Comment trouver une fuite d’eau sur un toit dans le Loiret ?
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Saint-Denis-en-Val est une commune française située dans le département du Loiret, en région Centre-Val de Loire.
La commune est située dans le périmètre du Val de Loire inscrit au patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
La commune de Saint-Denis-en-Val se trouve dans le quadrant sud-ouest du département du Loiret, dans la région agricole du Val de Loire et l’aire urbaine d’Orléans[4]. À vol d’oiseau, elle se situe à 4,7 km d’Orléans, préfecture du département, et à 2,3 km de Saint-Jean-le-Blanc, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant mars 2015. La commune fait partie du bassin de vie d’Orléans[4].
Les communes les plus proches sont : Saint-Jean-le-Blanc (2,3 km), Saint-Jean-de-Braye (3,1 km), Combleux (3,5 km), Olivet (4,5 km), Orléans (4,7 km), Saint-Cyr-en-Val (5,3 km), Chécy (5,4 km), Semoy (6 km), Fleury-les-Aubrais (6,4 km) et Saint-Pryvé-Saint-Mesmin (6,5 km).
La commune est entièrement dans le lit majeur de la Loire, constitué d’une plaine alluviale comprise entre la Loire au Nord et le plateau solognot au sud. Les alluvions de cette plaine (Fy et Fz) sont récentes, datant de l’Holocène. Les sables de la Loire sont essentiellement constitués par des minéraux provenant de la désagrégation des roches granitiques et métamorphiques du Massif Central auxquels s’ajoutent principalement, sous forme de graviers et galets, des éléments locaux provenant de l’érosion de roches sédimentaires. Les limites du plateau solognot sont constituées par des alluvions plus anciennes : des alluvions de haute terrasse (Fvb) datant du Pléistocène (Minden) et des alluvions de haute et basse terrasse de la Loire (Fw et Fx), comprises entre 10 et 30 m et datant du Pléistocène.
Avec l’abandon des extractions de sables dans le lit mineur des cours d’eau dans les années 1990, les lits majeurs ont fait – et font encore l’objet d’une intense exploitation. La réduction des extractions dans les lits majeurs est un objectif national, ce principe étant inscrit depuis 1995 dans la circulaire qui précise les modalités d’élaboration des schémas de gestion des eaux. En région Centre-Val de Loire concernée en particulier par les extractions dans le lit majeur de la Loire, dans la continuité du protocole de « bonnes pratiques » mis en place par la Profession et les services de l’Etat en 1999, le SDAGE Loire-Bretagne 2010-2015 fixe un objectif de réduction progressive des extractions en lit majeur de 4 % par an. Cet objectif est reconduit dans le SDAGE 2016-2021[9]. Plusieurs entreprises d’extraction de matériaux sont en activité dans la commune.
Le territoire communal est relativement plat puisque la dénivelée maximale est de 6 mètres. L’altitude du territoire varie en effet de 93 mètres à 99 mètres,.
La commune bénéficie d’un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes du Loiret. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l’ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l’encadré ci-contre. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Orléans-Bricy, qui se trouve à 18,60 km à vol d’oiseau[13], où la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000, à 11,2 °C pour 1981-2010[15], puis à 11,7 °C pour 1991-2020.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s’engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d’habitats et d’espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L’objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État Membre. les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés,. Les sites Natura 2000 présents sur le territoire communal de Saint-Denis-en-Val sont au nombre de deux[INPN 1].
L’inventaire des zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Saint-Denis-en-Val comprend deux ZNIEFF.
La première mention manuscrite connue remonte à 836 : « Et en in prospectu Aurelianis, potestatem [= domaine] Bruerias, quae dicitur Ad Sanctam Dionysium, cum ecclesia in ipsis martyris honore dicata ». Ainsi le nom primitif de cette localité était : Bruerias = Les Bruyères, le domaine des Bruyères, une ancienne villa gallo-romaine, dédié à de saint Denis. Premier évêque de Paris vers 250, celui-ci est martyrisé vers 280 avec ses disciples Rustique et Éleuthère, et aurait gravi la montagne de Montmartre, la tête à la main[23][24].
