Comment trouver une fuite d’eau sur un toit dans le Loiret ?
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La couverture de toit est tout simplement la pièce apparente. Autrement dit, c’est ce qui va permettre à votre habitation d’être protégée des intempéries, par exemple. Diverses couvertures sont utilisées pour un toit à Beaugency:
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L’eau est le pire ennemi d’un bâtiment quel qu’il soit à Beaugency. Une fois qu’elle a commencé à s’infiltrer, elle va pénétrer chaque matière, béton ciment, bois et puis les dommages et les briques. Pas toujours très visibles au début pourront parfois être d’une grande importance à terme.
En outre avoir en sa possession une couverture toujours en parfait état est indispensable. Une pose de tuile, faite en ardoise ou zinc, ainsi que leur remise à neuf si elles sont endommagées est de ce fait primordiale. L’Art du Toit propose aussi des services de Beaugency car celle-ci sont toutes aussi importante à entretenir.
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Beaugency est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.
Ses habitants sont appelés les Balgentiens.
La commune est située dans le périmètre du Val de Loire inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO et possède le label Les Plus Beaux Détours de France[3].
La commune de Beaugency se trouve dans le quadrant sud-ouest du département du Loiret, en rive droite de la Loire, dans la région agricole du Val de Loire et l’aire urbaine d’Orléans. À vol d’oiseau, elle se situe à 25,0 km au sud-ouest d’Orléans[5], préfecture du département.
Les communes les plus proches sont : Tavers (2,5 km), Messas (3,3 km), Villorceau (3,4 km), Baule (4,7 km), Lailly-en-Val (4,8 km), Lestiou (5,6 km, en Loir-et-Cher), Dry (6,8 km), Saint-Laurent-Nouan (6,9 km, en Loir-et-Cher), Cravant (7 km) et Meung-sur-Loire (7,2 km).
Vernon, Garambault, Bel-Air, Les Chaussées, Les Hauts-de-Lutz, Saint-Michel, la Chataigneraie.
Beaugency possède un climat tempéré de type océanique dégradé se caractérisant par des hivers doux (-5 à 4 °C) et pluvieux, et des étés modérés (16 à 35 °C). La température moyenne est de 10 à 15 °C sur l’année.
La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l’ère géologique la plus récente sur l’échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d’années. La formation la plus ancienne est du calcaire de Pithiviers remontant à l’époque Miocène de la période Néogène. Les plus récentes sont des dépôts anthropiques remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « n°397 – Beaugency » de la carte géologique au 1/50 000 du département du Loiret[8][9] et sa notice associée.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 16,45 km[11][Note 1]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l’IGN, est quant à elle de 16,52 km[9]. Son relief est relativement plat puisque la dénivelée maximale atteint 40 mètres. L’altitude du territoire varie entre 78 m et 118 m.
La commune est traversée du nord-est au sud-ouest par la Loire (4,721 km). Le réseau hydrographique communal, d’une longueur totale de 23,01 km, comprend un autre cours d’eau notable, l’Ardoux (2,168 km) et divers petits cours d’eau dont le Ru (2,825 km) et l’Ime (1,786 km) .
Le cours de la Loire s’insère dans une large vallée qu’elle a façonnée peu à peu depuis des milliers d’années. Elle traverse le sud du département du Loiret depuis Beaulieu-sur-Loire jusqu’à Beaugency, avec un cours large et lent. La Loire présente des fluctuations saisonnières de débit assez marquées. La station hydrométrique la plus proche située en amont de la commune et servant de référence en cas de crue est celle d’Orléans, au droit du pont Royal. Le débit mensuel moyen (calculé sur 55 ans pour cette station) varie de 96,80 m/s au mois d’août à 600 m3/s au mois de février. La Loire connaît toutefois en cas d’intempéries exceptionnelles des pics de débits très importants, le maximum ayant été atteint sur cette station le avec 3 130 m/s. Le débit maximal de la Loire calculé pour les crues maximales de 1856 ou 1866 est de l’ordre de 7 000 m3/s,. La hauteur maximale a été atteinte le avec 7,10 m[18].Son débit est régulé par des barrages amont (Naussac en amont sur l’Allier et Villerest). Ces barrages interviennent pour le soutien d’étiage (débit minimum de 60 m/s en étiage à Gien) et Villerest permet également d’écrêter les crues. La Loire est un cours d’eau domanial classé en deuxième catégorie piscicole. L’espèce biologique dominante est constituée essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche). Depuis les années 1990 ce type de rivières est également peuplé de silures. [19][20].
