Réparation de Toiture Traînou (45470)

Vous avez repéré une fuite qui vient de votre toit ? Vos tuiles sont cassées et vous cherchez une entreprise de réparation de toiture à Traînou ? L’Art du Toit s’occupe de tout type de toiture et vous apporte des solutions adaptées à vos problèmes de toiture, quel que soit le matériau dans lequel il a été conçu à Traînou dans le Loiret.

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La Remise en état de votre toit est notre raison d’être à Traînou, 45470

Vous avez remarqué que votre toiture nécessite une réparation à Traînou ? Vous ignorez comment résoudre ce problème ? Vous envisagez des travaux de couverture ? Pas de panique, notre entreprise est le couvreur à Traînou qu’il vous faudra !

toiture endommagée réparé Traînou

Nous réparons tout type de toit à Traînou


Avant de réaliser une remise en état de toiture, notre spécialiste couvreur doit commencer par déterminer l’origine du dommage, celle-ci peut être trop différente. Le professionnel en couverture doit alors réaliser un contrôle visuel de votre toiture par l’intérieur dans le but de connaitre les surfaces où il n’existe pas des ardoises ou tuiles. Ensuite, il montera sur votre toit pour faire un contrôle plus détaillé de ce recouvrement. À l’issue de cet examen, il pourra vous dire la liste des travaux de rénovation de toit à qu’il doit mettre en place pour garantir son étanchéité. Et ensuite, il vous donnera un devis de réfection de toiture à Traînou. En conséquence après votre validation, nous pourrons démarrer le chantier.

La remise à neuf de toiture sur Traînou

 

La rénovation de toiture peut être intégrale au cas où elle est intégralement à refaire. Cela peut être le cas lorsqu’elle est très vieille ou à la suite de phénomènes météorologiques. Dans ce cas, ce sera mieux de faire intervenir votre assureur. Notre établissement de couverture sur Traînou
pose un bâchage d’urgence permettant de protéger votre toit de façon temporaire jusqu’à ce qu’on puisse refaire votre toiture de manière intégrale.

Dans le cadre d’une remise en état de toiture dans la ville de Traînou
partielle, la remise en état la plus fréquente est le remplacement de tuiles que ce soit puisqu’elles se sont enlevées ou puisque d’autres ont été brisées. La rechange de tuiles fait l’objet d’une technique déterminée parfaitement connue par notre spécialiste couvreur qui tiendra compte de toutes les précautions nécessaires pour enlever la tuile à changer et fixer la tuile neuve en l’intégrant d’une manière sûre à l’ensemble afin que le tout soit robuste et hermétique.
Vous retrouverez à la pointe de votre toit une ligne de tuiles appelée faîtage. La modernisation de toiture concerne celui-ci lorsqu’il est abîmé ou qu’il qu’il bouge dès qu’il y a vent. Notre artisan couvreur à Traînou a des suggestions à vous octroyer pour que cela ne se manifeste plus.

Réfection des différents éléments sur votre toit

couvreur à Traînou réparant la toiture en tuile

Par ailleurs, outre le changement de tuiles, l’entretien de toit dans la ville de Traînou
peut aussi concerner les éléments posés sur la toiture. C’est ainsi que notre agence de revêtement de toiture peut entreprendre la remise à neuf d’une pièce de cheminée, colmater une fuite sur cette dernière ou encore remettre le système d’étanchéité lorsque celle-ci est remise en cause par une insuffisante jonction entre les ouvertures de toit ou entre des panneaux photovoltaïques et la couverture. Il effectuera tous les travaux de zinguerie indispensables.
Dès que votre toit vieillit, appelez notre établissement de couverture afin que les services soient effectués dans le plus bref délai. Cela vous évitera de recevoir une facture de réparation de toiture à Traînou avec un chiffre vraiment élevé !

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À propos de Traînou

Traînou est une commune française située dans le département du Loiret, en région Centre-Val de Loire. Elle se trouve dans la couronne périurbaine de l’aire urbaine d’Orléans.

La commune constitue à elle seule l’unité urbaine de Traînou.

Ses habitants sont appelés les Trianiens.

La commune de Traînou se trouve dans le quadrant nord-ouest du département du Loiret, dans la région agricole de l’Orléanais et l’aire urbaine d’Orléans[4]. À vol d’oiseau, elle se situe à 16,7 km d’Orléans, préfecture du département, et à 11,1 km de Neuville-aux-Bois, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant . La commune fait partie du bassin de vie d’Orléans[4].

