Comment trouver une fuite d’eau sur un toit dans le Loiret ?
Lorsque vous avez une fuite d’eau sur votre toit, il est important de trouver l’origine et de la réparer rapidement afin d’éviter des dégâts plus
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Comme vous allez le remarquer, les toitures peuvent diversifiées à Boigny-sur-Bionne ou dans la région Centre-Val de Loire. Toutefois, il important d’en faire attention pour éviter d’éventuels mécontentements.
Pour en prendre soin, nous vous conseillons vraiment d’effectuer un Boigny-sur-Bionne afin de vérifier s’il n’y a aucun problème sur celle-ci par la même occasion.
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L’eau demeure le principal problème d’un édifice quel qu’il soit à Boigny-sur-Bionne. Dès qu’elle a commencé à s’infiltrer, elle va s’étendre dans chaque pièce, béton ciment, bois et puis les briques et les dommages. Souvent moins visibles à l’origine peuvent des fois se révéler d’une grande importance à terme.
En outre posséder une couverture toujours en bon état est vraiment nécessaire. Une fixation de tuile, en zinc ou ardoise, ainsi que leur remplacement quand elles sont usées est par conséquent primordiale. L’Art du Toit propose aussi des services de Boigny-sur-Bionne car celle-ci sont toutes aussi importante à entretenir.
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Boigny-sur-Bionne est une commune française, située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.
Ses habitants sont appelés les Boignaciens.
La commune de Boigny-sur-Bionne se trouve dans le centre du département du Loiret, dans la région agricole du Val de Loire et l’aire urbaine d’Orléans[3]. À vol d’oiseau, elle se situe à 8,2 km d’Orléans, préfecture du département, et à 4,4 km de Chécy, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant mars 2015. La commune fait partie du bassin de vie d’Orléans[3].
Les communes les plus proches sont : Marigny-les-Usages (3 km), Combleux (3,7 km), Saint-Jean-de-Braye (4,3 km), Vennecy (4,3 km), Semoy (4,4 km), Chécy (4,4 km), Chanteau (4,9 km), Mardié (6,1 km), Rebréchien (6,8 km) et Fleury-les-Aubrais (6,8 km).
La région d’Orléans se situe dans le sud du Bassin parisien, vaste cuvette composée d’un empilement de couches sédimentaires d’origines essentiellement détritiques (issus de l’érosion d’anciennes chaînes de montagnes) et carbonatées (précipitation de carbonate de calcium). Ces dépôts s’étagent du Trias (- 250 millions d’années) au Pliocène (- 23 millions d’années) et se font surtout en contexte marin, mais aussi en milieu lacustre. Les successions de périodes glaciaires et interglaciaires au Quaternaire aboutissent à la configuration géomorphologique actuelle : altération plus ou moins profonde des roches en place, terrasses alluviales anciennes perchées sur les plateaux et incision de la vallée actuelle de la Loire,.
Les calcaires de Beauce, qui constituent le socle du territoire communal, se forment à l’Aquitanien (de – 23 à – 20,5 millions d’années). Leur partie supérieure, les calcaires de Pithiviers (m1CPi), les marnes de Blamont (m1MBI) et les marnes et calcaires de l’Orléanais (m2MCO), affleure sur les flancs de la Bionne. Les marnes et sables de l’Orléanais (m2MSO), premiers dépôts burdigaliens (de – 20,44 à – 15,97 millions d’années) recouvrant les calcaires de Beauce, occupent les parties est et ouest du territoire communal. Ces sables sont essentiellement composés de grains de quartz émoussés, accompagnés de feldspaths kaolinisés et friables, de silex à patine noire et de graviers calcaires particulièrement fréquents à la base de la formation[9][8]. Le lit mineur de la Bionne est quant à lui constitué d’alluvions récentes (Fz) datant de l’Holocène, des sables quartzeux émoussés repris des Sables de l’Orléanais sous-jacents érodés par le cours d’eau.
Fragmentés et fissurés, les calcaires peuvent être le siège de phénomènes karstiques : les circulations préférentielles d’eaux souterraines érodent ces calcaires en profondeur. Les manifestations en surface de ces fragilités sont courantes dans la région orléanaise. En 2003, le BRGM a inventorié vingt-neuf cavités sur la commune, dont neuf gouffres et des dolines (dépressions circulaires ou elliptiques).