L’Ardoux constitue la limite sud de la commune. D’une longueur totale de 41,7 km, il prend sa source dans la commune de La Ferté-Saint-Aubin et se jette dans la Loire, après avoir traversé 8 communes. Sur le plan piscicole, l’Ardoux est classé en deuxième catégorie piscicole. L’espèce biologique dominante est constituée essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche). Depuis les années 1990 ce type de rivières est également peuplé de silures [20].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s’engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d’habitats et d’espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L’objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État Membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés,.
Les sites Natura 2000 présents sur le territoire communal de Beaugency sont au nombre de deux.
Le site de la « Vallée de la Loire de Tavers à Belleville-sur-Loire », d’une superficie de 7 120 ha, concerne 51 communes. La délimitation de ce site Natura 2000 est très proche de celle correspondant à la Directive Oiseaux. L’intérêt majeur du site repose sur les milieux ligériens liés à la dynamique du fleuve, qui hébergent de nombreuses espèces citées en annexe II de la directive Habitats.
Le site de la « Vallée de la Loire du Loiret » s’étend sur 7 684 ha et concerne la vallée de la Loire dans le Loiret. Cette ZPS se poursuit en amont et en aval sur les départements voisins. L’intérêt majeur du site repose sur les milieux et les espèces ligériens liés à la dynamique du fleuve. Ces milieux hébergent de nombreuses espèces citées en annexe I de la directive Oiseaux. Le site est caractérisé par la présence de colonies nicheuses de sternes naine et pierregarin et de mouette mélanocéphale. Des sites de pêche du Balbuzard pêcheur sont également présents. Le site est également lieu de reproduction du bihoreau gris, de l’aigrette garzette, de la bondrée apivore, du milan noir, de l’œdicnème criard, du martin-pêcheur, du pic noir, de la pie-grièche écorcheur.
L’inventaire des zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Beaugency comprend deux ZNIEFF.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Balgentiaco au VII siècle (monnaie mérovingienne) ; De Balgenciaco en 1106 (Actes de Philippe 1er, p. 394) ; Baugencicenses [Baugençois] en 1075 (Actes de Philippe 1, p. 194) ; [Hainricus de] Balgentiaco le (Cartulaire de Saint-Vincent du Mans, charte 589) ; [Simon] Baugenciac en 1149 (Archives Départementales du Loiret-H-prieuré Notre-Dame de Bonne-Nouvelle) ; De Balgenciaco au XIIe siècle (Corpus Christianorum, t. XLII, p. 239) ; Baugentiacus au XII siècle (Chroniques des comtes d’Anjou, p. 65) ; Bosci de Jenci en 1210 (Actes de Philippe II Auguste, no 237) ; [Simonis de] Bauganciaco, [super terra de] Baugenciaci le (Archives Nationales-JJ 54A, fol. 21 v°, n 319) ; [Johan de] Baugenci [l’ainzné] le (Cartulaire de Blois, charte 45, p. 125) ; Baugency en 1359 (Archives Départementales du Loiret-A 132) ; Baugency le (Archives Nationales-JJ 97, no 512, fol. 134) ; [Sur la route de Blois à Montargis, près de] Balgency en (Archives Nationales-JJ 108, n 102, fol. 64) ; [Jehan de] Boisgency en (Cartulaire de Blois, charte 53, p. 149) ; Baugency en 1483 (Archives Nationales-JJ 213, no 33, fol. 28) ; Baugency le (Archives Nationales-Z1E 1133, fol. 41 r°) ; Baugency en 1581-1582 (Archives Communales d’Orléans-CC 206) ; [Ville de] Beaugenci en 1740 (Bibliothèque Municipale d’Orléans, Ms 995, fol. 16).
Il s’agit d’une formation toponymique gauloise ou gallo-romaine en -(i)acum (-ācon), suffixe marquant la localisation, puis la propriété et qui a généralement abouti à la terminaison -y dans le domaine du français central. Le premier élément Beaugenc– (Balgent-) représente peut-être un anthroponyme gaulois, à savoir *Balgentius[30] (*Balgentios), non attesté. D’où un type toponymique celtique Balgentiācon[31] au sens de « propriété de *Balgentios ».
