Comment trouver une fuite d’eau sur un toit dans le Loiret ?
Lorsque vous avez une fuite d’eau sur votre toit, il est important de trouver l’origine et de la réparer rapidement afin d’éviter des dégâts plus
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La couverture de toit évoque tout simplement la surface apparente. Autrement dit, c’est la pièce qui permet à votre résidence d’être à l’abri des mauvais temps, par exemple. Différentes couvertures sont disponibles pour une installation de toiture à Saran:
Tel que vous pouvez le connaitre, les toitures peuvent être diverses et variées à Saran ou dans la région Centre-Val de Loire. Pourtant, il crucial d’en faire attention pour éviter tous ennuis.
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L’eau demeure le point faible de toutes les résidences à Saran. Une fois qu’elle a commencé à s’infiltrer, elle va se répandre dans chaque élément, bois, béton ciment et puis les briques et les dommages. Toutefois négligeables au début peuvent des fois être très importants à terme.
En outre posséder un toit toujours en parfait état est indispensable. Une installation de tuile, fabriquée en zinc ou ardoise, ainsi que leur remise à neuf au cas où elles se détériorent est de ce fait indispensable. L’Art du Toit propose aussi des services de Saran car celle-ci sont toutes aussi importante à entretenir.
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Saran est une commune française située dans la banlieue nord d’Orléans, dans le département du Loiret, en région Centre-Val de Loire.
La commune de Saran se trouve dans le quadrant nord-ouest du département du Loiret, dans la région agricole du Val de Loire et l’aire urbaine d’Orléans[2]. À vol d’oiseau, elle se situe à 5,6 km d’Orléans, préfecture du département, et à 5,1 km d’Ingré, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant . La commune fait partie du bassin de vie d’Orléans[2].
Les communes les plus proches sont : Fleury-les-Aubrais (3,7 km), Cercottes (3,9 km), Saint-Jean-de-la-Ruelle (4,6 km), Ormes (4,7 km), Ingré (5,1 km), Gidy (5,4 km), Orléans (5,6 km), Semoy (5,7 km), Chanteau (7 km) et Saint-Pryvé-Saint-Mesmin (7,6 km).
La région d’Orléans se situe dans le sud du Bassin parisien, vaste cuvette composée d’un empilement de couches sédimentaires d’origines essentiellement détritiques (issus de l’érosion d’anciennes chaînes de montagnes) et carbonatées (précipitation de carbonate de calcium). Ces dépôts s’étagent du Trias (- 250 millions d’années) au Pliocène (- 23 millions d’années) et se font surtout en contexte marin, mais aussi en milieu lacustre. Les successions de périodes glaciaires et interglaciaires au Quaternaire aboutissent à la configuration géomorphologique actuelle : altération plus ou moins profonde des roches en place, terrasses alluviales anciennes perchées sur les plateaux et incision de la vallée actuelle de la Loire,.
Les calcaires de Beauce, qui constituent le socle du territoire communal, se forment à l’Aquitanien (de – 23 à – 20,5 millions d’années). Leur partie supérieure, les marnes et calcaires de l’Orléanais (m2MCO), occupe la partie centrale de la commune. Les marnes et sables de l’Orléanais (m2MSO), premiers dépôts burdigaliens (de – 20,44 à – 15,97 millions d’années) recouvrant les calcaires de Beauce, occupent la partie ouest de la commune. Ces sables sont essentiellement composés de grains de quartz émoussés, accompagnés de feldspaths kaolinisés et friables, de silex à patine noire et de graviers calcaires particulièrement fréquents à la base de la formation[8][7]. Cette formation est elle-même surmontée par les sables et argiles de Sologne (m3-p1SASO), datés du Langhien supérieur au Pliocène inférieur, une formation composée de sables (quartz gneissique ou granitique) argileux très grossiers à fins et de lentilles d’argile verte, pure ou sableuse, occupant une partie est de la commune.
Fragmentés et fissurés, les calcaires peuvent être le siège de phénomènes karstiques. Les circulations préférentielles d’eaux souterraines érodent ces calcaires en profondeur et entraînent la formation de dépressions, gouffre ou dolines. Les manifestations en surface de ces fragilités ne sont pas rares dans la région orléanaise. 39 cavités ont été inventoriées par le service régional Centre du BRGM sur la commune, en : six gouffres et des dolines (dépressions circulaires ou elliptiques liée à l’activité karstique) et un gouffre.