Le territoire communal est relativement plat, avec un dénivelé maximal de 25 mètres. L’altitude du territoire varie en effet de 98 mètres, extrémité sud de la vallée de la Bionne, à 123 mètres, près du lieu-dit Charbonnière à l’ouest de la commune,. Le talweg du Grand Bouland, au nord de la commune, recueille les eaux de pluie du secteur[13].
Le réseau hydrographique communal, d’une longueur totale de 7,97 km, comprend un cours d’eau notable, la Bionne (3,847 km), et divers petits cours d’eau dont le Buat (0,501 km).
La Bionne, issue de la confluence des ruisseaux des Esses et du Ruet, présente une longueur totale de 18,9 km. Elle prend sa source dans la commune de Loury et se jette dans le Canal d’Orléans à Saint-Jean-de-Braye, après avoir traversé 7 communes.
Sur le plan piscicole, la Bionne est classée en deuxième catégorie piscicole. L’espèce biologique dominante est constituée essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche). Depuis les années 1990 ce type de rivière est également peuplé de silures.
La commune bénéficie d’un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes du Loiret. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été. Les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l’ensemble de la France. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l’encadré ci-contre. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Orléans-Bricy, qui se trouve à 18,5 km à vol d’oiseau[18], où la température moyenne évolue de 11 °C pour la période 1971-2000, à 11,2 °C pour 1981-2010[20], puis à 11,7 °C pour 1991-2020.
La commune compte une proportion importante d’espaces boisés, notamment l’ensemble formé par le bois des Glands, le bois du Chêne de la volée, le bois des Monbrauches, et le bois des Trois arches (bois privés).
Sur sa frontière ouest, en limite de la forêt d’Orléans, la commune comprend une petite portion du parc (public) du château de Charbonnière (180 ha), partagé avec Saint-Jean-de-Braye et Marigny-les-Usages. Plus de quatre-vingts espèces d’oiseaux y ont été recensées : pics, mésanges, fauvette, geai, chouette, bondrée. Les grands mammifères y sont également présents : cerf élaphe, sanglier. La flore du parc comprend orchidées protégées, charme, chêne, châtaignier, noisetier, pin sylvestre, lierre, millepertuis, muguet, fougère, bruyère, callune.
Le parc de Charbonnière et le bois du Chêne de la volée comptent plusieurs chênes de grande taille.
L’étang de l’ancien parc du château de La Salle (disparu) compte un spécimen de cyprès chauve de 4,30 m de circonférence pour environ 30 m de haut, qui a développé des pneumatophores (racines aériennes). Deux autres spécimens, dont l’un atteint 5,40 m de circonférence, sont visibles non loin de là, au bord de l’étang du château de Charbonnière, sur la commune de Saint-Jean-de-Braye.
La Bionne et ses rives sont aussi un milieu écologiquement riche.
Entre 2019 et 2022, la rivière a fait l’objet d’une opération de renaturation, visant à restaurer son lit mineur, sa ripisylve et ses berges, et à rétablir sa continuité écologique,,,.
Deux fleurs ont été attribuées à la commune par le Conseil national de villes et villages fleuris pour le fleurissemnent et pour l’attention prêtée au cadre de vie et à la biodiversité,.
À la limite sud de la commune, l’île de la Bionne est partiellement aménagée (chemin, passerelles, bancs, fontaine, jeux pour enfants), et partiellement laissée dans son état naturel. Un nouveau cheminement le long de la Bionne, en amont de l’île, baptisé « Chemin des ponts », a été aménagé en 2021[29].
Plusieurs bassins de rétention des eaux pluviales ont été traités d’une façon novatrice, de façon à favoriser la biodiversité.
En mars 2021, la commune a été reconnue « Territoire engagé pour la nature »,.
Pendant l’été 2022, la cour de l’école a été réaménagée en cour végétalisée, avec plusieurs dispositifs innovants, dont un revêtement absorbant les eaux pluviales,.