Les mentions rencontrées ensuite sont : In potestate Sancti Dionysii en 1022, Et in Brueriis,avant le [26], Sanctus Dionisius in Vallibus en 1262, Sainct Denis en Val en mars 1358[28], Sainct Denys en Val en décembre 1398, Saint Denis en Vaulx en 1452[30], Sainct Denys en Val en janvier 1460 ; Saint Denis en Vaux en 1646[32] ; Saint Denis en Val en 1740,,, puis au XVIIIe siècle sur la Carte de Cassini et en 1801, dans l’arrêté du 5 vendémiaire an IX portant réduction des justices de paix du département du Loiret.
Des traces de quatre habitations gauloises ont été retrouvées. Une première église est construite au VI siècle, reconstruite plus tardivement (seul le portail roman, datant du XIe siècle, subsiste, inclus dans la façade de l’église actuelle).
Le village fut donné par les moines de l’abbaye Saint-Mesmin de Micy, comme l’atteste un certificat royal de 1022 fait par Robert le Pieux.
Le , Jeanne d’Arc arrive dans le village et traverse la Loire plus à l’est pour reconquérir Orléans. Sa famille s’installera à proximité, en particulier sa mère dans une ferme située sur la commune actuelle de Sandillon.
En 1530, Jacques Groslot construit le château de l’Isle sur une île de la Loire aujourd’hui disparue. Il a été en grande partie détruit par l’inondation de septembre 1866.
Le décret de l’Assemblée Nationale du décrète « il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne ». En 1790, dans le cadre de la création des départements, le Loiret compte alors 367 municipalités, rattachées à 59 cantons et 7 districts[37]. La municipalité de Saint Denis en Val est rattachée au canton d’Olivet et au district d’Orléans. Le terme « commune », au sens de l’administration territoriale actuelle, est imposé par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () : « La Convention nationale, sur la proposition d’un membre, décrète que toutes les dénominations de ville, bourg ou village sont supprimées et que celle de commune leur est substituée »[39]. Ainsi la municipalité de Saint Denis en Val devient formellement « commune de Saint Denis en Val » en 1793.
Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu’un rôle électoral, permettant l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés,. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d’importance en retrouvant une fonction administrative[40]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 58 à 31,. Saint-Denis-en-Val est alors rattachée au canton Nogen-sur-Vernisson et à l’Arrondissement d’Orléans par arrêté du 9 vendémiaire an X (),,. En 1806, la commune est rattachée au canton d’Orléans-Sud, un canton nouveau formé du faubourg Saint-Marceau et de toutes les communes du canton d’Olivet qui est supprimé[45]. Cette organisation va rester inchangée jusqu’en 1973 où la commune est rattachée au canton d’Olivet, puis au nouveau canton de Saint-Jean-le-Blanc en 1982[47].
Le village, étant situé en bordure de Loire, a subi de nombreuses inondations catastrophiques aux XVIII et XIXe siècles (1789, 1846, 1856 et 1866). Ce même siècle vit la disparition des vignes, conséquence du phylloxéra. Un quartier, les Auvernats, conserve par son nom issu d’un cépage le souvenir de cette activité. Par la suite, la commune devient essentiellement maraîchère et horticole.
En 1905 est ouverte par la Compagnie des tramways du Loiret une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique et à vapeur, le « tacot », allant d’Orléans à Brinon-sur-Sauldre et qui traverse le village. L’exploitation commerciale est arrêtée le . Cette ligne a cependant contribué à l’électrification du village, achevée vers 1934.
La Première Guerre mondiale emporte près d’un habitant sur 15 (64 morts pour 984 habitants). Un monument aux morts est inauguré en 1922.
Le village a subi peu de dégâts au cours de la Seconde Guerre mondiale et a servi de refuge pour de nombreux Orléanais.
En 1979, un forage géothermique permet d’accéder à une source de près de 70 °C mais trop saline pour être exploitable.
La devise de la ville est la suivante : In medio stat virtus, la vertu est au milieu.