Sur le plan de l’hydrogéologie, la lithologie des terrains de la commune permet le développement de plusieurs formations aquifères :
La superficie de la commune est de 1 965 hectares. Le territoire communal est relativement plat puisque la dénivelée maximale est de 29 mètres. L’altitude du territoire varie en effet de 108 mètres, au sud de la commune au niveau du tripoint faisant limite séparative entre Saint-Jean-de-la-Ruelle, Fleury-les-Aubrais et Saran, à 137 mètres au nord-est de la commune, dans la quartier de l’Hôpitau,. L’inclinaison générale du relief est grossièrement nord-sud, sachant que la ligne de crête principale se situe au nord-est de la commune et dans un axe nord-ouest/sud-est. Le territoire est très légèrement incliné vers la Loire, particulièrement sur la partie Sud, bien que cette pente soit peu perceptible, la déclinaison la plus sensible ayant lieu au sud de la Tangentielle. La présence de l’ancien aérodrome au cœur de la commune témoigne de son caractère extrêmement plat[14].
La ville est située dans le bassin versant de la Loire qui est administré par l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne.
Aucun cours d’eau ne traverse la commune, cependant, le sol saranais est très imperméable notamment dans la partie nord de la commune avec le Bois de Sauceux (actuel parc du château de l’Étang) et la Forêt d’Orléans, des bassins artificiels ont été aménagés et agréablement arborés (les étangs du Château au Moyen Âge et le lac de la Médecinerie dans les années 1970). On trouve également de nombreuses mares dans les bois dont certaines sont asséchées quelques mois dans l’année.
La commune bénéficie d’un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes du Loiret. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l’ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l’encadré ci-contre. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Orléans-Bricy, qui se trouve à 8,90 km à vol d’oiseau[16], où la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000, à 11,2 °C pour 1981-2010[18], puis à 11,7 °C pour 1991-2020.
Saran est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l’Insee,,,. Elle appartient à l’unité urbaine d’Orléans, une agglomération intra-départementale regroupant 19 communes[23] et 282 269 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue,.
Par ailleurs la commune fait partie de l’aire d’attraction d’Orléans dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[26][27].
L’occupation des sols de la commune, telle qu’elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l’importance des territoires artificialisés (57,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (41,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (28,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (24,7 %), forêts (21,2 %), terres arables (14,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,2 %), mines, décharges et chantiers (1,3 %).
L’évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIII siècle), la carte d’état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l’IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd’hui)[Carte 1].
Saran a une morphologie atypique. Coupée par les grands axes routiers (route nationale, rocade d’Orléans, autoroute et sa bretelle), la commune a également accueilli un aérodrome civil et militaire en plein cœur de son territoire. La ville a donc connu un développement après la seconde guerre mondiale par quartier. Il en ressort 3 grands pôles de quartier : le Bourg, le Chêne Maillard, le Vilpot-Sablonnières. Des quartiers anciens (Fassière-Toits) sont eux pour l’instant restés avec une faible densité.
Le type d’habitat sur la commune est très diversifié. On trouve notamment d’anciennes fermes reconverties en habitations parmi les maisons construites le long des axes routiers historiques. De nombreux lotissements de pavillons ont été construits au fur et à mesure des ventes de terrains privés ou lors d’opérations d’aménagements publics municipaux. L’urbanisation de certains quartiers s’est faite également par une densification à travers la construction d’immeubles privés et HLM groupés (quartier de la Tête-Noire par exemple). D’autres fois, ce sont des petits immeubles isolés qui ont été construits (ancienne route de Chartres, rue du Bourg, rue Nicole-Duclos). Finalement, la mixité sociale avec résidences privées, pavillons, logements sociaux est plutôt la tendance à Saran où il n’existe pas de quartiers sensibles du fait d’une forte concentration de logements sociaux dans un seul et même lieu mais plutôt une répartition sur l’ensemble du territoire.
Des zones d’activités essentiellement commerciales se sont développées naturellement le long de la route nationale 20 (actuelle D 2020). Les zones d’activités de Montaran à l’Est et de Pôle 45 à l’Ouest sont, elles, plus récentes et organisées selon un schéma d’aménagement.