Boigny pourrait être dérivé du bas latin Boniacus, formé à partir du gentilice Bonius — issu de Bonus, « Le Bon », ou du gaulois Bonos —, et du suffixe acus,.
La première mention du lieu apparaît en 1321 dans le cartulaire de Sainte-Croix sous le terme Bonhiaco (Ecclesia de Bonhiaco, 1321, Cartulaire de Sainte-Croix, p. 540) et Boigniaco (Presbiter de Boigniaco, 1321, ibid., p. 541). La graphie actuelle est attestée à partir de 1401, puis apparaît en 1466, en 1740 ou au XVIIIe siècle sur la carte de Cassini.
Le le Préfet du Loiret fait savoir aux maires du département que le gouvernement a été saisi d’une demande de la chambre de commerce de Paris « tendant à ce qu’un nom de complément soit donné aux localités qui portent une dénomination identique » afin d’éviter toute confusion dans les transmissions postales et le transport des marchandises. Dans le Loiret, quatre-vingt-deux communes sont invitées à compléter leur nom. Vingt-trois conseils municipaux, dont celui de Boigny, refusent purement et simplement. Finalement, ce sont les noms de 31 communes qui sont modifiés en 1918 et 1919. En 1932, plusieurs communes récalcitrantes sont à nouveau sollicitées. Les interventions préfectorales aboutissent à la modification, par décret du , de 16 noms. Boigny, qui porte le même nom qu’un hameau de la commune de Baulne et un lieu-dit de Méréville, tous deux dans l’Essonne, et qu’un lieu-dit de Villermain (Loir-et-Cher), devient alors Boigny-sur-Bionne.
L’histoire de Boigny remonte à l’époque gallo-romaine. Des fouilles archéologiques menées en 2019 et en 2021 au nord de l’église ont mis au jour les traces d’une ferme gauloise, les vestiges d’une importante villa gallo-romaine, et des signes d’occupation médiévale,,,.
En 1154, le mariage de Louis VII dit le jeune avec Constance de Castille est célébré à Boigny sur Bionne. La même année, Louis VII fait don du domaine royal de Boigny à l’Ordre de Saint-Lazare de Jérusalem, qui y installe une léproserie.
En 1254, Louis IX dit Saint Louis confirme les donations de ses prédécesseurs. La commanderie de Boigny devient le siège de l’Ordre des Chevaliers de Saint-Lazare. Aujourd’hui encore, le château de Boigny reste la commanderie magistrale de l’Ordre militaire et hospitalier de Saint-Lazare.
L’année 1790 voit l’élection du premier maire, qui n’est autre que le curé, et la vente du château et du presbytère comme biens nationaux.
En 1865, à la suite des lois de Jules Ferry, l’école est construite. Elle deviendra plus tard une annexe de la mairie, puis la salle du conseil municipal.
Pendant la guerre franco-allemande de 1870, Boigny est occupé par les Prussiens. Le village doit verser une indemnité de guerre de 200 francs.
Le parc du château de la Salle accueille le 138 régiment d’infanterie territoriale pendant son entraînement.
Dix-sept habitants de Boigny meurent sous l’uniforme.
Après la guerre, à la suite d’une erreur dans le rapatriement des corps, un soldat de Rang, dans le Doubs, se retrouve inhumé dans le cimetière communal.
Cinq hommes sont faits prisonniers de guerre, un travailleur est requis par l’occupant allemand.
Le , cinq ouvriers agricoles — dont l’un demeure inconnu — sont fusillés dans le bois de Charbonnière.
Le , un détachement de la 3 armée du général Patton franchit le pont sur la Bionne.
Boigny-sur-Bionne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l’Insee,,,.
Elle appartient à l’unité urbaine d’Orléans, une agglomération intra-départementale regroupant 19 communes et 282 269 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[50][51].
Par ailleurs la commune fait partie de l’aire d’attraction d’Orléans dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[52][53].
L’occupation des sols de la commune, telle qu’elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l’importance des territoires agricoles (42,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (50 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
L’évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIII siècle), la carte d’état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l’IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd’hui)[Carte 1].
Boigny-sur-Bionne est desservie par deux grands axes routiers :
La commune est desservie par les lignes de bus 12 et 15, et depuis 2022 par le service de bus à la demande Résa’Tao.