Remarque : la graphie actuelle Beau- est liée à l’attraction de l’adjectif beau, alors que seule la graphie Bau- est étymologique (vocalisation régulière de dans ce contexte phonétique cf. latin alter > autre). Il est vraisemblable que les formes Bosci de Jenci de 1210 et Boisgency en 1408, comprendre « Bois de Jency », isolées et peu anciennes, reflètent une confusion avec l’ancien français bosc, prononcé bô, devenu bois en français standard.
Le site de Beaugency a connu une occupation humaine précoce. La butte des Hauts-de-Lutz, à l’ouest de la ville actuelle, a révélé un atelier moustérien datant de l’époque de l’homme de Néandertal. La cité semble avoir été fréquentée assidûment par les chasseurs-cueilleurs de l’épipaléolithique qui ont laissé les traces de leur intense activité de taille dont les caractères constituent le facies « beaugencien ».
Des traces d’occupation gauloise ont été notées dans ce même lieu. Pourtant, la ville, dont le nom gaulois Balgentiaco révèle l’existence d’un domaine rural gallo-romain, s’est développée plus à l’est, à proximité immédiate de la Loire, sur un site d’éperon qui signe sa fonction militaire initiale.
Des monnaies du premier tiers du X siècle mentionnent un Balgenci-castrum ou castellum, termes qui caractérisent une ville forte ou une forteresse carolingienne[32] en latin médiéval. Outre le donjon et le château des seigneurs, le castrum abrite une abbaye complète.
La dynastie des seigneurs de Beaugency apparaît au début du XI siècle dans l’orbite de celle des comtes de Blois dont ils sont alors les vassaux. Leur forteresse constituera un important point de résistance contre les tentatives d’empiétement des rois de France dont le domaine jouxte la terre de Beaugency, jusqu’à ce que Philippe le Bel se rende acquéreur du lieu en 1292.
La seigneurie de Beaugency est dirigée par:
Les seigneurs de Beaugency se servent dans leurs armes de l’échiqueté de Vermandois, semble-t-il le premier emblème utilisé à la naissance des armoiries, qui est porté par sept familles au XIII siècle et qui affiche la fierté d’appartenir à un lignage qui, par l’intermédiaire d’Adélaïde de Vermandois épouse de Hugues Ier de Vermandois, est d’ascendance carolingienne,.
Sous l’autorité des sires de Beaugency, la cité connut un essor remarquable, lisible dans l’accroissement de la localité dans un triple système d’enceintes. La dernière enceinte d’enveloppement fut édifiée entre 1118 et 1130 et intégra un espace de plus de vingt hectares dont la ville ne sortit pas avant le XX siècle. La construction d’un pont sur la Loire, attesté dès le début du XIIe siècle, constitua un atout considérable qui permit le développement d’une économie d’échange fructueuse. La renommée des seigneurs locaux fut telle que Beaugency fut choisi pour accueillir deux conciles relatifs aux démêlés matrimoniaux de deux rois de France : en 1104, le roi Philippe I fut sommé – sans succès – de se séparer de son épouse illégitime Bertrade de Montfort. Puis, en 1152, le roi Louis VII le Jeune obtint l’annulation de son mariage d’avec Aliénor d’Aquitaine[36]
Beaugency, par sa position de forteresse sur la Loire, fut une ville souvent contestée. Elle fut notamment un enjeu dans les combats de la guerre de Cent Ans. Jeanne d’Arc libéra la ville de l’occupation des Anglais durant sa campagne de Loire, au cours de la bataille de Beaugency juste avant sa victoire à Patay le .
La légende rapporte que vers l’an 850, Simon I de Beaugency était atteint d’une maladie grave, qu’il allait mourir lorsqu’un matin, il sentit une odeur douce et agréable qui s’était répandue dans la ville et, qu’à l’instant, il fut guéri. Quelques jours plus tard, il apprit que le jour même de sa guérison « miraculeuse » le clergé d’Amiens avait trouvé les restes de saint Firmin et que, à cette occasion, une odeur douce et agréable s’était répandue sur la ville. Simon fut convaincu que sa guérison était liée à la découverte des restes de saint Firmin.