L’agriculture subsiste dans le quart nord-ouest de la commune le long de l’autoroute A10 mais également au sud à proximité d’Ingré et Saint-Jean de la Ruelle.
Les espaces verts naturels sont quant à eux essentiellement dans le quart Nord-Est de la commune avec la Forêt d’Orléans, au nord avec les bois du château de l’Étang, à l’Ouest avec la zone naturelle de la Fassière. Des squares et espaces verts ont été créés lors de l’urbanisation des quartiers. Dans les années 1970, à l’occasion d’aménagement d’un bassin de récupération des eaux pluviales, le parc de la Médecinerie est aménagé au centre-ville.
En 2012, le nombre total de logements dans la commune était de 6 436, alors qu’il était de 5 607 en 1999.
Parmi ces logements, 95,8 % étaient des résidences principales, 0,3 % des résidences secondaires et 4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 71,1 % d’entre eux des maisons individuelles et pour 27,5 % des appartements.
Les propriétaires représentent 67,1 % des habitations. Les locataires représentent 31,7 % des habitations.
Le pourcentage de logements locatifs sociaux s’établit à 24,25 % au .
La commune est traversée par de nombreux grands axes routiers sources de nuisances environnementales et sonores mais qui ont également contribué au développement économique de la commune.
Sur la partie Ouest, l’autoroute A10 dite « l’Aquitaine » traverse la commune dans le sens Nord-Sud depuis 1973. Saran y accueille la sortie n 14 dite « Orléans-Nord ». Malgré son nom, l’aire de service Orléans-Saran dans le sens « Paris-Bordeaux » est située sur le territoire de la commune de Gidy.
Au niveau de la sortie de l’A10, on trouve l’ancienne bretelle A701 d’autoroute reclassée depuis 2006 route départementale 2701.
Elle rejoint l’ancienne route nationale 20 (aujourd’hui D 2020) qui traverse la commune du Nord au Sud. C’est l’axe le plus ancien de la commune rejoignant Paris à Orléans.
La rocade d’Orléans (D 2060), appelée Tangentielle, traverse la commune de l’Est au Sud.
Sorties :
Au niveau du rail, la commune est traversée dans le sens Nord-Sud par la ligne SNCF Paris-Orléans mais ne possède pas de gare. La commune se trouve à proximité de la gare SNCF des Aubrais sur le territoire de Fleury-les-Aubrais.
La commune possède un réseau de pistes cyclables créé essentiellement à l’occasion de nouvelles voiries ou de requalifications de voies routières suffisamment larges. Cependant, certains axes cyclables exclusivement existent comme le chemin de la Caillerette qui traverse le parc municipal des sports Roland-Rabartin, la piste cyclable de Montaran qui longe la voie de chemin de fer derrière le complexe cinéma Pathé, et la rue du Ran d’Abbas fermée à la circulation dans les années 1980 mais accessible aux cycles dans la partie Ouest de la commune.
Dans le domaine du loisir, les nombreux chemins en forêt d’Orléans sont accessibles aux cycles également.
La commune est desservie par les transports de l’agglomération orléanaise (TAO), avec les lignes de bus 1, 3, 6, 11, 18, 19, 73 et la ligne scolaire 63. Une zone resa’TAO de transport à la demande (resa’rose) pour la desserte de la zone d’activité du Pôle 45 et (resa’beige) pour le cimetière des ifs.
Plusieurs projets d’aménagement sont en cours ou à venir sur la commune.
Aménagement économique :
Aménagement mixte économique et habitat :
La commune de Saran est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Elle est également exposée à deux risques technologiques : le risque industriel et le risque industriel. Entre 1989 et 2019, treize arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune : sept pour des inondations et coulées de boues et six pour des mouvements de terrains[31].
Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d’effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l’inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités.
Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l’objet de mouvements de terrain liés à la sècheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d’un changement d’humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l’eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sècheresse. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l’été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est exposée à un aléa « fort » face à ce risque, selon l’échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[34].
Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[31].