Saint-Denis-en-Val est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l’Insee,,,. Elle appartient à l’unité urbaine d’Orléans, une agglomération intra-départementale regroupant 19 communes[52] et 282 269 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue,.
Par ailleurs la commune fait partie de l’aire d’attraction d’Orléans, dont elle est une commune du pôle principal. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[55][56].
L’occupation des sols de la commune, telle qu’elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l’importance des territoires agricoles (64,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (31,6 %), terres arables (28,2 %), zones urbanisées (25,8 %), eaux continentales (6,5 %), cultures permanentes (4,9 %), forêts (1,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,3 %)[57].
L’évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIII siècle), la carte d’état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l’IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd’hui)[Carte 1].
La commune de Saint-Denis-en-Val est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de la Loire ou de ruisseaux), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique. Elle est également exposée à un risque technologique : le transport de matières dangereuses. Entre 1985 et 2016, six arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune de Saint-Denis-en-Val dont trois pour des inondations et coulées de boue et trois pour des mouvements de terrain[59].
La Loire est à l’origine des dégâts les plus importants sur la commune en cas de crue majeure. Les crues historiques sont celles de 1846, 1856, 1866 et 1907. Aucune crue n’a atteint depuis 1907 les hauteurs atteintes lors de ces événements catastrophiques.
La zone inondable de la commune de Saint-Denis-en-Val couvre la totalité du territoire communal et se répartit en 843 ha en espaces agricoles, 104 ha en eau, 249 ha en espaces naturels, 52 ha en serres et 485 ha en surfaces urbanisées. 7 523 personnes résident dans cette zone[62]. Elle fait partie du val d’Orléans qui s’étend sur 33 km de longueur, du hameau de Bouteille à l’amont au confluent du Loiret à l’aval, et couvre une partie du territoire de la commune. Ce val est protégé par une levée en terre, la levée d’Orléans, de 45 km de longueur, interrompue à 3,5 km environ en amont du confluent du Loiret. Il est inondé par le remous de la Loire dans la confluence du Loiret dès les premières crues simulées[64]. Cette levée a été renforcée sur toute sa longueur. Le niveau de protection historique est celui visé par la construction du déversoir de Jargeau, aménagé à la fin du XIX siècle à l’emplacement des brèches qui s’étaient produites en 1846, 1856 et 1866 et conçu initialement pour fonctionner au-delà de la cote de Loire à l’échelle d’Orléans proche de 6 m (crue de 1825, n’ayant pas occasionné de brèches). Les lignes d’eau en crue ont toutefois beaucoup changé depuis du fait de l’évolution morphologique du lit de la Loire, conséquence des ouvrages de navigation qui ont été réalisés au XIXe siècle et de l’extraction massive de matériaux en deuxième partie du XX siècle. Le déversoir ne remplit donc plus sa fonction de protéger la levée d’Orléans des surverses et il ne permet plus de définir l’objectif de protection du système d’endiguement[65].
L’analyse menée dans le cadre de l’étude de danger des digues, montre qu’aujourd’hui, le niveau de protection apparent de la levée est associé à une crue de période de retour d’environ 200 ans, soit une hauteur d’eau à l’échelle d’Orléans estimée à 5,75 m. Les zones de surverses probables mises en évidence se situent de l’amont vers l’aval, à Guilly, Tigy et Saint-Denis-en-Val (lieu-dit de Château Lumina)[66]. Par ailleurs, ces études montrent aussi que des défaillances avant dépassement des ouvrages sont probables, en particulier à Guilly, Tigy et Saint-Pryvé-Saint-Mesmin. Pour le secteur de Guilly, la probabilité de rupture n’est plus négligeable dès la crue de période de retour de 70 ans, soit une cote d’environ 4,60 m à l’échelle d’Orléans. Cette cote définit le niveau de sûreté actuel de la digue d’Orléans et correspond au seuil de déclenchement du plan d’évacuation massive de l’agglomération d’Orléans en cas de crue.