Au nord-ouest de la commune, une voie ferrée réservée au fret dessert l’entreprise GXO. Un second embranchement, désaffecté, desservait l’entreprise Lexmark.
La commune de Boigny-sur-Bionne est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible).
Elle est également exposée à un risque technologique : le risque de transport de matières dangereuses .
Entre 1989 et 2021, neuf arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune : quatre pour des inondations et coulées de boues et cinq pour des mouvements de terrain.
Le sol du territoire communal peut faire l’objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d’un changement d’humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l’eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l’été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumis à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l’échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[58].
Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d’effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l’inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités.
Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[56].
La commune est exposée au risque de transport de matières dangereuses, en raison du passage sur son territoire d’une canalisation de gaz naturel et d’itinéraires routiers structurants supportant un fort trafic (les routes départementales 2152 et 2060)[55][62].
Le décret de l’Assemblée Nationale du décrète « il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne ». En 1790, dans le cadre de la création des départements, le Loiret compte 367 municipalités, rattachées à 59 cantons et 7 districts[64]. La municipalité de Boigny est rattachée au canton de Saint-Jean-de-Braye et au district d’Orléans. Le terme « commune », au sens de l’administration territoriale actuelle, est imposé par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () : « La Convention nationale, sur la proposition d’un membre, décrète que toutes les dénominations de ville, bourg ou village sont supprimées et que celle de commune leur est substituée »[66]. Ainsi la municipalité de Boigny devient formellement « commune de Boigny » en 1793.
Les cantons sont supprimés en tant que découpage administratif par une loi du , et ne conservent qu’un rôle électoral, permettant l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés,. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d’importance en retrouvant une fonction administrative[67]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 58 à 31,. Boigny est rattaché au canton de Chécy et à l’arrondissement d’Orléans par arrêté du 9 vendémiaire an X (),,. En 1806, la commune est rattachée au canton d’Orléans-Nord-Est, un canton nouveau formé d’une commune de l’ancien canton d’Ingré, supprimé, de sept communes issues du canton de Neuville et de trois issues du canton de Patay[72].
En 1982, la commune est rattachée au canton de Chécy.
Elle dépend du canton de Saint-Jean-de-Braye pour l’élection des conseillers départementaux depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015, et de la sixième circonscription du Loiret pour les élections législatives depuis le découpage électoral de 2010[75].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l’arrondissement d’Orléans, au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire.
La commune de Boigny-sur-Bionne est membre de l’intercommunalité Orléans Métropole, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Orléans. Ce dernier est par ailleurs membre d’autres groupements intercommunaux. En 2020, il s’agit du Syndicat mixte aménagement desserte aérienne de l’Ouest du Loiret (SMAEDAOL), du Syndicat mixte des bassins versants de la Bionne et du Cens et du Syndicat mixte d’aménagement hydraulique (SMAH) du bassin de la Retrêve et de son affluent le ruisseau du Renard[76].
Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Boigny-sur-Bionne, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste), pour un mandat de six ans renouvelable[78]. Il est composé de 19 membres. L’exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c’est-à-dire pour la durée du mandat du conseil. Luc Milliat est maire depuis 2014.
La commune a été jumelée avec Ponchapt (Dordogne). Une rue de Boigny a été baptisée rue de Ponchapt.
Boigny fait partie du Comité solidarité Roumanie, qui lie l’ancien canton de Chécy à la commune de Hodod, en Roumanie.
Depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques, le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes. Jusqu’au , la production et la distribution de l’eau potable sur le territoire communal a été assurée en régie par le Syndicat intercommunal d’alimentation en eau potable (SIAEP) Vals Loire Bionne & Cens.
La gestion de l’eau étant une compétence obligatoire des communautés urbaines et des métropoles[90], la communauté urbaine d’Orléans s’est substituée à la commune pour la mise en œuvre du service public d’eau potable le , puis c’est la métropole Orléans Métropole qui a pris cette compétence le .
La ville de Boigny-sur-Bionne est alimentée en eau potable par le forage Le moulin à vent, mis en service en 1981, pompant l’eau dans la nappe souterraine de la craie du séno-turonien.