Dans le domaine des risques technologiques, la commune est concernée par un établissement classé « site SEVESO seuil haut » de par ses activités : la société Deret Transports. Cet établissement fait l’objet de l’élaboration d’un Plan de Prévention des Risques Technologiques approuvé par arrêté préfectoral
La commune est exposée au risque de transport de matières dangereuses, en raison du passage sur son territoire d’une canalisation de gaz, d’une ligne de transport ferroviaire et d’itinéraires routiers structurants supportant un fort trafic (l’autoroute A10 et la route départementale D2020)[30][38].
Les variantes Sazannus ou Sazannum s’expliquent par stigmatisme.
Des restes d’un atelier de poterie, datant du Moyen Âge, ont été retrouvés. Une occupation plus ancienne (âge du fer, période de Hallstatt, jusqu’au haut Moyen Âge) est attestée par des fouilles sur la ZAC des vergers.
Le décret de l’Assemblée Nationale du décrète « il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne ». En 1790, dans le cadre de la création des départements, le Loiret compte alors 367 municipalités, rattachées à 59 cantons et 7 districts[41]. La municipalité de Saran est rattachée au canton de Gidy et au district d’Orléans. Le terme « commune », au sens de l’administration territoriale actuelle, est imposé par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () : « La Convention nationale, sur la proposition d’un membre, décrète que toutes les dénominations de ville, bourg ou village sont supprimées et que celle de commune leur est substituée »[43]. Ainsi la municipalité de Saran devient formellement « commune de Saran » en 1793.
Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu’un rôle électoral, permettant l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés,. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d’importance en retrouvant une fonction administrative[44]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 58 à 31,. Saran est alors rattachée au canton Ingré et à l’Arrondissement d’Orléans par arrêté du 9 vendémiaire an X (),,. En 1806, la commune est rattachée au canton d’Orléans-Nord-Ouest, un canton nouveau formé entre autres des communes de l’ancien canton d’Ingré[49].
Cette organisation va rester inchangée jusqu’en 1973 où la commune est rattachée au canton de Fleury-les-Aubrais puis au nouveau canton d’Ingré en 1982[51].
De 1792 à 1844, la “Maison du Peuple” s’établit à la résidence du maire. Vers 1830, elle occupe un emplacement rue du Faubourg-Bannier. Projetée dès 1838, l’actuelle ancienne mairie est inaugurée en 1844.
Ce n’est qu’après la Seconde Guerre mondiale que Saran connaît une grande expansion.
La commune de Saran est membre de l’intercommunalité Orléans Métropole, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Orléans. Ce dernier est par ailleurs membre d’autres groupements intercommunaux qui sont, en 2020, le Syndicat mixte aménagement desserte aérienne de l’Ouest du Loiret (SMAEDAOL), le Syndicat mixte des bassins versants de la Bionne et du Cens et le Syndicat mixte d’améngament hydraulique (SMAH) du bassin de la Retrêve et de son affluent le ruisseau du Renard.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l’arrondissement d’Orléans, au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire. Sur le plan électoral, elle dépend du canton d’Orléans-3 pour l’élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[53], et de la deuxième circonscription du Loiret pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010.
Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Saran, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste), pour un mandat de six ans renouvelable[57]. Le conseil municipal est composé de 33 élus. L’exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c’est-à-dire pour la durée du mandat du conseil. .
La commune a tradition ouvrière vote majoritairement à gauche aux élections locales et suit plutôt la tendance aux élections nationales. Le parti communiste y est très présent et dirige la commune depuis 1977 avec Michel Guérin, son Maire emblématique jusqu’en 2010 puis Maryvonne Hautin depuis.
Depuis , le conseil municipal est composé de 3 groupes politiques issus des 3 listes présentés aux élections municipales :
Les taux d’imposition de la commune depuis 2010 sont fixés à :
On trouve sur le territoire saranais une polyclinique issue du regroupement de cliniques privées de l’agglomération orléanaise : Oréliance. Cette polyclinique propose un service d’urgences polyvalentes, d’urgences cardiaques, d’urgences maternité et d’urgences chirurgicales spécialisées dans la main (SOS Mains).
À proximité de ce pôle santé, on trouve la clinique de soins de suite de la Cigogne, ainsi que le centre de cure médicale du CHRO (Ehpad et USLD). Les séniors peuvent également être accueillis au foyer Georges-Brassens, un foyer-résidence non-médicalisé géré par la mairie de Saran. Une résidence-sénior avec service est en projet dans le cadre du réaménagement du centre-ville.