Les communes les plus proches sont : Loury (3,1 km), Vennecy (4,3 km), Rebréchien (4,7 km), Sully-la-Chapelle (5,8 km), Fay-aux-Loges (5,9 km), Donnery (6,6 km), Marigny-les-Usages (6,8 km), Ingrannes (8,3 km), Boigny-sur-Bionne (8,6 km) et Bougy-lez-Neuville (9,2 km).

La région d’Orléans se situe dans le sud du Bassin Parisien, vaste cuvette composée d’un empilement de couches sédimentaires d’origines essentiellement détritiques (issus de l’érosion d’anciennes chaînes de montagnes) et carbonatées (précipitation de carbonate de calcium). Ces dépôts s’étagent du Trias (- 250 millions d’années) au Pliocène (- 23 millions d’années) et se font surtout en contexte marin, mais aussi en milieu lacustre. Les successions de périodes glaciaires et interglaciaires au Quaternaire aboutissent à la configuration géomorphologique actuelle : altération plus ou moins profonde des roches en place, terrasses alluviales anciennes perchées sur les plateaux et incision de la vallée actuelle de la Loire,.

Les calcaires de Beauce, qui constituent le socle du territoire communal, se forment à l’Aquitanien (de – 23 à – 20,5 millions d’années). Leur partie supérieure, les calcaires de Pithiviers (m1CPi) et les marnes et calcaires de l’Orléanais (m2MCO), affleure sur les flancs de la Bionne dans la partie extrême nord de la commune. Cette formation est constituée d’un calcaire beige, crème, carié, vacuolaire, dur ou marneux. Fragmentés et fissurés, les calcaires peuvent être le siège de phénomènes karstiques. Les circulations préférentielles d’eaux souterraines érodent ces calcaires en profondeur et entraînent la formation de dépressions, gouffre ou dolines. Les manifestations en surface de ces fragilités ne sont pas rares dans la région orléanaise. 29 cavités ont été inventoriées par le service régional Centre du BRGM sur la commune, en . Il s’agit d’un gouffre, localisé près du lieu-dit la Motte-Moreau, dans la partie nord de la commune, de trois carrières et de dolines (dépressions circulaires ou elliptiques liée à l’activité karstique)[10].

Les marnes et sables de l’Orléanais (m2MSO), premiers dépôts burdigaliens (de – 20,44 à – 15,97 millions d’années) recouvrant les calcaires de Beauce, occupent principalement les dépressions creusées par la Crénolle et les autres petits cours d’eau. Ces sables sont essentiellement composés de grains de quartz émoussés, accompagnés de feldspaths kaolinisés et friables, de silex à patine noire et de graviers calcaires particulièrement fréquents à la base de la formation,.

Cette formation est elle-même surmontée par les sables et argiles de Sologne (m3-p1SASO), datés du Langhien supérieur au Pliocène inférieur, une formation composée de sables (quartz gneissique ou granitique) argileux très grossiers à fins et de lentilles d’argile verte, pure ou sableuse, occupant toute la partie centrale de la commune.

Le territoire communal est relativement plat puisque la dénivelée maximale est de 37 mètres. L’altitude du territoire varie en effet de 107 mètres à 144 mètres,.

La commune bénéficie d’un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes du Loiret. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l’ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l’encadré ci-contre. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Orléans-Bricy, qui se trouve à 24,10 km à vol d’oiseau[16], où la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000, à 11,2 °C pour 1981-2010[18], puis à 11,7 °C pour 1991-2020.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s’engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d’habitats et d’espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L’objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État Membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés,.

