cet outil pour l’avenir des territoires, les élus de ces pays décident d’engager une démarche commune d’élaboration de SCOT. Le comité syndical du Pays Loire Beauce se prononce majoritairement en janvier 2013 pour prendre la compétence « Elaboration, gestion et suivi du Schéma de Cohérence Territoriale » dans ses statuts. Le périmètre de SCoT à l’échelle des 38 communes composant le Pays Loire Beauce est arrêté par le Comité Syndical le 26 juin 2013[46]. Les trois SCoT sont lancés officiellement et simultanément à La Ferté-Saint-Aubin le 21 juin 2014, l’assistance à maîtrise d’ouvrage étant confiée à un seul bureau d’études[48]. Après étude et concertation de 2014 à 2017, le document doit être approuvé en 2018.
La commune est traversée par deux axes principaux : l’autoroute A10 et la route départementale RD2152.
L’autoroute A10, dite « L’Aquitaine », relie Paris à Bordeaux (au niveau de sa rocade) via Orléans, Tours, Poitiers et Niort et traverse la partie nord de la commune. L’accès le plus proche est l’échangeur de Meung-sur-Loire, qui constitue la sortie n°15.
La RD 2152 est une route à grande circulation. Il s’agit de l’ancienne RN 152 qui reliait Briare à Angers par la rive droite de la Loire lors de sa création en 1824, et qui succédait à la Route impériale 172[51]. En 2005, elle est déclassée dans sa totalité et transférée au département du Loiret par arrêté préfectoral du 22 décembre 2005, consécutivement au décret du 5 décembre 2005[53] qui définit la nouvelle consistance du réseau routier national et qui prévoit de maintenir dans le réseau routier national que la partie la plus méridionale de la route, entre le débouché de l’A66 et l’Espagne. Cet axe traverse la commune du nord-est au sud-ouest et supporte en 2014 un trafic de 8 061 véhicules/jour sur la section traversant la commune.
Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.
En 2016, Saint-Ay est desservie par la ligne régulière n°9 du réseau d’autocars interurbains Ulys qui relie Beaugency – Meung-sur-Loire – Saint Ay – Chaingy – Orléans[56]. Des correspondances SNCF sont assurées à la gare d’Orléans et TAO et Transbeauce à la Gare routière d’Orléans. À partir du , la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du 7 août 2015[57]. Le réseau de bus Rémi remplace donc tous les réseaux départementaux en région Centre-Val de Loire.
La commune est traversée par la ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean, l’une des grandes lignes de chemin de fer radiales françaises partant de Paris en direction du Sud-Ouest du pays. La gare de Saint-Ay est desservie par des trains TER Centre-Val de Loire circulant entre Blois ou Tours et Orléans.
La commune de Saint-Ay est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de la Loire), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Elle est également exposée à deux risques technologiques : le risque nucléaire et le risque de transport de matières dangereuses. Entre 1989 et 2019, cinq arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune : trois pour des inondations et coulées de boues et deux pour des mouvements de terrains[60].
La zone inondable de la commune fait partie du val d’Ardoux. La commune de St Ay est presque entièrement hors d’eau, seule une étroite bande entre bord de Loire et ruisseau de la Mauve est classée en zone inondable de même que la vallée de la Mauve qui peut être envahie par une remontée des eaux de la Loire. Le bourg de St Ay s’étend le long du coteau et remonte le long des rives de la Mauve de Saint-Ay. Les quelques biens situés en zone inondable sont en zone d’aléa très fort : un camping, une station d’épuration, des courts de tennis et quelques maisons et une résidence secondaire. Le risque d’inondation est pris en compte dans l’aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du val d’Ardoux, approuvé le [62].
Le territoire de la commune peut également être concerné par un risque d’effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l’inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités.
Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l’objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d’un changement d’humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l’eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l’été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est exposée à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l’échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[65].
Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[60].