La commune possède de nombreux médecins généralistes ainsi que des professionnels médicaux et paramédicaux (dentistes, infirmiers, ostéopathes, orthophonistes, podologues…) et 5 pharmacies. Afin d’anticiper la pénurie de médecins avec les prochains départs en retraites de certains généralistes, la commune de Saran a préempté le cabinet médical des Sablonnières et souhaite créer une maison médicale.
L’Hôpital public le plus proche est le CHRO situé à Orléans la Source (25 minutes).
Au niveau des établissements spécialisés, on trouve à Saran un Esat, un Foyer d’Accueil Médicalisé pour adultes autistes, un Sessad pour enfants autistes et un foyer de vie pour adultes handicapés mentaux.
La commune possède de nombreux équipements sportifs publics et privés.
Au niveau des équipements publics, la majorité sont regroupés au Parc municipal des Sports Roland-Rabartin. Tous sont municipaux : stade d’athlétisme Colette-Besson, centre nautique « La Grande Planche », stade de football du Bois-Joly, halle des sports du Bois-Joly, dojo, courts de tennis couverts, courts de tennis extérieurs, gymnase Jean-Landré, terrain de football synthétique, skate-park, parcours sportif, pas de tir à l’arc, divers terrains de sports extérieurs (football, basket…).
D’autres équipements publics municipaux sont répartis dans la commune : centre équestre, gymnase Jacques-Brel, Gymnase Guy-Vergracht, Gymnase Jean-Moulin, stand de tir, piste de VTT-Trial, agrès sportifs.
Au niveau des équipements privés, le parc de loisirs de la Forêt possède un bowling avec salle de jeux, une structure d’escalade indoor, une piste de karting indoor, des courts de tennis/squashpark/badminton, une salle de fitness, un laser-game, un parc d’attraction couvert pour enfants, un mini-golf et un parcours d’accrobranche.
Le stade d’athlétisme Colette-Besson a été inauguré en 1989 par la championne en compagnie du maire Michel Guérin. Elle y est revenue en 2004 pour l’inauguration des vestiaires-tribunes conçus par les architectes Poivet et Chameau[65] ; le club d’athlétisme de l’association sportive Fleury-les-Aubrais – Saran (Asfas) devenu SARAN LOIRET ATHLETIC CLUB ( Slac) s’y entraîne régulièrement ;
Le dojo a été inauguré par Marie-George Buffet, alors ministre des sports, en 1999 ;
Le parc municipal des sports Roland-Bartin a été inauguré le par Roger Bambuck ancien athlète et ancien ministre des sports ;
La commune possède 4 écoles maternelles (le Bourg, le Chêne-Maillard, les Sablonnières, Marcel-Pagnol) et 3 écoles élémentaires (le Bourg, le Chêne-Maillard, les Sablonnières). Une partie des élèves du premier degré sont scolarisés à l’école intercommunale des Aydes située sur la commune d’Orléans.
Un nouveau groupe scolaire verra le jour pour la rentrée scolaire 2025. Le groupe scolaire des Parrières, situé à proximité de la crèche municipale et de la cuisine centrale (10 classes prévues).
Au niveau du second degré, seul le Collège Montjoie est situé sur la commune. Une partie des collégiens est rattachée au Collège Jean-Pelletier sur la commune d’Orléans. Les lycéens sont eux orientés vers le Lycée Maurice-Genevoix à Ingré, et les Lycées Pothier et Benjamin-Franklin à Orléans.
La collecte, le traitement et la valorisation des déchets est une compétence exclusive de la communauté urbaine Orléans Métropole depuis 2000 (l’intercommunalité était alors communauté de communes). La collecte des déchets ménagers (résiduels et multimatériaux) est effectuée en porte-à-porte sur toutes les communes de la communauté urbaine. Un réseau de six déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, cartons…)[66].
Une unité de traitement permettant la valorisation énergétique (l’incinération des déchets ménagers résiduels) et la valorisation matière des autres déchets (corps creux, corps plats et multimatériaux) est en service sur la commune de Saran depuis 1996. Elle est exploitée par la société ORVADE, filiale du groupe Veolia.
Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques. La commune a assuré depuis 1947[69] jusqu’au , la production et la distribution de l’eau potable sur le territoire communal[70]. La gestion de l’eau étant une compétence obligatoire des communautés urbaines et des métropoles[72], la communauté urbaine Orléans Métropole s’est substituée à la commune pour la mise en œuvre du service public d’eau potable lors de la transformation de la communauté d’agglomération Val de Loire en communauté urbaine le , puis c’est la métropole Orléans Métropole qui a pris cette compétence le .
La ville de Saran était alimentée en eau potable jusqu’en 2016 par quatre forages pompant l’eau dans la nappe souterraine des calcaires de Beauce : le forage de la Tête Noire, mis en service en 1947, le forage de Villamblain, mis en service en 1965, le forage des Bruères (Rue des Bavernes), mis en service en 1972 et le forage de La Tuilerie, mis en service en 1997. Toutefois du fait de l’augmentation des nitrates dans l’eau captée, la ville a décidé de diversifier son approvisionnement en creusant deux nouveaux forages, l’un à la Tuilerie à Saran, l’autre dans la forêt d’Orléans à Chanteau. Un nouveau château d’eau a été construit dans le parc de loisirs de la Forêt de Saran ainsi qu’une station de mélange et de traitement des eaux provenant de ces deux captages. La mise en service de ce nouveau système d’alimentation en eau potable a été lancée en 2016[69]. Les forages des Bruères, de la Tête noire et de Villamblain devaient être déconnectés du réseau, abandonnés et comblés dans un délai de 1 an à compter de la mise en service de la station de traitement de la rue de la Tuilerie selon les prescriptions de la Mission interservice de l’eau du Loiret.
La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte, est assurée depuis le par la Communauté de l’Agglomération Orléans Val de Loire, puis le par la communauté urbaine et enfin depuis le par Orléans Métropole.
Depuis le , Orléans Métropole exploite en régie directe les réseaux et ouvrages d’assainissement de 10 communes du territoire métropolitain, dont Saran, et d’une partie d’Orléans[77]. Le réseau comprend, en 2015, un réseau unitaire (eaux usées + eaux pluviales) de 39 206 ml, un réseau séparatif eaux usées de 35 003 ml et un réseau d’eaux pluviales de 34 495 ml. Sur la commune, on compte 18 stations de relevage pour les eaux usées et 4 pour les eaux pluviales. Ces stations peuvent contenir de une à quatre pompes dont les puissances peuvent varier de 1,3 kW à 140 kW (soit de 3 l/s à 450 l/s)[78].
Un zonage d’assainissement, qui délimite les zones d’assainissement collectif, les zones d’assainissement non collectif et le zonage pluvial a été réalisé par l’AgglO et a été approuvé par délibération du conseil de communauté du [80]. La commune est raccordée à la station d’épuration de La Chapelle-Saint-Mesmin. Cet équipement, dont la capacité est de 350 000 EH, le plus important sur le territoire d’Orléans Métropole, a été mis en service le et son exploitation est assurée depuis par Véolia[77].
Le « prix de l’eau » doit permettre de financer l’ensemble des investissements (mise en place de nouveaux ouvrages, mise aux normes du patrimoine existant, renouvellement du patrimoine…) mais aussi les frais de fonctionnement du service (frais de personnel du service, électricité, produits de traitement, renouvellement du matériel, analyses, élimination des déchets…). L’observatoire national des services d’eau et d’assainissement publie la description actualisée des services publics d’eau potable et d’assainissement, qu’il s’agisse de leur organisation, de leur tarif ou de leur performance[84]. Le prix au m est calculé pour une consommation annuelle de 120 m3 (référence INSEE).
La commune accueille plusieurs services publics sur son territoire :
La commune propose des jardins familiaux aux habitants ne bénéficiant pas de terrains (les résidents en appartement essentiellement) afin de permettre à chacun de cultiver son propre potager.
L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l’Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d’information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d’une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d’une enquête par sondage auprès d’un échantillon d’adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans,.
En 2020, la commune comptait 16 598 habitants, en augmentation de 5,81 % par rapport à 2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
La commune organise plusieurs animations culturelles dans l’année. De plus, elle appuie les initiatives des associations (diverses compétitions grand public organisées par des clubs sportifs, vide-greniers, fête du vin doux…).