Le risque d’inondation est pris en compte dans l’aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du val d’Orléans – val amont, approuvé le . Deux nouveaux types de zones sont apparues par rapport au précédent PPRI, plus restrictives pour une meilleure protection des usagers : la zone de dissipation d’énergie (ZDE) et la zone d’expansion de crue (ZEC). Dans la ZDE, située immédiatement à l’arrière des levées, qui serait fortement affectée en cas de brèche ou de rupture de digue, toute construction nouvelle est interdite. La ZEC quant à elle correspond aux secteurs naturels ou agricoles qu’il convient de préserver pour l’étalement des eaux en cas d’inondation et éviter l’accroissement des risques[68]. La ZDE de Saint-Denis-en-Val, d’une superficie de 172 ha, concerne principalement des terres agricoles ou naturelles, mais elle touche également plusieurs secteurs urbanisés à caractère résidentiel (Le Rondeau, Bonnevaux, La Fromentée et Domaine de Melleray). Une ou plusieurs exploitations agricoles, Rue des Mautaudins, présentant de nombreuses serres sont concernées par la ZDE. La station de pompage des eaux se situe dans le périmètre de la ZDE.
Deux documents permettent de définir les modalités de gestion de crise et d’organisation des secours : au niveau départemental, le Dispositif ORSEC départemental spécialisé déclenché en cas d’inondation de la Loire, le plan ORSIL, et au niveau communal le plan communal de sauvegarde[70].
Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d’effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l’inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités.
Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l’objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d’un changement d’humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l’eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l’été 2003. La totalité du territoire de la commune est soumis à un aléa « faible » face à ce risque, selon l’échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[73].
La commune de Saint-Denis-en-Val est membre de l’intercommunalité Orléans Métropole, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Orléans. Ce dernier est par ailleurs membre d’autres groupements intercommunaux. En 2020, il s’agit du Syndicat mixte aménagement desserte aérienne de l’Ouest du Loiret (SMAEDAOL), du Syndicat mixte des bassins versants de la Bionne et du Cens et du Syndicat mixte d’améngament hydraulique (SMAH) du bassin de la Retrêve et de son affluent le ruisseau du Renard.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l’arrondissement d’Orléans, au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Jean-le-Blanc pour l’élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[74], et de la première circonscription du Loiret pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010.
Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Saint-Denis-en-Val, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste), pour un mandat de six ans renouvelable[78]. Il est composé de 29 membres . L’exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c’est-à-dire pour la durée du mandat du conseil. Jacques Martinet est maire depuis 2001.
Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques. La commune assurait jusqu’au , la distribution de l’eau potable sur le territoire communal par contre la production de cette eau était effectuée sous la maîtrise d’ouvrage de la ville d’Orléans. La gestion de l’eau étant une compétence obligatoire des communautés urbaines[83] et des métropoles, la communauté urbaine Orléans Métropole s’est substituée à la commune pour la mise en œuvre du service public d’eau potable lors de la transformation de la communauté d’agglomération Val de Loire en communauté urbaine le , puis c’est la métropole Orléans Métropole le qui a pris cette compétence. La ville de Saint-Denis-en-Val est alimentée en eau potable par un des forages du Val situés sur le territoire d’Orléans, le Puits du Gouffre, le puits Theuriet ou le puits du Bouchet, pompant l’eau dans la nappe souterraine des calcaires de Beauce[85].
La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte, est assurée depuis le par la Communauté de l’Agglomération Orléans Val de Loire, puis le par la communauté urbaine et enfin depuis le par Orléans Métropole.
Depuis le , la métropole a signé un contrat de délégation de service public avec la société Suez Environnement pour l’exploitation des réseaux et ouvrages de transport de 11 communes du territoire métropolitain dont Saint-Denis-en-Val[88]. Le réseau comprend un réseau séparatif eaux usées de 35 458 ml et un réseau d’eaux pluviales de 38 761 ml. Sur la commune, on compte 21 stations de relevage pour les eaux usées et 5 pour les eaux pluviales. Ces stations peuvent contenir de une à quatre pompes dont les puissances peuvent varier de 1,3 kW à 140 kW (soit de 3 l/s à 450 l/s)[89].