Dans le domaine des risques technologiques, une partie du territoire de la commune peut être concernée par le risque nucléaire. En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont en effet susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. Or la commune se situe partiellement à l’intérieur du périmètre de 20 km du Plan particulier d’intervention de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de 20 km de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d’une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif. En cas d’incident ou d’accident nucléaire, des consignes de confinement ou d’évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[68].
La commune est exposée au risque de transport de matières dangereuses, en raison du passage sur son territoire d’un gazoduc et d’un oléoduc exploité par la société Trapil, d’une ligne de transport ferroviaire et d’itinéraires routiers structurants supportant un fort trafic (l’autoroute A10 et la route départementale D2152)[59][70].
La paroisse et bourg de Saint-Ay acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l’Assemblée Nationale puis celui de « commune », au sens de l’administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[72]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l’organisation municipale pour qu’un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central.
Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n’a affecté la commune depuis sa création.
La commune de Saint-Ay n’appartient à aucune intercommunalité à fiscalité propre jusqu’en 2011 et fait partie, à cette date, des 68 communes du Loiret dites « isolées ». La commune adhère à la communauté de communes du Val des Mauves lors de la création de cette intercommunalité le [76]. La commune appartient à d’autres établissements publics de coopération intercommunale, de type syndicats ou autres regroupements intercommunaux. Le découpage territorial de ces structures est en constante évolution dans une perspective de rationalisation et d’efficience des services. Depuis le , la commune est membre de la communauté de communes des Terres du Val de Loire.
Sous l’Ancien Régime, à la veille des États généraux de 1789, la paroisse de Saint-Ay était rattachée sur le plan ecclésiastique au diocèse d’Orléans, sur le plan judiciaire au bailliage d’Orléans , sur le plan militaire au gouvernement d’Orléans et sur le plan administratif à la généralité d’Orléans.
La loi du divise le pays en 83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Saint-Ay est alors incluse dans le canton de Huisseau, le district de Beaugency et le département du Loiret.
La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l’action de l’État. La régionalisation fonctionnelle des services de l’État (1945-1971) aboutit à la création de régions[81]. L’acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l’autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes. L’acte II intervient en 2003-2006[83], puis l’acte III en 2012-2015. Parallèlement l’État se réforme périodiquement. La réforme de l’administration territoriale de l’État (RéATE), entrée en vigueur au et issue de la révision générale des politiques publiques (RGPP) est une des grandes réformes visant à simplifier l’organisation de l’État.
Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Saint-Ay aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l’historique de l’évolution de leurs territoires.
La commune de Saint-Ay est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire, à la fois circonscriptions administratives de l’État et collectivités territoriales.
Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Saint-Ay, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste), pour un mandat de six ans renouvelable[97]. Il est composé de 23 membres. L’exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c’est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.
Au 31 décembre 2016, la commune est membre du syndicat mixte intercommunal pour le ramassage et le traitement des ordures ménagères (SMIRTOM) de la région de Beaugency, créé en 1971. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles en porte à porte, des emballages ménagers recyclables en porte à porte ou en points d’apport volontaire, du verre en points d’apport volontaire et des papiers en points d’apport volontaire [101]. Un réseau de sept déchèteries, dont une est située sur le territoire communal, accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). L’élimination et la valorisation énergétique des déchets est effectuée dans l’UIOM de Saran depuis 1996, exploitée par la société Orvade, filiale du groupe Véolia, par délégation de service de la communauté urbaine Orléans-Métropole[102].
Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes des Terres du Val de Loire, en application de la loi NOTRe du [103]. Dans ce nouveau cadre, le préfet du Loiret indique dans un courrier du aux présidents des communautés de communes concernées que le SMIRTOM de la région de Beaugency sera dissout le .
Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques. Au , la production et la distribution de l’eau potable sur le territoire communal sont assurées par la commune elle-même[106]. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du . Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l’exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[107][108].