Sauf cas exceptionnel, la commune organise tous les ans une grande manifestation courant mai-juin avec un roulement sur 3 types d’événements :
L’activité associative sportive s’est bien développée avec près de 40 clubs. Beaucoup d’entre eux sont regroupés au sein de 2 associations : l’Union sportive municipale (USM) ou l’Association sportive Fleury-les-Aubrais Saran (Asfas).
De plus, depuis la saison 2016/2017 le club du Saran Loiret Handball évolue en deuxième division du championnat de France de handball masculin, et atteint en 2021 la première division du championnat en remportant la saison 2020/2021 de Proligue[104].
Au niveau culturel, la commune propose une galerie d’exposition située dans le parc du Château de l’Étang, une médiathèque, une école de musique et de danse, un théâtre.
Le théâtre municipal accueille la programmation culturelle de la mairie ainsi que celle de la compagnie Théâtre de la Tête Noire.
Un complexe de cinéma s’est ouvert sur la commune en 2008 avec 10 salles (dont une salle IMAX Laser).
La République du Centre, quotidien local avait son siège social à Saran avant son déménagement en 2016 à Orléans.
En 2012, la population âgée de 15 à 64 ans s’élevait à 9 684 personnes, parmi lesquelles on comptait 73,9 % d’actifs dont 64,9 % ayant un emploi et 9,1 % de chômeurs.
On comptait 11 247 emplois dans la zone d’emploi, contre 10 346 en 1997. Le nombre d’actifs ayant un emploi résidant dans la zone d’emploi étant de 6 318, l’indicateur de concentration d’emploi est de 178 %.
Au , Saran comptait 1 262 établissements : 8 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 59 dans l’industrie, 132 dans la construction, 881 dans le commerce-transports-services divers et 182 étaient relatifs au secteur administratif.
En 2014, 120 entreprises ont été créées à Saran, dont 81 par des autoentrepreneurs[109].
La commune ne compte que 8 exploitants agricoles. Afin d’éviter l’expansion urbaine sur les surfaces agricoles, la commune protège les secteurs Nord-Ouest, Fassière et Sud-Ouest de l’urbanisation dans le PLU. De plus, dans l’objectif de développer une agriculture biologique sur la commune, pour protéger les sols des excès de pesticides notamment, le conseil municipal a voté en 2015 une exonération de la taxe foncière sur les propriétés non-bâties des terrains agricoles exploités selon le mode de production biologique pendant 5 ans.
En 2016, la commune a demandé au Préfet la création d’une Zone agricole protégée (ZAP) représentant environ 10 % du territoire de la commune.
La commune dispose d’une des plus grandes zones d’activités du département (Pôle 45) à proximité du péage autoroutier dans l’Ouest de son territoire. Cette zone est à cheval sur les communes de Saran, Ormes et Ingré. On y trouve essentiellement des activités de logistiques et de transports (Amazon, Deret, Orléans Transports, Geodis Calberson, Transports Robinet) mais également des entreprises de chimie fine de la Cosmetic Valley (Sephora).
Saran accueille en 2007 le premier centre de distribution d’Amazon de France. Le bâtiment de 70 000 m² a été inauguré par le PDG d’Amazon, Jeff Bezos, pendant sa visite en France en 2007.
Dans Pôle 45, la commune héberge dans le secteur des Sables de Sary des entreprises artisanales ou de service. L’extension de Pôle 45 est prévue rue de Motte-Pétrée avec une nouvelle zone artisanale.
Dans la partie Est de Saran, on trouve la zone d’activité de Montaran. L’entreprise John Deere y est implantée.
Les secteurs commerciaux les plus importants sont situés le long de la D 2020 jusqu’à l’extrémité Nord de la commune ou on trouve le centre commercial Saran Nord (les Cent Arpents et Cap Saran). Un pôle loisirs s’est développé autour du complexe cinématographique avec de nombreux restaurants. Un parc de loisirs existe également au nord de la commune.
Les quartiers possèdent des équipements commerciaux de proximité :
La commune accueille également de grandes entreprises du secteur tertiaire : GMF, BNP, Humanis
Quelques scènes du film police python 357 ont été tournés à Saran.
Plusieurs scènes du film Parlez-moi de vous sortie en 2012, y ont été tournées.
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