Simon I fit don de sa seigneurie au clergé d’Amiens qui le laissa en gérance à ses descendants à la condition que le sire de Beaugency vînt rendre hommage à Amiens chaque année et donnât une « maille d’or » (pièce d’or) destinée à financer des étudiants d’Amiens. Si le sire de Beaugency ne versait pas la « maille d’Or », les étudiants d’Amiens étaient en droit de venir à Beaugency pour la réclamer en se faisant d’ailleurs loger et nourrir aux frais de la ville jusqu’à ce que cette fameuse « maille d’or » leur fût donnée.
Au XVI siècle, Calvin, alors étudiant en théologie à Amiens, est venu à Beaugency avec d’autres étudiants réclamer le versement de cette « maille d’Or ».
L’une des principales rues de Beaugency s’appelle aujourd’hui la rue de la Maille-d’Or.
À la fin du XVI siècle, durant les Guerres de Religion, la ville fut à plusieurs reprises le siège de violents combats entre troupes adverses. Les Huguenots incendièrent l’ensemble des édifices religieux en 1568. Quatre ans plus tard, ils furent les victimes des massacres de la Saint-Barthélémy.
En 1562, la ville est prise et pillée par les protestants, les femmes violées.
La nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy atteint Beaugency le , et le massacre des protestants s’y répète.
Une importante église paroissiale de Beaugency, détruite par les Révolutionnaires de l’an II, portait le nom de Saint-Firmin. Il en reste aujourd’hui le clocher typique qui donne la silhouette caractéristique de la ville. Celui-ci renferme un carillon qui joue trois fois par jour l’air du Carillon de Vendôme. Cette chanson dont on ne connaît plus qu’une strophe remonte à la période la plus noire de la guerre de Cent Ans où le royaume de France était réduit à la portion congrue.
La ville fut un chef-lieu de district de 1790 à 1795.
En 1846, le chemin de fer arrive à Beaugency ce qui constitue une révolution pour une ville qui était un relais de voitures de postes très important, 350 personnes travaillant à l’entretien des chevaux et des relais doivent se reconvertir.
Entre le et le , plus de 2 800 réfugiés espagnols fuyant l’effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent dans le Loiret. Devant l’insuffisance des structures d’accueil d’Orléans, 46 centres d’accueil ruraux sont ouverts, dont un à Beaugency[42]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le Sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, et le ravitaillement, s’il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, ceux préférant rester sont regroupés au camp de la verrerie des Aydes, à Fleury-les-Aubrais[42].
À la suite du débarquement des Alliés en Normandie le , des divisions allemandes dont « Das Reich » qui étaient stationnées au sud de la Loire font mouvement vers le nord à la rencontre des troupes alliées. Pour arrêter cette progression, les Alliés décident de bombarder tous les ponts sur la Loire. Le bombardement du pont de Beaugency intervient le . Les bombardiers américains ne font que de légers dégâts au pont, mais la ville est gravement touchée, 64 morts civils sont recensés. Un habitant de Beaugency, agriculteur, voyant cette catastrophe et comprenant que les bombardiers américains vont revenir pour finir le travail décide de faire sauter la première arche du pont avec de l’explosif agricole. La première arche du pont est la plus large, la plus fragile, car elle devait laisser le passage aux bateaux tirés par des équipages sur le chemin de halage. L’arche est détruite, les avions de reconnaissance américains constatent que le pont est impraticable pour le passage d’une division blindée. Le bombardement ne sera pas renouvelé.
Le , c’est la reddition de la colonne Elster, commandée par le général Botho Henning Elster, qui, remontant du sud-ouest, se rend au général Macon, commandant du 83 division d’infanterie américaine, en présence de représentants de la 2e division blindée française. Le général Elster, après des combats contre la résistance intérieure française, avait eu des contacts avec le maquis du nord de l’Indre et annoncé son intention de se rendre car il était convaincu qu’il ne pouvait rentrer en Allemagne. Mais il voulait que sa division soit désarmée par des troupes régulières. Les 18 850 soldats et 754 officiers de la division Elster sont désarmés à l’entrée sud du pont.
Le général Macon avait organisé une « prise d’armes » lors de cette reddition. Les représentants de la Résistance avaient fort peu apprécié la cérémonie consécutive à leur victoire dont ils avaient l’impression qu’elle leur avait été « volée »[45].