La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte, est assurée depuis le par la Communauté de l’Agglomération Orléans Val de Loire, puis le par la communauté urbaine et enfin depuis le par Orléans Métropole.
Depuis le , la métropole a signé un contrat de délégation de service public avec la société Suez Environnement pour l’exploitation des réseaux et ouvrages de transport de 11 communes du territoire métropolitain dont Boigny-sur-Bionne[94]. Le réseau comprend un réseau séparatif eaux usées de 14 537 ml et un réseau d’eaux pluviales de 10 779 ml. Sur la commune, on compte 9 stations de relevage pour les eaux usées. Ces stations peuvent contenir de une à quatre pompes dont les puissances varient de 1,3 kW à 140 kW (soit de 3 l/s à 450 l/s)[95].
Un zonage d’assainissement, qui délimite les zones d’assainissement collectif, les zones d’assainissement non collectif et le zonage pluvial a été réalisé par l’AgglO et a été approuvé par délibération du conseil de communauté du [97].
La commune est raccordée à la station d’épuration de Chécy. Cet équipement, d’une capacité de 25 000 EH, a été mis en service le . Depuis mai 2016, son exploitation est assurée par Veolia[94].
La collecte, le traitement et la valorisation des déchets est une compétence exclusive de la communauté urbaine Orléans Métropole depuis 2000 (l’intercommunalité était alors communauté de communes). La collecte des déchets ménagers (résiduels et multimatériaux) est effectuée en porte-à-porte sur toutes les communes de la communauté urbaine. Un réseau de six déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, cartons…)[100].
Une unité de traitement permettant la valorisation matière des déchets ménagers recyclables (corps creux, corps plats et multimatériaux) et la valorisation énergétique (incinération) des déchets résiduels est en service sur la commune de Saran depuis 1996. Elle est exploitée par la société Orvade, filiale du groupe Veolia.
Boigny-sur-Bionne est situé dans l’académie d’Orléans-Tours et dans la circonscription d’Orléans Est.
La commune possède une école maternelle et primaire, l’école Montesquieu. L’école maternelle compte 3 classes, pour environ 70 élèves (2018), l’école primaire compte 6 classes, soit environ 140 élèves. L’école compte également une classe plume qui accueille sept enfants autistes[103].
À proximité immédiate du village, l’école privée Notre-Dame est située sur la commune de Chécy.
L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l’Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d’information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d’une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[105].
En 2020, la commune comptait 2 105 habitants, en diminution de 3,84 % par rapport à 2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
La commune a connu un fort accroissement de population entre 1968 et 1975, avec la construction en masse de logements destinés aux salariés d’IBM (l’entreprise comptait alors une implantation à Saint-Jean-de-Braye, et une dans le nord de Boigny), passant de 276 habitants en 1968 à 1 596 habitants en 1975. La croissance démographique a ensuite repris dans les années 2000, pour atteindre un total de 2 079 habitants en 2020.
La commune compte une quinzaine d’associations sportives, et autant d’associations culturelles ou de loisirs.
La fête patronale a lieu le troisième dimanche de juin, pour la Saint Pierre,,.
Début juillet se tient l’Île aux artistes, qui réunit peintres, illustrateurs, sculpteurs, sur l’île de la Bionne.
En août 2021, la commune accueille la première édition du festival de musique populaire O’Tempo, avec Madame Monsieur, Gaël Faye, 47Ter, Ayọ, et Hoshi,,,. La seconde édition, en août 2022, a reçu La Rue Kétanou, Tryo, Céphaz, Tibz, Joyce Jonathan, et Ben[117][118][119][120][121][122]. Une troisième édition est prévue fin août 2023, avec Matmatah.
En 2021, Boigny organise pour la première fois une marche dans le cadre d’Octobre rose,. L’opération est reconduite en 2022.
Plusieurs grandes entreprises sont implantées à Boigny-sur-Bionne :
Le vinaigrier Martin Pouret a prévu de transférer son activité à Boigny-sur-Bionne fin 2024,.
Boigny-sur-Bionne héberge également une dizaine de petites et moyennes entreprises,, et compte une vingtaine d’artisans et commerçants.
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