Les sites Natura 2000 présents sur le territoire communal de Traînou sont les suivants :

Le site de la « forêt d’Orléans » s’étend du nord-est de l’agglomération orléanaise jusqu’aux portes de Gien, suivant un arc de cercle d’une soixantaine de kilomètres de long et d’une largeur variant de 2 à 15 km environ. Cet ensemble forestier quasi continu est majoritairement domanial. La forêt domaniale est constituée de trois massifs distincts, de l’ouest vers l’est, les massifs d’Orléans, Ingrannes et Lorris, en périphérie desquels se trouvent d’autres parcelles forestières. La surface globale des trois massifs domaniaux est de 34 500 hectares. D’une surface totale de 32 177 ha, le site est constitué de deux grandes entités couvrant la presque intégralité des massifs forestiers domaniaux d’Ingrannes et de Lorris. Ces deux grandes entités englobent également d’autres parcelles forestières, ainsi que des étangs, en périphérie, de même que la grande « clairière » de Sully-la-Chapelle, Ingrannes et Seichebrières incluse dans le massif d’Ingrannes. Ce site présente un grand intérêt ornithologique notamment avec la nidification du balbuzard pêcheur, de l’aigle botté, du circaète Jean-le-Blanc, de la bondrée apivore, du busard Saint-Martin, de l’engoulevent d’Europe, des pics noir, mar et cendré, de l’alouette lulu et de la fauvette pitchou. Les étangs constituent par ailleurs des sites d’étape migratoire importants pour différentes espèces.

Le site de la « forêt d’Orléans et périphérie » d’une surface totale de 2 226,40 ha, est morcelé en 38 entités. Celles-ci, de tailles variables (de 0,9 à 347 ha), sont disséminées sur les 3 massifs et leurs périphéries. Au cours de la réalisation du document d’objectifs, à la suite des inventaires de terrain, l’absence d’habitat ou habitat d’espèce d’intérêt communautaire dans certaines entités a conduit à la proposition de leur suppression (13 entités concernées, pour une surface totale de 207,90 ha). L’intérêt du site réside dans la qualité des zones humides (étangs, tourbières, marais, mares), la grande richesse floristique, avec un intérêt élevé pour les bryophytes, les lichens et les champignons. 17 habitats naturels d’intérêt communautaire sont répertoriés sur le site qui présente aussi un intérêt faunistique, notamment l’avifaune, les chiroptères, les amphibiens et les insectes. Ce site présente une faible vulnérabilité dans les conditions actuelles de gestion ; il s’agit en effet de parcelles de forêt domaniale dont la gestion actuelle n’induit pas de contraintes particulières pour les espèces citées. Certaines comme le balbuzard pêcheur font l’objet d’une surveillance. D’autres espèces justifieraient un suivi, comme le sonneur à ventre jaune, l’aigle botté, la pie-grièche écorcheur.

L’inventaire des zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Traînou comprend une ZNIEFF.

La ZNIEFF, de deuxième génération et de type 2, dénommée « Massif forestier d’Orléans », d’une superficie de 36 086 hectares, s’étend sur 37 communes, dont Traînou[DREAL 1]. Son altitude varie entre 126 et 174 m. La forêt d’Orléans repose pour l’essentiel sur des terrains de nature comparable à celle des terrains de la Sologne (Burdigalien) épandus sur le coteau de Beauce. Les formations végétales sont donc plutôt acidoclines à acidiphiles avec des secteurs secs et d’autres très humides. L’intérêt dépasse les contours complexes du massif domanial et s’étend également aux lisières et enclaves privées qui le prolongent[INPN 6].

Traînou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l’Insee,,,. Elle appartient à l’unité urbaine de Traînou, une unité urbaine monocommunale[28] de 3 445 habitants en 2020, constituant une ville isolée,.

Par ailleurs la commune fait partie de l’aire d’attraction d’Orléans, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[31][32].

L’occupation des sols de la commune, telle qu’elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l’importance des territoires agricoles (56,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,1 %), forêts (28,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,6 %), zones urbanisées (5,9 %), prairies (5,2 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,8 %).

L’évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIII siècle), la carte d’état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l’IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd’hui)[Carte 1].

La commune prescrit l’élaboration d’un plan d’occupation des sols en . Le document est approuvé en novembre 1993 puis modifié à plusieurs reprises.

La loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains du , dite loi SRU, complétée par la loi urbanisme et habitat du , marque une évolution de la planification urbaine en créant notamment les plans locaux d’urbanisme (PLU), vecteurs de projets de territoire, appelés à se substituer progressivement aux plans d’occupation des sols. Le PLU contient deux éléments nouveaux par rapport au POS : le plan d’aménagement et de développement durable (PADD), qui exprime le projet de la ville par des orientations générales en matière d’urbanisme, de développement, d’équipement et de préservation de l’environnement et les orientations d’aménagement et de programmation (OAP) qui correspondent à des zooms qui peuvent porter sur des quartiers ou secteurs à mettre en valeur, réhabiliter, restructurer ou aménager, ou sur l’aménagement d’un espace public, etc. Dans ce cadre le conseil municipal prescrit la révision du Plan d’occupation des sols et sa transformation en plan local d’urbanisme le . Après une enquête publique qui se déroule en , le document est approuvé le ,.