Un dense réseau de souterrains anthropiques existait, à des niveaux de profondeur divers. Il reliait les différentes caves du centre de Beaugency. Allant de l’époque médiévale à contemporaine, la majorité de ce réseau, en lien avec l’ancienne activité viticole de la région, est à présent condamnée et inconnue. Plusieurs causes de condamnations et d’oublie de ce réseau ont pu être avancées, telles que la perte d’utilité de ces souterrains liés au déclin du marché viticole à partir du XIX siècle, ce qui a encouragé les particuliers à condamner les souterrains en communication avec leurs caves, mais aussi l’installation du tout-à-l’égout, au milieu du XXe siècle. L’ensemble de ce réseau souterrain est lié à diverses utilisations au cours de l’Histoire. La plus importante reste l’activité viticole, mais plus rarement, ils ont pu servir de refuges lors des bombardements, d’espaces religieux, ou de lieux d’inhumation.
Beaugency est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l’Insee,,,. Elle appartient à l’unité urbaine de Beaugency, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[50] et 8 644 habitants en 2017, dont elle est ville-centre,.
Par ailleurs la commune fait partie de l’aire d’attraction d’Orléans, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[53][54].
L’occupation des sols de la commune, telle qu’elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l’importance des territoires agricoles (67,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,1 %), zones urbanisées (20,1 %), eaux continentales (7,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %), prairies (3,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,8 %), forêts (0,7 %)[55].
L’évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIII siècle), la carte d’état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l’IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd’hui)[Carte 1].
Le conseil municipal prescrit l’élaboration d’un plan local d’urbanisme (PLU) le , en remplacement du plan d’occupation des sols qui avait été approuvé en 1981 puis révisé en 1993, en application de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains, dite loi SRU. Après l’enquête publique qui s’est déroulée du au , le document est approuvé le . Une demande de modification est ensuite instruite et approuvée en ,. Lors du Conseil municipal du , le conseil municipal décide d’engager une procédure de révision du PLU dès le mois de septembre 2013, toutefois un accord n’est pas trouvé dans les modalités de mise en œuvre de cette révision[58].
L’ensemble du territoire communal couvert par le PLU est divisé en zones urbaines (UA, UB, UD, UI) zones à urbaniser (AU) ou zones naturelles (N).
La commune est membre du Pays Loire Beauce, qui regroupe 38 communes. En 2012 les Pays Forêt d’Orléans Val de Loire, Loire Beauce et Sologne Val-sud sont les seuls territoires du département du Loiret ne disposant pas de schéma de cohérence territoriale (SCoT). Compte tenu de l’intérêt de cet outil pour l’avenir des territoires, les élus de ces pays décident d’engager une démarche commune d’élaboration de SCOT. Le comité syndical du Pays Loire Beauce se prononce majoritairement en pour prendre la compétence « Elaboration, gestion et suivi du Schéma de Cohérence Territoriale » dans ses statuts. Le périmètre de SCoT à l’échelle des 38 communes composant le Pays Loire Beauce est arrêté par le Comité Syndical le [61]. Les trois SCoT sont lancés officiellement et simultanément à La Ferté-Saint-Aubin le , l’assistance à maîtrise d’ouvrage étant confiée à un seul bureau d’études[63]. Après étude et concertation de 2014 à 2017, le document doit être approuvé en 2018.
La commune est traversée par sept routes départementales : une route à grande circulation (la RD 2152), quatre routes à trafic modéré (les RD 19, 917, 918 et 925) et deux routes à faible trafic (la RD 719 et RD 925 au nord du bourg).
La RD 2152 est une route à grande circulation. Il s’agit de l’ancienne RN 152 qui reliait Briare à Angers par la rive droite de la Loire lors de sa création en 1824, et qui succédait à la Route impériale 172[66]. En 2005, elle est déclassée dans sa totalité et transférée au département du Loiret par arrêté préfectoral du , consécutivement au décret du [68] qui définit la nouvelle consistance du réseau routier national et qui prévoit de maintenir dans le réseau routier national que la partie la plus méridionale de la route, entre le débouché de l’A66 et l’Espagne. Cet axe traverse la commune du nord-est au sud-ouest et supporte en 2014 un trafic de 11 975 véhicules/jour au nord de l’agglomération, en direction d’Orléans, et de 6 742 au sud. Le trafic poids-lourds journalier supporté est de 766 véhicules (6,4 % du trafic total) au nord du bourg et de 580 (8,6 %) au sud.