Un zonage d’assainissement, qui délimite les zones d’assainissement collectif, les zones d’assainissement non collectif et le zonage pluvial a été réalisé par l’AgglO et a été approuvé par délibération du conseil de communauté du [91].
La commune est raccordée à la station d’épuration de l’Île Arrault, située sur le territoire de Saint-Pryvé-Saint-Mesmin. Cet équipement, dont la capacité est de 95 000 EH, le deuxième plus important sur le territoire d’Orléans Métropole après la station de La Chapelle-Saint-Mesmin, a été mis en service le . L’exploitation de cette station d’épuration est assurée depuis mai 2016 par Véolia[88].
La collecte, le traitement et la valorisation des déchets est une compétence exclusive de la communauté urbaine Orléans Métropole depuis 2000 (l’intercommunalité était alors communauté de communes). La collecte des déchets ménagers (résiduels et multimatériaux) est effectuée en porte-à-porte sur toutes les communes de la communauté urbaine, Un réseau de six déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, cartons…)[94].
Une unité de traitement permettant la valorisation énergétique (l’incinération des déchets ménagers résiduels) et la valorisation matière des autres déchets (corps creux, corps plats et multimatériaux) est en service sur la commune de Saran depuis 1996. Elle est exploitée par la société ORVADE, filiale du groupe Veolia.
Saint-Denis-en-Val est située dans l’académie d’Orléans-Tours et dans la circonscription de Châteauneuf-sur-Loire. La commune possède quatre écoles maternelles, quatre écoles primaires et un collège.
Les établissements scolaires publics et privé de la ville sont les suivants :
Le centre d’animation des Chênes a été inauguré en août 2011 :
L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l’Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d’information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d’une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[99].
En 2020, la commune comptait 7 633 habitants, en augmentation de 3,34 % par rapport à 2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Saint-Denis-en-Val a une activité maraîchère et pépinière notable.
Le , le Val de Loire, dans son cours moyen de Sully-sur-Loire (Loiret) à Chalonnes-sur-Loire (Maine-et-Loire), est inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) comme « paysage culturel ». Cette inscription reconnaît au site une « valeur universelle exceptionnelle » fondée sur la densité de son patrimoine monumental, architectural et urbain, l’intérêt du paysage fluvial et la qualité exceptionnelle d’expressions paysagères héritées de la Renaissance et du Siècle des Lumières. Toute altération de la V.U.E. est considérée comme une perte pour la mémoire de l’Humanité. Le préfet de la région Centre, préfet coordonnateur, approuve le plan de gestion pour le Val de Loire patrimoine mondial par arrêté en date du 15 novembre 2012[DREAL 3]. Trente-cinq communes du Loiret sont concernées, dont Saint-Denis-en-Val qui a une frange de son territoire inscrite et le reste en zone tampon[DREAL 5].
Le site dénommé « site de Combleux » » est classé au titre de la loi du 2 mai 1930 depuis un arrêté du 14 octobre 1988[DREAL 6]. D’une superficie totale de 285 hectares, il concerne les communes de Combleux, Saint-Jean-de-Braye, Chécy, Saint-Denis-en-Val, Saint-Jean-le-Blanc et Orléans. Il est considéré comme le plus riche sur le plan paysager de l’agglomération orléanaise, au cœur de la coulée verte qui traverse d’est en ouest l’aire du schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme d’Orléans.
La commune compte environ une cinquantaine d’associations sportives et culturelles, accueillants tous les publics dès 4 ans pour certaines disciplines, 7/8 ans pour la majorité des cas. Elle compte également une bibliothèque municipale
La commune possède le label ville fleurie ; trois fleurs lui ont été attribuées par le conseil national des villes et villages fleuris au palmarès 2009 du concours des villes et villages fleuris.
La Loire est protégée ou inscrite dans différents classements et règlementations à Saint Denis en Val :
Les fêtes de la Saint-Denis, le 1 week-end d’octobre. À cette occasion sont organisés :
Salon de la Bande Dessinée créé en 2001 « Bulles en Val » en février accueillant une cinquantaine d’auteurs.
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