La commune est membre du pays Forêt d’Orléans – Val de Loire, qui regroupe 32 communes. En 2012 les Pays Forêt d’Orléans Val de Loire, Loire Beauce et Sologne Val-sud sont les seuls territoires du département du Loiret ne disposant pas de schéma de cohérence territoriale (SCoT). Compte tenu de l’intérêt de cet outil pour l’avenir des territoires, les élus de ces pays décident d’engager une démarche commune d’élaboration de SCoT. Le comité syndical du Pays Forêt d’Orléans – Val de Loire décide de prendre le la compétence « élaboration, gestion et suivi du Schéma de Cohérence Territoriale » et, après avis favorable conforme des différentes communes membres (le pour Traînou), le préfet approuve la modification des statuts en ce sens le . Les trois SCoT sont lancés officiellement et simultanément à La Ferté-Saint-Aubin le [37], l’assistance à maîtrise d’ouvrage étant confiée à un seul bureau d’études. Après étude et concertation de 2014 à 2017, le document doit être approuvé en 2018[39].

La commune est traversée par trois routes départementales : la RD 11 (2 857 véhicules/jour en 2014), qui relie Tigy à Tivernon, la RD 124 (2 777 véhicules/jour), qui relie Sully-la-Chapelle à Boigny-sur-Bionne[40] et la RD 424 (520 véhicules/jour), qui relie la commune à Saint-Denis-de-l’Hôtel.

Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.

En 2016, Traînou est desservie par la ligne régulière n 16 du réseau d’autocars interurbains Ulys[41] qui relie Ingrannes – Sully la Chapelle – Traînou – Vennecy – Orléans. Des correspondances SNCF sont assurées à la gare d’Orléans et TAO et Transbeauce à la Gare routière d’Orléans. À compter du , la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du . C’est donc le Réseau de Mobilité Interurbaine (Rémi) qui dessert désormais cette ligne depuis le 1er septembre de la même année, signant l’arrêt de l »ancien service.

La commune de Traînou est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Elle est également exposée à un risque technologique : le risque de transport de matières dangereuses. Entre 1989 et 2019, neuf arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune  : cinq pour des inondations et coulées de boues et quatre pour des mouvements de terrains[45].

Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d’effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l’inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités.

Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l’objet de mouvements de terrain liés à la sècheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d’un changement d’humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l’eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sècheresse. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l’été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est exposée à un aléa « fort » face à ce risque, selon l’échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[48].

Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante . La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[45].

La commune est exposée au risque de transport de matières dangereuses, en raison du passage sur son territoire d’un gazoduc,,.

Deux origines du nom de Traînou sont possibles. La première le ferait descendre de Trianum, domaine gallo-romain non attesté ; la seconde suppose qu’il viendrait de Trois Noues une noue étant une dépression du sol qui absorbe l’eau. La commune en est parsemée et l’église Saint-Pierre est connue pour être bâtie sur une source.

À la suite de l’abus des Orléanais, des Parisiens, des Français extérieur au village et par la fin par l’abus de langages des locaux ; Trois-Noues à progressivement changé pour Traînou , Nom actuel de la ville.

Le décret de l’Assemblée Nationale du décrète « il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne ». Ce décret ne crée pas encore les communes, mais les municipalités, témoignant et entretenant une confusion entre l’institution et le territoire et ouvrant la porte à un nombre considérable de municipalités. En 1790, dans le cadre de la création des départements, le Loiret compte alors 367 municipalités, rattachées à 59 cantons et 7 districts[53]. La municipalité de Trainou est rattachée au canton de Rébréchien et au district de Neuville. Le terme « commune », au sens de l’administration territoriale actuelle, est imposé par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () : « La Convention nationale, sur la proposition d’un membre, décrète que toutes les dénominations de ville, bourg ou village sont supprimées et que celle de commune leur est substituée »[55]. Ainsi la municipalité de Trainou devient formellement « commune de Trainou » en 1793.

Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu’un rôle électoral, permettant l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés,. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d’importance en retrouvant une fonction administrative[56].Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 58 à 31,. Traînou est alors rattachée au canton Chécy et à l’Arrondissement d’Orléans par arrêté du 9 vendémiaire an X (),,. En 1806, la commune est rattachée au canton de Neuville, un canton nouveau formé d’une commune de l’ancien canton d’Ingré, supprimé, de sept communes issues du canton de Neuville et de trois issues du canton de Patay[61]. Cette organisation va rester inchangée jusqu’en 2014.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le , un bombardier B-24 D Liberator américain, le Los Angeles City Limits, s’est écrasé dans la forêt, au nord-est de Traînou.

La commune de Traînou est membre de la communauté de communes de la Forêt, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Neuville-aux-Bois. Ce dernier est par ailleurs membre d’autres groupements intercommunaux : le Pôle d’équilibre territorial et rural Forêt d’Orléans-Loire-Sologne (ex pays Forêt d’Orléans-Loire-Sologne), l’Agence Loiret Numérique, le Syndicat mixte de la production d’eau potables de la Sevinerie, le Syndicat mixte pour la collecte et le traitement des déchets ménagers de l’arrondissement de Pithiviers (SMITOMAP), le SMIRTOM de la région d’Artenay, le SM des bassins versants de la Bionne et du Cens[62].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l’arrondissement d’Orléans, au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Fleury-les-Aubrais pour l’élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[63], et de la cinquième circonscription du Loiret pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010.

Le conseil municipal de Traînou, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste), pour un mandat de six ans renouvelable[66]. Il est composé de 23 membres. Lors des élections municipales de 2020, les 23 conseillers municipaux ont été élus au premier tour avec un taux de participation de 46,8 %, se répartissant en 18 pour la liste conduite par Aymeric Pépion et 5 pour la liste conduite par Giorgio Ventolini. Aymeric Pépion est élu maire le , pour un mandat de six ans[68].

Dans les communes de 1 000 habitants et plus, les conseillers sont élus au suffrage direct à la fois pour un mandat de conseiller municipal et pour un mandat de conseiller communautaire. Les 5 sièges attribués à la commune au sein de la communauté de communes de la Forêt, sont élus dès le premier tour : quatre issus de la liste menée par Aymeric Pepion et un de la liste menée par Giorgio Ventolini[70].

Au , la commune est membre du SITOMAP de la région Pithiviers, créé en 1968. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles, des emballages ménagers recyclables et des encombrants en porte à porte et du verre en points d’apport volontaire [73]. Un réseau de huit déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche de la commune est située sur la commune de Loury.

L’élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective sont effectuées dans l’outil de traitement appelé BEGEVAL, installé à Pithiviers et géré par le syndicat de traitement Beauce Gâtinais Valorisation (BGV) qui regroupe le territoire des trois syndicats de collecte : SMETOM, SITOMAP et SIRTOMRA. Cet outil est composé d’un centre de valorisation matière qui trie les emballages issus de la collecte sélective, les journaux-magazines et les cartons de déchèteries, et d’un centre de valorisation énergétique qui incinère les ordures ménagères résiduelles et le tout-venant incinérable des déchèteries ainsi que les refus du centre de tri[76].

Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes de la Forêt en application de la loi NOTRe du [77].

Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques. Au , la production de l’eau potable sur le territoire communal est assurée par le syndicat de production d’eau potable de Trainou – Loury, un syndicat créé en 1998 desservant deux communes : Loury et Traînou[79][80], et la distribution par la commune elle-même. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du . Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l’exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes,.

La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte, est assurée par la commune elle-même[85]. La commune est raccordée à une station d’épuration située sur le territoire communal mise en service le et dont la capacité nominale de traitement est de 3 000 EH, soit 600 m3/jour. Cet équipement utilise un procédé d’épuration biologique dit « à boues activées ». Son exploitation est assurée par Traînou,.

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel. En 2016, la communauté de communes de la Forêt assure le service public d’assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[89][90].

L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l’Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d’information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d’une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[92].

En 2020, la commune comptait 3 445 habitants, en augmentation de 5,93 % par rapport à 2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

La 19 étape du Tour de France 1973 a emprunté le territoire de la commune[97].

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