Les autres routes supportant le plus fort trafic sont : la RD 19, qui relie la commune à Ligny-le-Ribault (4 650 véhicules/jour), la RD 925 qui la relie à Cravant (3 969 véhicules/jour au sud de l’agglomération)[69], la RD 917 qui la relie à Villorceau (1 408 véhicules/jour) et la RD 918 , qui la relie à Messas, (2 798 véhicules/jour dans l’agglomération et 2485 dans la section est). Les routes à faible trafic sont : la RD 719 (1 450 véhicules/jour), qui traverse Messas et longe l’extrémité nord-est du territoire communal, et la RD 925 qui supporte 1 142 véhicules/jour au nord[69].
L’autoroute A10, dite « L’Aquitaine », relie Paris à Bordeaux (au niveau de sa rocade) via Orléans, Tours, Poitiers et Niort. Elle longe la limite territoriale nord de la commune, mais n’a aucun échange avec son territoire (la RD 925 franchit l’autoroute par un passage supérieur). L’accès le plus proche à cette autoroute est le diffuseur de Meung-sur-Loire, situé à 7,8 km et constituant la sortie no 15. Le diffuseur de Mer, constituant la sortie n 16, est situé à 11 km au sud-ouest.
À compter du , la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du [71]. Dans ce cadre, le Réseau de mobilité interurbaine « Rémi » remplace chacun des réseaux de transports interurbains départementaux et en particulier le réseau Ulys dans le Loiret et entre en service à compter de la rentrée scolaire du . En 2018, Beaugency est desservie par deux lignes régulières du réseau d’autocars interurbains Rémi Loiret : la ligne 9 qui relie Beaugency – Meung-sur-Loire – Saint Ay – Chaingy – Orléans[73] et la ligne 19, qui relie Cravant à Orléans. Des correspondances SNCF sont assurées à la gare d’Orléans et TAO et Rémi Eure et Loir à la Gare routière d’Orléans.
La commune est traversée par la ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean, l’une des grandes lignes de chemin de fer radiales françaises partant de Paris en direction du Sud-Ouest du pays. La gare de Beaugency est desservie par des trains TER Centre-Val de Loire circulant entre Blois ou Tours et Orléans. Depuis 2014, la gare de Beaugency est également desservie par des trains Interloire aux destinations de Orléans, Saint-Nazaire, Le Croisic et Nantes.
La commune de Beaugency est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de la Loire), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Elle est également exposée à trois risques technologiques : le risque industriel et le risque industriel. Entre 1989 et 2019, sept arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune : trois pour des inondations et coulées de boues et quatre pour des mouvements de terrains[77].
La zone inondable de la commune fait partie du val d’Ardoux et concerne tout le territoire communal en rive gauche de la Loire. Il y a plusieurs fermes et bâtisses qui se répartissent le long des voies débouchant sur le pont de Beaugency. En rive droite, il n’y a qu’une bande étroite, s’élargissant vers l’Est entre la Loire et un de ses affluents la Mauve, susceptible d’être inondée, mais aucun bâtiment n’y est installé. Le bourg, situé en rive droite de la Loire, n’est donc pas soumis au risque d’inondation et a tendance à se développer vers l’ouest, en s’éloignant de la Loire. Il est traversé par un ruisseau, le Ru. Tous les biens menacés (habitations, équipements….) se situent en rive gauche, en zone d’aléa très fort : presque une quinzaine de fermes et une vingtaine de bâtiments (des chevaux), une vingtaine de maisons et résidences secondaires, un camping. Le risque d’inondation est pris en compte dans l’aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du val d’Ardoux, approuvé le [79].
Le territoire de la commune peut également être concerné par un risque d’effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l’inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités.
Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l’objet de mouvements de terrain liés à la sècheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d’un changement d’humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l’eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sècheresse. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l’été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est exposée à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l’échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[82].
Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[77].
Dans le domaine des risques technologiques, une partie du territoire de la commune peut être concernée par le risque nucléaire. En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont en effet susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. Or la commune se situe en totalité à l’intérieur du périmètre de 20 km du Plan particulier d’intervention de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de 20 km de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d’une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif. En cas d’incident ou d’accident nucléaire, des consignes de confinement ou d’évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[85].