La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte, est assurée par la commune elle-même[110]. La commune est raccordée à une station d’épuration située sur le territoire communal, mise en service le et dont la capacité nominale de traitement est de 3 500 EH, soit 760 m3/jour. Cet équipement utilise un procédé d’épuration biologique dit « à boues activées ». Son exploitation est assurée en 2017 par VEOLIA EAU – OLIVET,.
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel. Depuis le , la Communauté de communes des Terres du Val de Loire assure le service public d’assainissement non collectif (SPANC), après la fusion des communautés de communes du Val des Mauves, du Canton de Beaugency, du Val d’Ardoux et de la Beauce oratorienne située dans le Loir-et-Cher qui l’assuraient auparavant. Celui-ci a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations.
L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l’Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d’information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d’une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[116].
En 2020, la commune comptait 3 607 habitants, en augmentation de 10,27 % par rapport à 2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Le , le Val de Loire, région naturelle située au niveau du cours moyen de la Loire de Sully-sur-Loire (Loiret) à Chalonnes-sur-Loire (Maine-et-Loire), est inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) comme « paysage culturel ». Cette inscription reconnaît au site une « valeur universelle exceptionnelle (V.U.E.) » fondée sur la densité de son patrimoine monumental, architectural et urbain, l’intérêt du paysage fluvial et la qualité exceptionnelle d’expressions paysagères héritées de la Renaissance et du Siècle des Lumières. Toute altération de la V.U.E. est considérée comme une perte pour la mémoire de l’Humanité. Le préfet de la région Centre, préfet coordonnateur, approuve le plan de gestion pour le Val de Loire patrimoine mondial par arrêté en date du 15 novembre 2012[DREAL 3]. Trente-cinq communes du Loiret sont concernées, dont Saint-Ay où une frange de son territoire est inscrite et dont le reste du territoire est en zone tampon[DREAL 5].
La commune possède le label Ville fleurie (une fleur) attribué au concours des villes et villages fleuris de France.
L’école de la commune est l’une des neuf écoles associatives regroupées au Conservatoire de musique à rayonnement départemental d’Orléans.
Elle est située sur le sentier de grande randonnée GR 3, qui suit la Loire intégralement du mont Gerbier de Jonc à La Baule, sur une distance de 1 243 km.
La commune est dotée d’un camping municipal. On y trouve aussi un gîte rural, un gîte de France, quatre lieux offrant des chambres d’hôtes, trois restaurants et deux locations de salles.
Le baron René de Witte, petit fils de l’archéologue Jean de Witte, publia en 1911 ses recherches dans une monographie dressant l’histoire du village et des familles ayant fait l’histoire de Sant-Ay.
Lorsque vous avez une fuite d’eau sur votre toit, il est important de trouver l’origine et de la réparer rapidement afin d’éviter des dégâts plus
L’entretien régulier de la toiture est essentiel pour maintenir sa durabilité et sa performance à long terme. Pour les habitants d’Orléans, la question se pose
Les toits en shingle sont des systèmes de couverture très populaires, offrant une protection durable et à haut rendement énergétique. Si vous êtes à la
De nos jours, devenir charpentier est une profession très recherchée. Mais quel diplôme faut-il pour exercer ce métier ? Dans cet article nous allons vous
Notre société pourra intervenir en tout lieu pour la pose de toiture, la maintenance ou la remise en état, le nettoyage, la fixation de gouttière, l’isolation de vos combles ou bien encore la fixation de volet dans la ville de Saint-Ay et au alentour. N’attendez plus pour nous consulter en cas de doute. Nous serons heureux de vous conseiller en tant que couvreur certifié dans la ville de Saint-Ay.
Notre société est une entreprise de couvreur, Couverture Tilly.D, spécialiste en installation de toiture, de charpenterie et de zinguerie. Nous assurons aussi la recherche de fuite, la réparation et dépannage de toiture à Orléans, l’entretien, le nettoyage et le démoussage de toit ainsi que l’isolation (de combles et toiture), installation de gouttière et tout autre service dans le domaine de la couverture à Orléans et dans ces environs. N’hésitez pas à nous contacter pour l’ensemble de vos projets !
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