La commune est également concernée par un établissement classé « site SEVESO seuil bas » de par ses activités et est exposée au risque de transport de matières dangereuses, en raison du passage sur son territoire d’un gazoduc et d’un oléoduc exploité par la société Trapil[87], d’une ligne de transport ferroviaire et d’itinéraires routiers structurants supportant un fort trafic (la route départementale D 2152),.
La paroisse de Beaugency acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l’Assemblée Nationale puis celui de « commune », au sens de l’administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[90]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l’organisation municipale pour qu’un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central.
Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n’a affecté la commune depuis sa création.
Sous l’Ancien Régime, à la veille des États généraux de 1789, Beaugency avait le tître de comté, de prévôté de bailliage. Elle était rattachée sur le plan militaire au gouvernement d’Orléans et sur le plan administratif à la généralité d’Orléans,.
La loi du divise le pays en 83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Beaugency est alors incluse dans le canton de Beaugency, le district de Beaugency et le département du Loiret.
La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l’action de l’État. La régionalisation fonctionnelle des services de l’État (1945-1971) aboutit à la création de régions[96]. L’acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l’autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes. L’acte II intervient en 2003-2006[98], puis l’acte III en 2012-2015.
Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Beaugency aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l’historique de l’évolution de leurs territoires.
La commune de Beaugency est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire, à la fois circonscriptions administratives de l’État et collectivités territoriales. Elle est membre de la communauté de communes du canton de Beaugency depuis sa création le [111].
Au-delà du maire, premier magistrat administrant la commune, les personnalités élues dont le mandat est relatif à une collectivité à laquelle est rattachée la commune de Beaugency et représentant donc le territoire communal au sein de chacune de ces collectivités sont les suivantes :
Depuis les élections municipales de 2020, le conseil municipal de Beaugency, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste), pour un mandat de six ans renouvelable[115]. Il est composé de 29 membres. L’exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c’est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d’Agenda 21.
La commune est impliquée dans trois accords de jumelage :
Au , la commune est membre du syndicat mixte intercommunal pour le ramassage et le traitement des ordures ménagères (SMIRTOM) de la région de Beaugency, créé en 1971. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles en porte à porte, des emballages ménagers recyclables en porte à porte ou en points d’apport volontaire, du verre en points d’apport volontaire et des papiers en points d’apport volontaire [121]. Un réseau de sept déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche de la commune est celle de Villorceau. L’élimination et la valorisation énergétique des déchets est effectuée dans l’UIOM de Saran depuis 1996, exploitée par la société Orvade, filiale du groupe Véolia, par délégation de service de la communauté urbaine Orléans-Métropole[122].
La loi NOTRe du rend obligatoire l’exercice de la compétence « gestion des déchets ménagers » pour les communautés de communes à partir du [123], qui ne fait donc désormais plus partie des compétences de la commune mais de celle de la communauté de communes des Terres du Val de Loire. Dans ce cadre, le préfet du Loiret indique dans un courrier du aux présidents des communautés de communes concernées que le SMIRTOM de la région de Beaugency sera dissout le .
Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques. Au , la production et la distribution de l’eau potable sur le territoire communal sont assurées par la commune elle-même[126] qui a affermé le service à la Lyonnaise des eaux – Suez environnement. La ville possède deux forages situés avenue de la Procession et trois châteaux d’eau dont un hors service. Une usine de traitement du fer et du manganèse a été réalisée à proximité des forages en 2012.
La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du . Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l’exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[128][129].
La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte, est assurée par le syndicat intercommunal TEU Beaugency-Villorceau-Tavers, un syndicat créé en 1999 desservant trois communes (Beaugency – Tavers – Villorceau)[131][132][133]. La commune est raccordée à la station d’épuration de Barchelin, située sur le territoire de la commune de Tavers, mise en service le et dont la capacité nominale de traitement est de 11 800 EH, soit 1 900 m3/jour. Cet équipement utilise un procédé d’épuration biologique dit « à boues activées »,.
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel. Depuis le , la Communauté de communes des Terres du Val de Loire assure le service public d’assainissement non collectif (SPANC), après la fusion des communautés de communes du Val des Mauves, du Canton de Beaugency, du Val d’Ardoux et de la Beauce oratorienne située dans le Loir-et-Cher qui l’assuraient auparavant. Celui-ci a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations,.
Le « prix de l’eau » doit permettre de financer l’ensemble des investissements (mise en place de nouveaux ouvrages, mise aux normes du patrimoine existant, renouvellement du patrimoine, etc.) mais aussi les frais de fonctionnement du service (frais de personnel du service, électricité, produits de traitement, renouvellement du matériel, analyses, élimination des déchets, etc.). L’observatoire national des services d’eau et d’assainissement publie la description actualisée des services publics d’eau potable et d’assainissement, qu’il s’agisse de leur organisation, de leur tarif ou de leur performance[140]. Le prix au m est calculé pour une consommation annuelle de 120 m3 (référence INSEE).
Beaugency est situé dans l’académie d’Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription d’Orléans sud-ouest. La commune possède quatre écoles maternelles, quatre écoles primaires, deux collèges et deux lycées :
La ville compte sept complexes sportifs :
L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l’Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d’information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d’une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[155].
En 2020, la commune comptait 7 384 habitants, en diminution de 2,38 % par rapport à 2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Le , le Val de Loire, dans son cours moyen de Sully-sur-Loire (Loiret) à Chalonnes-sur-Loire (Maine-et-Loire), est inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) comme « paysage culturel ». Cette inscription reconnaît au site une « valeur universelle exceptionnelle » fondée sur la densité de son patrimoine monumental, architectural et urbain, l’intérêt du paysage fluvial et la qualité exceptionnelle d’expressions paysagères héritées de la Renaissance et du Siècle des Lumières. Toute altération de la V.U.E. est considérée comme une perte pour la mémoire de l’Humanité.
Le préfet de la région Centre, préfet coordonnateur, approuve le plan de gestion pour le Val de Loire patrimoine mondial par arrêté en date du . Trente-cinq communes du Loiret sont concernées[DREAL 3], dont Beaugency qui a une bande de son territoire inscrit, le reste étant en zone tampon.
Dans une légende relatée par James Joyce pour son petit-fils, Le Chat et le Diable, le diable aurait aidé à la construction du pont de Beaugency sur la Loire[165]. Comme paiement, il demanda l’âme du premier passant qui s’aventurerait sur son pont. L’unique victime fut en fait un chat que les habitants laissèrent filer sur la construction. De là, vient peut être le surnom Chats donnés aux Balgentiens bien que d’autres sources pensent qu’il ne s’agit que de la contraction de châtaignes dont la commune était riche.
La ville de Beaugency est citée dans plusieurs œuvres littéraires notables. Victor Hugo y place l’acte V du drame Marion Delorme (1831). Honoré de Balzac situe également à Beaugency plusieurs scènes de son roman Sur Catherine de Médicis (paru de 1836 à 1844). Alexandre Dumas, dans Les Trois Mousquetaires (1844) situe quant à lui la première rencontre de D’Artagnan avec Milady de Winter au pont de Meung-sur-Loire, distant de Beaugency d’une quinzaine de kilomètres. Cependant, à cette époque, il n’y avait pas de pont à Meung-sur-Loire. Dumas s’est donc probablement inspiré du pont de Beaugency dans son roman en le plaçant à Meung-sur-Loire. Enfin, dans le roman intitulé Moonraker (1955) de Ian Fleming, James Bond, à l’issue de l’aventure, pense prendre du bon temps dans un village sur les rives de la Loire : « places like Beaugency, for instance ».
Au cinéma, la ville de Beaugency est citée dans les films La Baie des Anges (1963) de Jacques Demy et Le Jardinier d’Argenteuil (1966) dans lequel joue Jean Gabin. Dans La Baie des Anges, le protagoniste joué par Claude Mann déclare à son père, joué par Henri Nassiet : « Je n’irai pas à Beaugency. Je vais descendre sur la cote, j’ai envie de voir du pays ». Dans Le Jardinier d’Argenteuil, un fonctionnaire vérifie l’état-civil du personnage incarné par Jean Gabin et déclare « Martin Joseph Louis Armand, né le à Beaugency, c’est bien ça ? », ce à quoi Jean Gabin répond « C’est bien ça ».
Dans le domaine musical, Pierre-Max Dubois compose en 1969 un concerto pour clarinette et cordes en quatre mouvements intitulé « Beaugency Concerto »,. Enfin, le chanteur américain David Crosby cite Beaugency dans une chanson intitulée Orléans, sur l’album If I could Only Remember my name de 1971.
La devise de la ville est la suivante : Manibus date lilia plenis.
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